Dépouillements


Evaluation du bien-être des porcs : comparaison d'élevages sur litière ou sur caillebotis
Valérie COURBOULAY, Auteur ;
Estelle DELARUE, Auteur ;
Anne EUGENE, Auteur
Une étude sur le bien-être des porcs à l'engraissement, comparant des élevages sur litière ou sur caillebotis, a été réalisée par l'Ifip. Une liste d'indicateurs a été établie à partir de la bibliographie et du point de vue des consommateurs et des éleveurs : comportement, état général, santé, relation homme/animal. Des critères d'évaluation ont été définis, accompagnés de mesures spécifiques : type de lésion, comportements sociaux et d'investigation, postures, répartition et propreté des animaux et de l'environnement, réactivité à l'homme. Les observations montrent en général un faible taux de lésions, quel que soit le type de sol. Cependant, les plaies au corps et les lésions aux queues et aux oreilles sont plus fréquentes sur caillebotis. Les différences les plus marquées concernent les bursites, inflammation et gonflement d'une articulation. En moyenne, 86% des porcs sur litière ne présentent aucune déformation de ce type alors qu'ils ne sont que 18% sur caillebotis. Par rapport à la réactivité des animaux, les porcs sur caillebotis expriment plus de comportements sociaux et d'activités traduisant une forte proximité des congénères (locomotion sur des porcs couchés, animaux assis immobiles). L'investigation de l'environnement est plus importante sur litière que sur caillebotis.


Acceptabilité par les consommateurs des viandes de porc mâle entier transformées en saucisses, lardons, saucissons secs et jambons cuits
Patrick CHEVILLON, Auteur ;
Michel BONNEAU, Auteur ;
Pierre LE STRAT, Auteur ;
ET AL.
A ce jour, en Europe, 80% des porcs mâles sont castrés et près de 100% en France. La justification majeure de cette pratique est de limiter tout risque de mettre sur le marché un pourcentage de viandes fraîches ou de produits transformés à défaut d'odeur sexuelle de verrat. La pratique de la castration à vif est cependant régulièrement remise en cause dans un souci de bien-être animal. Ainsi, une étude a été réalisée par l'Ifip afin de vérifier si, en 2009, du fait de l'évolution de la demande des consommateurs et des conduites d'élevage, le risque d'insatisfaction du consommateur sur des produits transformés (75% de la carcasse de porc) issus de plusieurs mâles entiers était réel. 100 consommateurs ont comparé d'un point de vue organoleptique des fabrications industrielles produites à partir de mâles entiers, comparées à des femelles et à des mâles castrés, sur quatre types de charcuterie : saucisses, lardons fumés, saucissons secs et jambons cuits sans couenne. Les résultats ne montrent pas de différences significatives d'appréciation globale, de goût et d'intention de re-consommation pour les 4 produits. Concernant l'odeur, il existe une différence uniquement sur jambon cuit, le consommateur préférant l'odeur du lot femelle à l'ouverture du sac.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1118679 | TEC | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |