- Titre :
- INRAE PRODUCTIONS ANIMALES N° vol. 22, n° 3 -
- Type de document :
- Bulletin
- Paru le :
- 07/09/2009
Dépouillements


Elevage bio : des cahiers des charges français à la réglementation européenne
J. LEROUX, Auteur ;
M. FOUCHET, Auteur ;
Anne HAEGELIN, Auteur ;
ET AL.
L'apparition de cahiers des charges nationaux de l'élevage biologique dés les années 90 a permis un premier développement de ces élevages variable selon les productions. Le règlement européen a ensuite pris le relais en 2000, d'abord avec un complément national (le CC REPAB F), puis, à compter du 1er janvier 2009, avec un nouveau dispositif sans possibilité de subsidiarité. Le règlement européen de l'agriculture biologique décline chaque grand principe de ce mode de production en un certain nombre de règles détaillées, et, dans certains cas, de dérogations. Ces principes sont les suivants : choix de races appropriées, naissance et élevage des animaux en bio, réduction des pollutions et du surpâturage, accès permanent à l'extérieur, densité et organisation des bâtiments permettant le bien-être, interdiction de l'attache des animaux, réduction des mutilations, méthodes de reproduction naturelles privilégiées, élevage extensif, lien sol-plante-animaux sur l'exploitation, alimentation adaptée et biologique, absence d'OGM, santé animale passant d'abord par la prévention via les conditions d'élevage, et des traitements homéopathiques et phytothérapiques,... Les auteurs se sont attachés à mettre en relief les changements réglementaires récents et les enjeux techniques, économiques ou d'image qu'ils soulèvent. En conclusion, il est souligné l'importance du travail à réaliser sur trois grands axes : les questions techniques liées à la production biologique, les verrous techniques ou économiques liés à la mise en place des filières, et l'analyse des systèmes de production dans leur globalité.


Les productions avicoles biologiques en France : état des lieux, verrous, atouts et perspectives
Daniel GUÉMENÉ, Auteur ;
K. GERMAIN, Auteur ;
C. AUBERT, Auteur ;
ET AL.
La France est actuellement au premier rang des productions européennes de poulets et d'oeufs biologiques. Ces productions ne représentent toutefois au mieux que quelques pourcents de la production nationale. Elles sont en régression pour le poulet ou stable pour l'oeuf et ne couvrent pas les besoins du marché intérieur. Dans un contexte à la fois de demande du citoyen, d'une volonté politique nationale affichée et d'évolution du règlement européen, l'aviculture biologique française pourrait reprendre sa croissance en saisissant ces opportunités pour se développer. Aussi, les auteurs proposent d'analyser les atouts et les verrous qui caractérisent ce mode de production. Les analyses multicritères de ces productions restent à conduire à l'échelle du territoire. Elles devront prendre en compte les différentes composantes biotechniques, depuis la gestion agronomique des sols jusqu'au produit terminal, en passant par la production territorialisée des matières premières végétales, de même que les composantes économiques, sociétales ou politiques. Au-delà des images positives que les produits biologiques véhiculent en termes de bien-être, de qualité des produits ou de bilan environnemental, certaines contraintes déjà identifiées sont autant d'obstacles à leurs développements. Il convient donc de les analyser finement et de les prendre en compte afin de définir de nouveaux itinéraires de production et de commercialisation. Ceux-ci devront permettre de concilier un développement cohérent et durable, répondant à des attentes sociétales complexes, de produire des produits de qualité, respectueux de l'environnement, accessibles au plus grand nombre et favorisant l'emploi rural et le développement des territoires. Cette problématique complexe constitue l'objet de deux programmes de recherches pluriannuels complémentaires initiés en 2009, AlterAviBio et AviBio.


La production biologique de porcs en France : caractéristiques des élevages, impacts sur la santé, le bien-être et la qualité des produits
A. PRUNIER, Auteur ;
B. LEBRET, Auteur
La production de porcs biologiques en France est marginale par rapport à celle des porcs conventionnels (moins de 1 % en tonnage) mais en progression constante. La production porcine biologique est fortement encadrée par la réglementation qui impose des contraintes fortes en termes de logement, d'alimentation et de conduite d'élevage. Ces contraintes peuvent influencer les performances, la santé et le bien-être des animaux, ainsi que la qualité des carcasses et des viandes. Les données existantes suggèrent une grande diversité des types d'élevages de porcs biologiques et in fine des conséquences du mode de production biologique sur le bien-être et la santé des animaux vivants, ainsi que sur la qualité des produits. D'une façon générale, le mode de production biologique offre des atouts pour répondre à l'attente des consommateurs concernant le bien-être animal et la qualité des produits, mais les éleveurs doivent être vigilants en matière de santé des animaux, d'équilibre des rations alimentaires, surtout pour les porcelets et les truies allaitantes, et de qualité des carcasses.


Elevage biologique de bovins allaitants dans le Massif Central : résultats technico-économiques et identifications des principaux verrous
Patrick VEYSSET, Auteur ;
Frédéric BECHEREL, Auteur ;
Didier BEBIN, Auteur
Le Massif Central détient 25% des vaches allaitantes françaises certifiées AB. Afin d'obtenir des références technico-économiques, 22 élevages bovins allaitants AB ont été suivis en 2004, dont 13 en échantillon constant depuis 2001. Ces exploitations herbagères sont toutes situées en zone défavorisée et leurs performances ont été comparées à un groupe de 105 exploitations conventionnelles de la même zone géographique. Le chargement et la production de viande vive/UGB y sont 20% plus faibles que chez les conventionnels. La plus-value sur le prix de la viande n'est que de 7% car, suite aux difficultés de mise en marché, les animaux engraissés ne représentent que 45% des ventes alors que seuls les animaux gras sont valorisés sur le marché bio. Le produit global à l'ha est inférieur de 20% à celui des conventionnels, ce résultat étant compensé par de faibles charges opérationnelles (- 33%), d'où une meilleure efficacité économique. Le revenu par unité de main-d'uvre est comparable entre AB et conventionnels. La recherche de l'autonomie alimentaire à l'échelle de l'exploitation est un point capital pour l'économie de ces exploitations, mais cette autonomie est plus facilement atteinte dans les fermes de polyculture-élevage où la production de céréales est possible. Vu le prix d'achat des concentrés, les exploitations 100% herbagères ont des difficultés pour engraisser leurs animaux, d'où le moindre taux de certification AB en zone de montagne par rapport aux zones intermédiaires. Mais des dimensions autres que la productivité et l'économie devront, à l'avenir, venir enrichir l'argumentaire pour encourager les conversions.


Performances techniques et économiques en élevage biologique d'ovins viande : observations en réseaux d'élevage et fermes expérimentales
Marc BENOIT, Auteur ;
Gabriel LAIGNEL, Auteur
Au sein d'un réseau de 42 fermes ovines (13 en Agriculture Biologique - AB), les marges par brebis en montagne sont inférieures de 24% en AB du fait de coûts alimentaires très élevés, et sont comparables en plaine où les niveaux d'autonomie fourragère sont potentiellement supérieurs compte-tenu de la possibilité de renouveler plus facilement les prairies et d'augmenter la part du pâturage dans la ration des animaux ; par ailleurs, la culture des céréales peut permettre d'augmenter l'autonomie alimentaire et de limiter la dépendance des élevages vis-à-vis de l'extérieur. En montagne, les cohérences de systèmes sont plus difficiles à définir et les itinéraires techniques adaptés relativement « pointus ». L'analyse de 4 fermes de démonstration de ces régions montre que, face à des contextes variés, des stratégies de conduite d'élevage spécifiques diffèrent selon la présence de terres labourables ou non. Si leur proportion est limitée, les mises bas sont réparties également entre le printemps et l'automne afin de maximiser l'autonomie fourragère tout en optimisant la productivité numérique et diversifiant les périodes de vente. Lorsque des cultures sont possibles, les mises bas sont centrées sur l'automne, avec une bonne valorisation des agneaux. Dans un contexte de fort renchérissement du prix des concentrés, en élevage allaitant bio mais aussi conventionnel, de hauts niveaux d'autonomie fourragère et/ou alimentaire sont incontournables pour assurer la viabilité économique.


Comparaison de deux systèmes d'élevage biologique d'ovins allaitants différant par le rythme de reproduction : une approche expérimentale pluridisciplinaire
Marc BENOIT, Auteur ;
Hervé TOURNADRE, Auteur ;
Jean-Pierre DULPHY, Auteur ;
ET AL.
Cette étude pluridisciplinaire de 4 ans réalisée en domaine expérimental a comparé deux systèmes d'élevage biologique d'ovins allaitants (118 brebis chacun), différant par le rythme de reproduction des brebis : une mise bas par brebis et par an (1/an), avec l'objectif d'une forte autonomie alimentaire vs 3 agnelages en 2 ans (3en2), avec l'objectif de maximiser le nombre d'agneaux produits par brebis. Les systèmes ont été évalués au travers du résultat économique, des performances et de la santé des animaux, ainsi que des niveaux d'autonomie fourragère et alimentaire. La productivité numérique par brebis a été en moyenne de 151% en 1/an et de 161,3% en 3en2, avec une plus grande variabilité en 3en2. La consommation de concentré a été plus élevée en 3en2 qu'en 1/an (+ 29%). La marge brute par brebis a été de 59 en 3en2 vs 64 en 1/an. Le taux de mortalité des agneaux et le niveau de parasitisme ont été plus élevés en 3en2 qu'en 1/an. La conformation des carcasses des agneaux, leur état d'engraissement et la couleur du gras de couverture ont été comparables entre les deux systèmes. Par contre, le poids de la carcasse et la fermeté du gras dorsal ont été inférieurs en 3en2 vs 1/an. L'intensification du rythme de reproduction n'a donc pas conduit à de meilleurs résultats économiques. La gestion du système 3en2 s'est révélée plus difficile, et ses résultats plus variables entre années. Au final, ce système d'élevage peut être considéré comme moins durable que le système classique non accéléré. Ce dernier a combiné des performances animales élevées et une meilleure autonomie alimentaire, facteurs déterminants des résultats technico-économiques, qui ont été, par ailleurs, supérieurs à ceux observés dans des fermes AB de la région.


Conception de systèmes laitiers en agriculture biologique : une entrée agronomique
Xavier COQUIL, Auteur ;
A. BLOUET, Auteur ;
Jean-Louis FIORELLI, Auteur ;
ET AL.
Cette synthèse centrée sur un dispositif expérimental de 240 ha, situé à Mirecourt, dans la plaine des Vosges, vise à configurer et étudier les conditions pratiques de la mise en uvre de systèmes agricoles a priori durables sur le plan agro-environnemental. La prise en compte de la diversité des potentialités du milieu, comme principe fondateur des systèmes agricoles, est un gage de la durabilité des systèmes. Dans cette perspective, deux systèmes laitiers autonomes, conduits suivant le cahier des charges de l'agriculture biologique, ont été configurés sur l'installation expérimentale INRA ASTER-Mirecourt, vue comme un petit territoire agricole au sein duquel des échanges mutuels et équivalents peuvent avoir lieu entre les systèmes. Ces systèmes sont testés depuis 2005 : un système laitier herbager (SH) dont l'objectif consiste à maximiser la part d'herbe valorisée par le pâturage (40 vaches laitières et leur renouvellement sur 78 ha de prairie permanente) et un système de polyculture Elevage laitier (SPCE) qui vise le bouclage du cycle des éléments (60 vaches laitières et leur renouvellement sur 50 ha de prairie permanente et 110 ha de surfaces en rotations culturales). De 2005 à 2008, ces 2 systèmes de production laitiers ont été relativement productifs, livrant de 83 à 98% de leur référence laitière. La pérennité du troupeau SH, dont les vêlages sont groupés sur 3 mois en fin d'hiver, a été passagèrement difficile à assurer en raison de performances de reproduction faibles notamment au cours des campagnes 2005 et 2006. La trésorerie fourragère du SH a été très excédentaire en raison d'un sous-chargement du système et une productivité maintenue des prairies. A l'inverse, les trésoreries en fourrages et en paille du SPCE ont été relativement tendues et les ajustements ont principalement porté sur les régimes alimentaires et sur les effectifs animaux. Au-delà des tensions révélées par le choix d'autonomie de matière des systèmes, les auteurs soulignent la nécessité d'une vigilance accrue à porter au comportement des ressources constitutives de ces systèmes, telles que les modifications de dynamiques de pousse de l'herbe et le rythme de reproduction des animaux. L'expérimentation évolue vers une meilleure intégration du comportement des ressources pour un meilleur ajustement des modalités de conduite.


Les problèmes sanitaires en élevage biologique : réalités, conceptions et pratiques
Jacques CABARET, Auteur ;
Christian NICOURT, Auteur
Les problèmes sanitaires en élevage biologique (AB) ne doivent pas être étudiés de la même façon que dans les élevages conventionnels. En AB, la maladie est un indicateur de dysfonctionnement et c'est l'ensemble des maladies qui doit être considéré. Les maladies ne sont pas rares en AB et elles varient selon les espèces en cause. Il semble que les maladies infectieuses et parasitaires ne soient pas différentes en AB et en conventionnel, bien que des différences soient notées pour les maladies métaboliques. L'évaluation de l'importance des maladies en AB repose pour beaucoup sur les déclarations (informations qualitatives) des éleveurs et des techniciens de l'élevage. Toutefois, des informations objectives et quantitatives sont disponibles. Ainsi, les mammites chez les bovins et les parasites internes chez les ovins sont des affections prédominantes, quelle que soit la source d'information. La planification de la santé du troupeau est un des buts de l'agriculture biologique, et reste incomplètement mise en oeuvre, même dans les pays d'Europe du Nord. La planification sanitaire n'est pas seulement technique, il faut aussi inclure la bonne volonté et l'adhésion des éleveurs à ses propositions techniques. Il existe un manque d'informations sur les conceptions des éleveurs qui président à la construction de leurs plans de prévention sanitaire. Est présenté l'exemple d'élevages ovins allaitants, qui montre que les valeurs culturelles peuvent prendre une part importante dans les conduites de gestion de la santé. Deux attitudes ont été recensées, l'une fondée sur la construction d'un troupeau de croisière, tandis que l'autre, plus orientée sur l'essai thérapeutique, s'appuie sur les ressources médicamenteuses du règne végétal en particulier. L'appréciation des choix culturels des éleveurs apparaît dès lors un préliminaire indispensable à toute construction d'une gestion de la santé en AB.


Alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage biologique des ruminants
H. HOSTE, Auteur ;
Jacques CABARET, Auteur ;
G. GROSMOND, Auteur ;
ET AL.
En termes de gestion sanitaire des troupeaux, les recommandations du règlement de la commission européenne du 5 septembre 2008 (CE 889/2008) visent à restreindre le recours aux traitements chimiques pour gérer les pathologies. Elles privilégient en contre-partie les règles d'hygiène et le développement de la réponse immune de l'animal. Ces principes généraux se retrouvent et sont illustrés dans la gestion du parasitisme helminthique par les strongles gastro-intestinaux qui constitue une des dominantes pathologiques de l'élevage des ruminants en systèmes AB et conventionnel au pâturage. Cette démarche a conduit à développer (ou à redécouvrir) des solutions techniques. Elles visent à fournir les bases agronomiques pour limiter le parasitisme par une gestion raisonnée du pâturage, à stimuler la réponse de l'hôte par divers moyens, à évaluer l'efficacité de thérapeutiques naturelles ou alternatives (homéopathie, aromathérapie, phytothérapie et nutricament) et enfin à proposer de nouveaux concepts d'application des anthelminthiques de synthèse. A terme, cette démarche analytique devrait fournir aux éleveurs une « offre de solutions » à adapter aux diverses situations afin d'aboutir à une approche intégrée du parasitisme, compatible avec les principes de l'agriculture durable.


Recherches en élevage biologique : enjeux, acquis et développements
Stéphane BELLON, Auteur ;
Sophie PRACHE, Auteur ;
Marc BENOIT, Auteur ;
ET AL.
Au regard des objectifs de développement de l'agriculture biologique (AB) affichés au niveau français, l'élevage est potentiellement un contributeur important. Le modèle de polyculture-élevage est un des fondamentaux de l'AB et a fait la preuve de sa robustesse. Mais aujourd'hui, on constate une diversité d'intégrations de l'élevage dans des unités de production, et des exigences nouvelles s'imposent à l'AB en termes de performances, du fait d'évolutions réglementaires ou de la situation des marchés. Quatre thématiques de recherche sont jugées prioritaires : i) concevoir des systèmes d'élevage plus autonomes et économes en intrants, en combinant expérimentations et suivis en ferme ; ii) évaluer l'état sanitaire des troupeaux et les outils thérapeutiques alternatifs, conformément aux attendus réglementaires en termes de santé et de bien-être des animaux ; iii) améliorer la maîtrise des qualités nutritionnelles, sensorielles et sanitaires des produits animaux ; iv) renforcer les interactions entre élevage biologique et environnement, en privilégiant ses impacts sur la biodiversité et sur les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les consommations énergétiques et les transferts de fertilité dans ou entre les unités de production. Les enseignements méthodologiques de projets de recherche sont précisés dans une dernière partie, en distinguant évaluation des performances et contributions au développement de l'AB.


Les méthodes de maîtrise de la reproduction disponibles chez les mammifères d'élevage et leur intérêt en agriculture biologique
M-T. PELLICER-RUBIO, Auteur ;
Stéphane FERCHAUD, Auteur ;
S. FRERET, Auteur ;
ET AL.
La maîtrise de la reproduction contribue à optimiser la productivité de l'exploitation. La réglementation de la production biologique n'impose pas de conduite de reproduction spécifique, mais limite les pratiques autorisées parmi l'ensemble des stratégies disponibles pour les éleveurs (interdiction des traitements hormonaux...). Cependant, la maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un objectif pour la plupart des éleveurs ovins et caprins. Dans ces deux espèces, la reproduction est possible tout au long de l'anoestrus saisonnier grâce à des traitements lumineux sans recours à la mélatonine, mais des difficultés de mise en uvre font qu'ils sont aujourd'hui peu utilisés en AB. En AB, l'insémination artificielle (IA) est autorisée sur chaleurs naturelles : cela implique la pratique systématique de la détection des chaleurs sur plusieurs jours pour identifier les femelles à inséminer. Pour cette raison, l'IA est très peu pratiquée en AB chez ces deux espèces. La synchronisation des ovulations par effet mâle est une alternative prometteuse pour simplifier les protocoles d'IA, facilitant l'accès des éleveurs AB aux schémas de sélection et donc la généralisation de cette pratique. La conduite de reproduction la plus courante en élevage de porc conventionnel est dite en 7 bandes. La durée du cycle d'une bande est de 21 semaines dont 4 semaines d'allaitement. En AB, le règlement européen impose l'augmentation du temps d'allaitement des porcelets à 40 j minimum. En pratique, le sevrage a lieu à 42 j avec une conduite en 8 bandes, le cycle de reproduction s'étend donc à 23 semaines. En AB comme en conventionnel, le sevrage est la principale méthode utilisée pour la synchronisation de l'oestrus des truies dans leur bande. Chez les bovins, l'insémination est pratiquée de manière générale sur chaleurs naturelles. Lors de la mise à la reproduction, la mise en place de la semence est réalisée par insémination artificielle (majoritaire en élevage laitier) ou par monte naturelle (majoritaire en élevage allaitant). La mise à la reproduction est possible toute l'année, avec des contraintes qui diffèrent selon les objectifs de production. Les voies de recherche pour le développement de méthodes naturelles de maîtrise de la reproduction utilisables en AB sont très diverses, multidisciplinaires et souvent communes aux différentes espèces de mammifères d'élevage.
Exemplaires (4)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1117922 | INR | Périodique | Bureau ABioDoc | Périodiques | Disponible | |
1130607 | INR | Périodique | Bureau ABioDoc | Périodiques | Disponible | |
1117909 | INR | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible | |
1118554 | INR | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |