Dépouillements


Valoriser du biogaz de décharge pour déshydrater ses fourrages
Virginie MEIER WAWRZYNIAK, Auteur
Voilà une belle "success story", dont on ne parle que 10 ans après son démarrage. Qu'importe, l'histoire vaut vraiment la peine d'être lue. En Mayenne, un industriel, le groupe Séché, stocke depuis 1985 des déchets ménagers qu'il valorise en biogaz. Il propose aux agriculteurs voisins d'étendre son installation sur une partie de leurs terrains, moyennant la fourniture à prix compétitif de son biogaz, afin que les agriculteurs puissent déshydrater leurs fourrages. Une coopérative de 130 adhérents, la Codema (Coopérative de déshydratation de la Mayenne), est créée en 1997, avec une production de 18 000 tonnes de fourrages secs par an, mis en bouchons par lots pour assurer une traçabilité. Dix ans plus tard, ils sont 550 adhérents, 10 salariés et déshydratent, de mars à novembre, 13 000 tonnes de produits verts, 8 000 tonnes de maïs plante entière et épis, pour 5 000 hectares fauchés dont 800 ha de légumineuses fauchés 4 fois par an. Avantage non négligeable, la luzerne coûte 123 euros/tonne, contre 200 euros sur le marché. Bien sûr, il a fallu investir (1,8 million d'euros), sans aucune subvention, mais le retour sur investissement est de seulement dix ans. Un projet d'extension est en cours, pour passer à 30 000 tonnes de fourrages secs et valoriser, grâce à la cogénération, l'ensemble du biogaz produit par d'autres usages (séchage bois, déshydratation du marc de raisin et de légumes). L'article présente, en encadré, les multiples avantages de la luzerne déshydratée. Pas étonnant que ce projet ait reçu le trophée de l'agriculture durable au dernier Salon de l'agriculture.


Accompagner l'installation de maraîchers en vente directe
Romain DANCET, Auteur
20 maraîchers des Bouches du Rhône ont été interviewés pour l'ARDEAR 13 (l'Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural des Bouches du Rhône), qui cherchait à comprendre les contraintes de l'installation en maraîchage en vente directe, pour mieux accompagner les nouveaux candidats à l'installation. Etude qui s'est intéressée notamment au rapport surface/main d'uvre et au temps passé à la commercialisation suivant les différentes options choisies : paniers à la ferme, paniers et marchés, vente directe et circuits longs. Selon cette étude, le système des paniers permet de ne travailler que 5,5 jours/semaine, contre 6,5 jours/semaine pour la vente directe plus circuits longs. Les deux pages suivantes (29-30) relatent le parcours d'installation d'Antoine Durand, qui commercialise sur un marché et via une AMAP, et qui en trois ans est parvenu à dégager un revenu, tout en préservant ses week-end.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
---|---|---|---|---|---|---|
1117848 | TRA | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |