Dépouillements


Réduction des doses de cuivre : Peut être une piste très significative
Fabrice CLERC, Auteur ;
Yann PATRIS, Auteur
Une bouillie dite EEC, inventée et mise au point au Brésil, permettrait de diviser les quantités de cuivre par 200 ou 400 par rapport à la bouillie bordelaise. En 2009, l'ADABio a mené des essais dans le cadre d'un programme expérimental porté par la SERAIL. La bouillie EEC est le mélange d'une préparation mère à base de lin macéré dans du vinaigre qui sert de mouillant, d'une très faible dose de cuivre et d'un volume d'eau. Les premiers résultats ont montré, sur oignon rouge, une équivalence d'efficacité des deux bouillies dans la lutte contre le mildiou. Contre le mildiou de la pomme de terre, l'hypothèse retenue serait que la bouillie EEC (avec des doses de 43g/ha/an) serait plus lente au démarrage mais aurait au final une efficacité équivalente à la bouillie bordelaise (avec des doses dans l'essai de 2300 grammes/ha/an). Un petit réseau informel, en France, teste cette bouillie sur différentes cultures.


Dossier - Qualité des produits bio
Aude COULOMBEL, Auteur ;
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur
Ce dossier consacré à la qualité aborde : le projet européen de recherche QLIF et les résultats des 5 années de recherche ; les résultats 2009 du consortium de centres de recherche FQH sur la qualité de l'alimentation et la santé ; Les travaux sur le lien entre alimentation biologique et santé ; le compte-rendu d'un séminaire sur l'authentification des produits biologiques ; les critiques et les réactions françaises suite à la publication d'une étude anglaise niant l'intérêt nutritionnel des produits biologiques ; une synthèse de l'état des lieux des connaissances sur les méthodes globales d'analyse de la qualité.


Conduite "libre" du pommier : L'architecture naturelle comme préalable à la conduite du verger
Arnaud DUTHEIL, Auteur
JM. Lespinasse, ancien chercheur de l'Inra, défend maintenant une conduite plus « libre » des arbres, excluant l'interventionnisme systématique sur les jeunes arbres (avant l'apparition des fruits). Si ce type de conduite ne prétend pas rendre les pommiers totalement autonomes, elle peut néanmoins permettre aux arboriculteurs de réduire les interventions phytosanitaires dans tous les modes de production. Dans la conduite libre, l'organisation spatiale du verger se fera en fonction des types morphologiques des couples variétés/porte-greffe, de leur stratégie architecturale et de leur mode de fructification (encart sur les types morphologiques des pommiers). L'intensité du pliage des branches et le nombre de branches pliées varieront selon la morphologie des arbres et seront limités pour éviter de générer des modifications brutales dans la circulation des sèves. Pour les variétés moins disposées à l'extinction naturelle, en agriculture biologique, l'arboriculteur s'orientera vers une conduite dite « centrifuge », avec extinction de la zone proximale de la branche (proche du tronc). Pour certaines variétés très fertiles, il faudra ensuite réaliser un éclaircissage manuel. La combinaison de l'extinction, l'éclaircissage et l'élagage permettent de favoriser la qualité et la régularité de la production.


Lapin bio : Une filière attentive et volontaire
J. LEROUX, Auteur ;
MC. FAVÉ, Auteur ;
M. SPORTIS, Auteur
Une rencontre nationale lapin biologique a été organisée par l'Itab, la Fnab et la Cab Pays de Loire en janvier 2010, avec l'appui de Vivea, Lapin de France et la Chambre d'agriculture 44. L'élevage cunicole biologique est confidentiel en France, avec moins de 10 000 lapins biologiques produits par an, contre 50 millions en conventionnel. Les techniques sont cependant très différentes entre les deux modes de production. Trois types d'élevage sont autorisés dans le cahier des charges français, mis en place en janvier 2010 (cette production n'étant pas encore couverte par le nouveau règlement européen) : les cages mobiles sur prairies, les enclos fixes sur parcours végétalisé, l'élevage semi-plein air (avec aires d'exercices extérieures bétonnées et partiellement couvertes). La santé des lapins dépend de facteurs internes (âge, génétique
) et externes (logement, alimentation, parasitisme
), mais aussi de la relation homme-animal. En 2008, 24 éleveurs ayant une activité cunicole se sont notifiés. Certains participent à un groupe de travail animé par la Cab Pays de Loire. Trois exemples de systèmes extensifs biologiques, tournés vers l'autonomie, sont présentés dans un tableau comportant plusieurs données techniques. Par ailleurs, l'IUT de Perpignan dispose d'un support pédagogique composé de 50 cages mères, suivies en expérimentation depuis 25 ans. Un essai réalisé en 2009 comparait deux logements (cage et parc) et deux modes d'alimentation (granulés standard et légumes non vendus distribués en frais et composés de carottes et de fenouil). Les résultats montrent un risque sanitaire supérieur en parc, ainsi qu'un GMQ inférieur pour les animaux nourris avec les légumes (néanmoins compatible avec la viabilité économique d'un élevage, les légumes étant gratuits mais leur récupération journalière gourmande en temps de travail). En parc, l'alimentation en légumes a diminué les risques sanitaires.


Fiche technique PPAM : L'achillée millefeuille
Jean MAISON, Auteur ;
Rémy LE JEUNE, Auteur
L'Achillée millefeuille est une astéracée ayant des feuilles très découpées, dont on récolte les fleurs et qui contient plus d'une centaine de constituants (flavonoïdes, alcaloïdes, huile essentielle
). Après un semis en pépinière en février-mars, il faut la repiquer environ douze semaines plus tard dans un sol propre (précédé d'un engrais vert de sarrasin par exemple). Une fumure organique est généralement apportée (6 tonnes de compost par hectare), ainsi que 700kg/ha de scories de déphosphoration. Un purin d'ortie peut être apporté. La récolte intervient entre juin et août, avec 1 à 3 tonnes/ha de parties aériennes fleuries fraîches la première année (soit 800kg à 1,3t de sommités fleuries) et 3 à 5 tonnes les deux années suivantes. La récolte est pré-séchée immédiatement, puis placée dans un séchoir pendant environ 72 heures.


Arboriculteurs AB : Pour préserver la qualité de la ressource en eau
Alain ARRUFAT, Auteur ;
Dominique COURTIAL, Auteur ;
Patrick MARCOTTE, Auteur
Carmen et Christian Soler (Gaec des Albères) sont installés à Saint-Génis des fontaines, dans les Pyrénées-Orientales, sur 19 hectares de vergers entourés de haies. En agriculture biologique depuis la fin des années 90, ils produisent des cerises, des pêches, des nectarines et des abricots. Le Gaec comporte trois associés, renforcés par des saisonniers pour l'équivalent de 6 UTH. Les sols, sableux et acides, sont enrichis avant la plantation par du calcaire broyé ou de la dolomie, et par du marc de raisin. Les rangs sont désherbés mécaniquement avec un intercep superficiel. Entre les rangs, l'herbe est roulée au printemps, puis broyée avant l'éclaircissage et la récolte pour faciliter le déplacement du personnel. Traitements au cuivre, au soufre, pièges, confusion sexuelle et nichoirs concourent à la maîtrise des ravageurs. L'irrigation est réalisée par micro jet automatisé et surveillée par des sondes tensiomètriques, l'ensemble permettant de limiter les prélèvements d'eau. Tous les fruits récoltés sont livrés à la coopérative La Paysanne qui fournit des clients spécialisés ainsi que la grande distribution. L'exploitation est dans une phase de développement, avec des jeunes vergers encore non productifs.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1119515 | ALT | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |