Dépouillements


L'agriculture durable remaquillée
Philippe COUSINIÉ, Auteur
Le tout nouvel "Institut de l'agriculture durable" a organisé ses premières rencontres en décembre 2008 à Paris. Si les objectifs sont louables (développer les énergies renouvelables, préserver les ressources, augmenter les rendements
), les moyens préconisés peuvent laisser perplexes : biotechnologies (OGM) et pesticides ont encore la part belle ! Brésil et Argentine, avec leur modèle de cultures sans labour, sont cités en exemple, alors même que la monoculture de soja est catastrophique pour l'écologie et le développement agricole. Il faut signaler que Monsanto et Syngenta siègent dans ce nouvel institut...


Circuits courts : Et toi, tu le vends combien ton panier ?
Aurélie HUARD, Auteur ;
Elisabeth BAILLIET, Auteur
Pas facile de fixer le prix d'un panier de légumes issus d'une AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Florian Gamé, un maraîcher en Seine et Marne, décrit sa démarche, qui repose non pas sur le prix des légumes au kilo, mais sur le "travail acheté" : plus le travail pour produire a été long, plus le panier sera cher. Et ça marche ? Oui, car "avant que ce soit une histoire de légumes, il y a un projet humain". C'est-à-dire que les adhérents de l'AMAP se sentent concernés et investis dans le maintien de l'agriculteur, et sont surtout informés de tous les aléas de production. L'engagement est alors sur le partage des risques, avec des objectifs décidés ensemble. La transparence est donc le gage de la réussite.


Circuits courts : Portrait d'une cantinière engagée
Nathalie COLIN, Auteur
"Avant, c'était pas comme ça. On allait au moins cher dans les appels d'offre, sans se soucier de l'origine des produits, des procédés de fabrication. On prenait des surgelés, des conserves..." C'est la cantinière de Cerizay (5000 habitants), dans les Deux-Sèvres, qui parle ainsi. Et maintenant ? "Je cherche le bon accord entre des menus qui ont du goût, qui sont équilibrés et surtout préparés au maximum avec des produits locaux et de saison. On adapte les quantités et il n'y a jamais de restes." Ces changements sont dûs à la cantinière bien sûr, mais aussi à la volonté de la municipalité qui lui donne les moyens de bien travailler : quatre cuisiniers plus une aide le midi, et des locaux adaptés aux produits frais.


Du bois plutôt que de l'atome
Fabienne BOIS, Auteur
Une filière locale valorisant le bois issu de la taille des haies a été créée en 2006 dans l'Orne, regroupant agriculteurs, collectivités et clients. C'est que le potentiel est énorme : 30 000 kms de haies ! Quand on sait que 1,5 km de haies permet de répondre aux besoins d'une maison de 150 m2, la filière des chaudières à bois a de beaux jours devant elle. La SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) Bois Bocage Energie (83 adhérents) fournit 1 000 tonnes de copeaux secs l'hiver. Plusieurs habitations sont aujourd'hui chauffées au bois, ainsi qu'une maison de retraite, une crèche, une école et des bâtiments de la communauté de commune d'Athis. Avec de nombreuses créations d'emplois à la clé (technicien de la SCIC, maintenance et installation des chaudières, plantations
).
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1116880 | TRA | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |