Dépouillements


Centre : Du photovoltaïque sur le toit de la chambre
Juliette TALPIN, Auteur
La Chambre d'agriculture du Cher est une pionnière du photovoltaïque à la ferme. Son siège de Saint-Doulchard, près de Bourges, produit de l'électricité grâce aux 260 m² de panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture. L'installation, qui a coûté 196 000 (dont 48 000 de subventions), génerera 31 200 kWh par an, soit une recette annuelle d'environ 18 000 à 20 000 . Le site servira de référence aux agriculteurs locaux. La Chambre d'agriculture accompagne depuis deux ans les agriculteurs intéressés (emploi d'un conseiller à plein temps, élaboration d'un cahier des charges strict afin de sélectionner les installateurs...).


Les engrais verts diminuent nos besoins en fertilisation
Bérengère LAFEUILLE, Auteur
Pour leurs 95 ha en grandes cultures bio, l'objectif de François Sausse, associé en EARL avec Yannick Bouis à Chabeuil, dans la Drôme, est, à terme, de devenir autonome en azote grâce aux engrais verts. Ils disposent aujourd'hui de trois sources d'azote naturel : une interculture de luzerne, une autre de vesce et une luzerne qui est broyée et enterrée après deux ou trois ans d'exploitation. Les explications concernent la conduite des intercultures de luzerne et de vesce avant le semis d'une céréale, le rendement des intercultures (tributaire du climat), l'exploitation d'une luzerne pluriannuelle, l'évaluation de la rentabilité...


Conversion en grandes cultures bio : Des gains après trois ans (partie 2/2)
Sophie BERGOT, Auteur
La conversion à l'agriculture biologique des systèmes de grandes cultures dure deux ans, pendant lesquels l'itinéraire cultural est bio, mais les récoltes sont vendues au prix du conventionnel. Ces deux premières années sont financièrement délicates, avec une perte d'un tiers de la marge brute par rapport au système classique. Ce n'est qu'à partir de la troisième récolte que les marges (hors aides à la conversion) deviennent équivalentes ou supérieures à celles du conventionnel : la plus-value des produits vendus en bio vient alors compenser les baisses de rendement. Sur les terres à gros potentiel, la marge du bio est souvent équivalente à celle du conventionnel, alors qu'elle tend à être supérieure sur les terres à faible potentiel. En ajoutant l'aide à la conversion, le gain est majoré. L'article aborde les aspects économiques de la production en bio dans le cadre d'une conversion : variabilité interannuelle, charges de structure, marché du bio. Il présente une simulation après la conversion (année 3 et suivantes) d'une exploitation de 150 ha en grandes cultures. Un encart présente l'aide à la conversion (dans le cadre des aides Pac), accessible en s'engageant pour cinq ans.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1118892 | FRA | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |