Dépouillements
Verger semi-extensif de pommiers à faible niveau d'intrants : Bilan de 7 années d'observation
Christelle GOMEZ, Auteur
Depuis 2002, un réseau de verger semi-extensif de pommiers multi-site a été mis en place. Le programme, coordonné par le GRAB Avignon, a été réalisé en partenariat avec l'INRA de Gotheron (26), le CIREA (47) et le GABNOR (59) grâce à des financements du ministère de l'Agriculture. L'objectif est de proposer un modèle de verger biologique plus rustique, avec une conduite à faible niveau d'intrants, c'est-à-dire un minimum d'interventions dans la parcelle au niveau des traitements et des interventions culturales (main d'oeuvre, matière première, produits phytosanitaires, énergie fossile). Cet aspect comprend autant la conception du verger (verger semi-extensif) que l'adaptation du matériel végétal (variétés tolérantes, port de l'arbre intéressant, éclaircissage minimum,...). Les variétés anciennes et les hybrides RT ont été sélectionnés en fonction de leur rusticité globale et de leur qualité gustative. Les observations ont porté sur les différents ravageurs et maladies, les descriptions des fruits à la récolte et en conservation, les variations de production, l'architecture des arbres, ainsi que toutes les actions liées à l'entretien de tels dispositifs.
Intégration de l'élevage en arboriculture : "Avantages & inconvénients"
ARBO BIO INFOS, Auteur
L'article présente le cas d'une EARL en arboriculture et viticulture menée en agriculture biologique et qui a introduit depuis 2005 une composante élevage. Sur le site, les vergers ont des traitements très limités. Mais pour ces arboriculteurs, si ceci a permis le développement d'une biodiversité notable (en particulier les auxiliaires de culture), il manquait un maillon, d'où l'introduction de l'élevage. Aujourd'hui, l'exploitation compte un troupeau de 13 brebis conduit en bio. Une formation spécifique aux agriculteurs a été nécessaire. L'introduction de l'élevage demande aussi du temps de travail et une surveillance pour limiter le risque de dégradation des parties basses des troncs. Mais cette pratique présente divers avantages, tels que le nettoyage des vergers sans tassement du sol : tonte de l'herbe et consommation des fruits tombés au sol. Cette consommation de fruits semble bénéfique car les problèmes de tavelure et de carpocapse paraissent diminuer. Par ailleurs, il n'y a plus de fertilisation minérale, remplacée par la fumure des parcelles par les déjections des animaux. De même, la biodiversité des zones pâturées a augmenté. Ceci montre l'intérêt environnemental de cette pratique demandant de la motivation, mais généralisable à d'autres vergers.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1117509 | ARB | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |