Dépouillements
Ile-de-France : Succès des Paniers fraîcheur dans les gares TER
Martine COSSERAT, Auteur
Lancée il y a quatre ans, dans les gares SNCF d'Ile de France, l'opération "Paniers Fraîcheur" rencontre un bon succès : plus de 3 000 paniers par semaine sont servis, entre 10 et 20 l'unité, aux voyageurs, à la descente de leur train, en fin de journée. L'opération commence à se diffuser en province (banlieue toulousaine, Ancenis, Pays de Loire, etc). Ces paniers sont composés de produits de maraîchers locaux bio ou non bio, et l'initiative résulte d'un partenariat entre la Chambre d'agriculture et la SNCF.
Aides à la bio : Incertitudes pour 2011
Gaëlle POYADE, Auteur
En 2010, le montant des aides à la conversion (Cab) devrait être de 81 millions d'euros (Etat et Europe), ce qui est bien supérieur à 2009 (56 millions). Malgré cela, certaines régions craignent que l'enveloppe soit insuffisante pour traiter tous les dossiers, nouveaux et en cours. Pour résorber ces manques à venir, les DRAAF, les CR ou les Agences de l'eau peuvent servir de relais financier. Tous les bénéficiaires de la Cab toucheront des montants correspondant aux réajustements des aides pour le maraîchage et l'arboriculture (900 /ha). En revanche, l'aide Cab passe sur le 1er pilier de la PAC à partir de 2011 et redevient annuelle. Les modalités d'engagement risquent donc d'être modifiées, ce qui pose certaines questions (un rythme plus rapide de conversion est plus risqué, cas des producteurs déjà engagés, risque de conversions opportunistes, fin des possibilités de passage d'une aide pluriannuelle à une autre). Par ailleurs, 50 millions d'euros sont affectés au Soutien à l'agriculture biologique (Sab), sous forme de contrats annuels, dans le cadre du 1er pilier. La Sab est soumise à modulation, avec risque de répartition de l'aide en cas de demandes plus importantes que les crédits. Les montants du Sab restent inchangés, sauf pour les prairies qui passent de 100 à 80 /ha. Pour accompagner les producteurs, des pôles de conversion bio rassemblant tous les partenaires se mettent en place, financés par les régions, les départements ou les Agences de l'eau.
12 ans d'essais à Thorigné d'Anjou : La flore variée sied aux prairies ; Comment gérer les rumex dans les prairies ? : "On s'attaque à un géant" ; Gaec Perrault, dans le Maine-et-Loire : 27 ans d'expérience en prairies multi-espèces (Dossier : Optimiser les prairies)
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Dans le cadre d'un dossier « Optimiser les prairies », l'auteur a réalisé trois articles sur les prairies temporaires multi-espèces, encore dites à flore variée, et sur la gestion du rumex dans les prairies en AB. Les deux articles sur les prairies à flore variée présentent, l'un, l'expérience de 12 ans dans ce domaine de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, et l'autre, le témoignage d'un GAEC situé aussi en Maine-et-Loire, en cours de conversion, mais « utilisateur » de ce type de prairies depuis 27 ans. Ces articles, tout en présentant les principaux avantages de ces prairies (adaptation aux aléas climatiques, rendement important en fourrage, meilleure ingestibilité, bonne valeur nutritive
) donnent aussi des exemples de mélanges de fauche et/ou de pâture. L'article sur le rumex propose des axes d'intervention pour lutter contre cette plante très difficile à contrôler. Trois modes d'intervention sont possibles à ce jour : le maintien d'un gazon dense et ferme, le pâturage précoce et le désherbage mécanique. La lutte biologique reste peu satisfaisante.
Pérenniser les prairies grâce à Diverba : Une démarche participative en Aveyron (Dossier : Optimiser les prairies)
Marie MASSENET, Auteur
Cet article, issu d'un dossier « Optimiser les prairies », présente l'initiative d'une centaine d'éleveurs, bio ou non, regroupés au sein de l'association AVEM, en Aveyron, associés à des chercheurs de l'INRA de Toulouse au sein d'un projet « DIVERBA » afin de trouver des réponses à un important problème de pérennité des prairies temporaires lié à des aléas climatiques récurrents (sécheresse et froids inopinés) observés ces dernières années dans cette région. Trois points sont à noter dans cette expérience : la place donnée à l'expérience et au savoir des agriculteurs au sein d'une vraie démarche de recherche participative, la mise en place d'études sur une espèce quelque peu oubliée malgré son fort potentiel (le Sainfoin) et la création d'une maison de la semence devant permettre des échanges non-lucratifs de semences bio adaptées à l'Aveyron, et ceci dans le cadre fixé par la loi. Au delà des résultats attendus, cette démarche donne un exemple concret de démarche et de sélection participative.
Santé des animaux et de l'environnement : S'affranchir de la chimie de synthèse
Marie-Christine FAVÉ, Auteur
Cet article a pour but de donner les principaux effets négatifs des médicaments issus de la chimie de synthèse. Parmi ces effets, peuvent être cités : une toxicité plus importante que prévu, par effet d'accumulation notamment, une action non sélective (exemple : les avermectines contre les parasites, actives jusqu'à 150 jours dans les bouses, éliminent les insectes devant dégrader ces dernières, d'où l'observation de champs de déjections en Australie), l'apparition de résistances (résistances aux antiparasitaires, aux antibiotiques
) limitant, voire rendant nulle, l'efficacité des produits de synthèse et aussi à l'origine d'importants problèmes en santé humaine (maladies nosocomiales par exemple), l'existence de risques de toxicité mal connus à partir des résidus liés à la dégradation dans les organismes des médicaments de synthèse, ou encore les risques de pollution environnementale (liés à la fabrication ou à l'élimination de ces produits). Tous ces éléments montrent l'intérêt d'approches alternatives pour la santé des animaux en élevage, comme c'est le cas en agriculture biologique.
La conduite du prunier d'Ente en bio : Le pruneau se fait désirer
Marie-Laëtitia MELLIAND, Auteur
Cet article aborde deux grands aspects relatifs au pruneau d'Agen bio. Le premier porte sur la présentation de points essentiels pour la conduite en bio du prunier d'Ente : la fertilisation, la gestion de l'enherbement (avec présentation de diverses approches), la lutte contre les ravageurs et les principales maladies. Le second volet abordé porte sur le développement de la filière et les principaux freins rencontrés. Deux éléments ressortent ici : i) le nombre de conversions augmente au sein de cette filière très structurée, notamment suite à l'accroissement de la demande ; et ii) le problème des spécialités utilisables en AB pour lutter contre les ravageurs et les maladies qui sont sans AMM pour le prunier. L'ensemble de la filière s'engage de plus en plus pour faire évoluer les choses.
Allier agronomie et autonomie : Le renouveau de la traction animale
Marie MASSENET, Auteur
La traction animale revient au goût du jour. Fin mai 2010, lors de la journée spéciale organisée dans l'Aveyron, à St Affrique, par le Centre de Formation Professionnelle de La Cazotte et la Maison familiale rurale de Brens, basée dans le Tarn, se déroulaient des essais de traction animale. Cette technique de travail agricole a de nombreux avantages que ce soit d'un point de vue économique, agronomique, pratique, environnemental ou génétique (protéger le patrimoine génétique des chevaux de trait). Face à ce succès et au manque de formation existant, l'établissement de formation en agriculture de La Cazotte (St Affrique) réfléchit à la création de la première formation qualifiante française, associant traction animale et maraîchage bio.
A l'ouest, du nouveau à Tech-n-Bio
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ;
Frédéric RIPOCHE, Auteur
En juin dernier, dans la version Ouest de Tech-n-Bio, l'élevage biologique et les grandes cultures se sont exposés au travers de conférences, d'ateliers, et de démonstrations. De nombreux exposants professionnels de la bio étaient présents afin de donner un maximum d'informations, notamment aux nouveaux convertis, ainsi qu'aux éventuels candidats. Les agriculteurs sont demandeurs d'informations très pointues (par exemple : quelles sont les solutions dans les élevages de poules pondeuses pour faire face à la réglementation de 2012 où les formules devront être composées de 100% d'aliments bio ?). Les filières avicole, bovins lait et viande se sont placées sous le feu des projecteurs de Tech-n-Bio.
L'Auvergne, un terroir bio en plein essor : Zoom sur les filières porc et lait : Publi-information Auvergne Biologique
AUVERGNE BIOLOGIQUE, Auteur
L'Auvergne compte, en 2010, 5 fois plus de conversions en agriculture biologique qu'en 2008. En 2010, 190 exploitations ont fait le pas. L'interprofession Auvergne Biologique accompagne ce développement et réalise un travail de communication pour ses adhérents, très diversifiés autant en productions animales qu'en productions végétales. La plateforme Auvergne Bio Distribution, qui fournit des produits bio pour la restauration hors domicile, approvisionne quelque 200 établissements en produits bio, 70 % des produits ayant une provenance régionale. Cette plateforme assure ainsi un débouché aux producteurs et transformateurs auvergnats. L'article revient notamment sur le développement de la filière en viande de porc bio (coopérative inter-régionale Cirhyo qui regroupe 650 producteurs de porcs dont 24 se sont lancés dans la bio ; coopérative d'abattage Sicaba dont 35 % de l'activité est en bio, sur un total de 3 430 tonnes annuelles de viande transformée par an), ainsi que sur le marché du lait et des produits laitiers pour lequel les circuits de transformation et de distribution sont demandeurs. La Coopérative de la Planèze, dans le Cantal, est engagée dans l'affinage et la vente de fromages bio au lait cru (tome et cantal), afin de développer une filière de producteurs bio (les 6 producteurs bio présents au sein du groupe des 90 apporteurs à la coopérative appartiennent au réseau Biolait). La filière bio en Auvergne a donc de l'avenir...
Elever des veaux : Deux systèmes, une appellation
Marie-Claire HAGUET, Auteur
L'article présente deux agriculteurs élevant tous les deux des veaux en agriculture biologique, mais ayant des systèmes d'élevages différents. Philippe Bedel est basé à Bax, en Haute-Garonne. Il élève du broutard en bio depuis 2002. Son exploitation compte 40 ha dont 28 ha de STH (surfaces toujours en herbe) avec 9 ha de prairies fauchables et 19 ha de parcours et de landes. René Donjat et son frère Guy sont installés sur la commune d'Escosse, en Ariège. Ils élèvent du veau gras et de l'agneau de bergerie. Ils sont en bio depuis la création du Gaec de Lauzy, en 2001, à la faveur d'un CTE. L'exploitation compte 70 ha dont 12 ha de parcours, 40 ha de prairies naturelles, 8 ha de prairies artificielles et 10 ha de céréales. Pour chacun des deux éleveurs, l'article présente son exploitation, ses pratiques d'élevage, le mode de commercialisation des animaux, ainsi que leurs valorisations. Une comparaison est faite entre les deux exploitations au niveau économique et main d'uvre.
Réduire son impact environnemental : Les producteurs de lait ont des idées
Marie MASSENET, Auteur
Face notamment à la hausse des prix des énergies depuis 2007, les agriculteurs bio cherchent des solutions pour alléger leurs consommations. L'article en présente quelques unes : exemple de la bergerie de Pierre Cassan, en Aveyron (séchage du foin par la chaleur solaire, géothermie au sol, pompe à chaleur) ; exemple de Georges Couderc, producteur en bovin lait, en fin de conversion bio, près d'Aurillac, dans le Cantal (échangeur à serpentin, pré-refroidisseur). On trouve également, dans cet article, une étude menée par deux organismes d'études environnementales du Lot et conduite à l'initiative du contrôle laitier du Lot. Elle a donné lieu à la rédaction, en 2008, d'un mémento à l'usage des éleveurs de la région. L'étude s'est penchée sur différentes techniques de réduction d'électricité (pratiques à améliorer avant d'investir) et livre quelques conseils avisés relatifs au montant et au temps de retour sur investissement (coût d'installation d'un récupérateur de chaleur, économie assurée par un pré-refroidisseur, coûts d'installation de surface de capteurs pour l'eau chaude solaire...).
Cizeron Bio, fabricant d'aliments dans la Loire : Des systèmes d'information dernier cri
Benoît CONTOUR, Auteur
Cizeron Bio, dans la Loire, fabricant d'aliments bio pour animaux (en complément de la meunerie), a réalisé de nombreux investissements pour faire face à une demande croissante. Avec les 15 500 tonnes d'aliments produits au cours du dernier exercice, l'installation de nouveaux équipements a été nécessaire afin d'augmenter la productivité mais aussi de réduire les consommations d'énergie. Soucieux de la qualité des produits, la traçabilité de la matière première jusqu'à sa parcelle de récolte est dorénavant possible. Des investissements en équipement d'extrusion et de thermisation sont en projet tout comme l'installation de panneaux solaires thermiques.
Aquitaine : L'huilerie Biopress mise sur la graine de proximité
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
L'huilerie Biopress, située à Tonneins dans le Lot-et-Garonne, créée en 1989, est une huilerie 100 % bio. Afin d'améliorer le potentiel de cette entreprise, des investissements de l'ordre de 2 millions d'euros sont en cours de réalisation avec la mise en place d'une nouvelle ligne d'embouteillage sous atmosphère contrôlée, l'équipement d'un laboratoire d'analyses et d'un système de désodorisation des huiles. Pour consolider sa place dans un marché très concurrentiel, l'entreprise favorise les approvisionnements locaux et nationaux, notamment pour les graines de soja et de tournesol. L'approvisionnement national est plus difficile pour le colza, en raison de difficultés techniques au niveau de la production. Les débouchés des huiles vierges de 1ère pression à froid et des huiles désodorisées se font essentiellement en magasins spécialisés et en vrac pour l'industrie agroalimentaire, 27 % de ces produits sont dédiés à l'export. Les tourteaux représentent 40 % du chiffre d'affaires, les huiles conditionnées et en vrac en représentent chacune 25 %. L'entreprise, qui insiste sur l'importance de la qualité des produits et de la sécurité alimentaire, a obtenu la certification IFS (International Food Standard) en 2009.
Bretagne : Interbio Bretagne, lauréat "Grappe d'entreprises"
Frédéric RIPOCHE, Auteur
Interbio Bretagne (IBB) a été désigné lauréat « Grappe d'entreprises » début mai 2010, suite à un appel à projet lancé par le ministère de l'Espace Rural et de l'Aménagement du Territoire. Il s'agit d'un programme de soutien financier à des structures en région. Cette sélection permettra à IBB de mieux répondre aux attentes de ses adhérents, par la mise en place de nouvelles actions, et le renforcement d'actions en cours (communication, événements, structuration de filières ou restauration collective). 42 entreprises sont actuellement bénéficiaires du programme au niveau national, un second appel à projet a été lancé jusqu'en octobre 2010. Le ministère de l'Espace Rural et de l'Aménagement du Territoire (MERAT) a prévu d'affecter près de 100 000 euros par an à ce programme en 2010 et 2011, soutien qui pourra être complété par d'autres ministères et caisses.
Bourgogne - Franche-Comté : Le nouveau moulin de Decollogne opérationnel pour 2011
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Le Moulin Decollogne, filiale du groupe coopératif Dijon Céréales, a pour projet la construction d'un nouveau moulin, dédié à la bio, à Aiserey (Côte d'Or). Les travaux débuteront au début du second trimestre 2010, l'installation sera opérationnelle pour la moisson 2011. La capacité d'écrasement à l'ouverture sera de 20 000 tonnes, avec possibilité d'accroissement de l'activité. Ce projet s'appuiera sur une coopération interrégionale, avec des partenaires locaux. Dijon Céréales apportera ses compétences et son potentiel de production. L'approvisionnement sera essentiellement de proximité. La réussite de ce projet nécessite donc le développement des surfaces bio (l'objectif serait de convertir 45 000 ha). Pour ce faire, Dijon Céréales promeut la conversion et participe à des travaux sur l'adaptation des variétés au terroir. Ce nouveau moulin, qui a nécessité 5,5 millions d'euros d'investissement, sera équipé à la fois de lignes de production avec des meules de pierre et des cylindres. Il proposera des modes de conditionnement variés, et permettra d'écraser de nombreuses céréales. Cette nouvelle filière permettra donc aux agriculteurs de la région de diversifier leur production, dans un contexte économique favorable à la production de céréales bio.
... Chantal Jouanno, invitée des rencontres de l'Agence Bio
BIOFIL, Auteur
Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, était invitée aux rencontres de l'Agence Bio, le 8 juin 2010, à Paris. Elle a affirmé que « l'agriculture biologique est un modèle agricole d'avenir à soutenir plus que jamais ». En effet, l'Observatoire prospectif de l'Agence Bio annonce 4,5 % de la surface en bio en 2012. Pour ce faire, la structuration des débouchés est nécessaire. En France, avec ses 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la filière bio attire de nouveaux opérateurs. La restauration hors domicile a notamment doublé son chiffre d'affaires en un an. L'un des critères à favoriser est le concept « kilomètre zéro ». Paolo Agostini, responsable technique du service de restauration scolaire à Rome, témoigne en ce sens.
1er salon international du bio et de l'agri-durable à Agen : le Siad, un essai à transformer
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
La 1ère édition du SIAD, salon sur le développement bio et durable, s'est tenue à Agen du 3 au 5 juin 2010. Soutenue par le Conseil régional d'Aquitaine, cette manifestation a accueilli 6 000 visiteurs et 250 exposants. La bio était au cur du salon, mais celui-ci était ouvert à la production conventionnelle, le but étant de réunir les différents modes de production. L'article présente les perspectives relatives aux activités en agriculture biologique d'organismes qui étaient présents : la Coopérative Terre du Sud, et notamment sa production avicole, le collecteur et metteur en marché Agribio Union, le groupe coopératif Maïsadour, et des sociétés de restauration collective. Chacun de ces acteurs régionaux insiste sur l'importance de l'approvisionnement de proximité.
Le point avec Qualité France : Sécheresse et pénurie de fourrages : les dérogations en élevage
Gilles BILLON, Auteur
Des conditions climatiques exceptionnelles (canicule, ensoleillement important) peuvent impacter fortement les stocks fourragers des élevages. Dans ce cas, l'article 47c du règlement (CE) 889-2008 permet à l'autorité compétente d'autoriser provisoirement des aliments conventionnels pour l'alimentation d'animaux en élevage biologique. L'article précise les modalités de cette dérogation : durée limitée dans le temps, proportion maximale de la ration, catégories d'animaux prioritaires et nature des aliments non biologiques. Les étapes à suivre pour obtenir une dérogation sont également décrites. Le producteur doit obtenir un justificatif officiel attestant les conditions climatiques exceptionnelles (sauf pour une liste de 51 départements pour lesquels les formalités sont simplifiées). Ce justificatif et le formulaire de demande individuelle doivent être adressés à l'organisme certificateur, qui fait suivre la demande à l'Inao (Institut national de l'origine et de la qualité). La réponse de l'Inao est envoyée au producteur par courrier. Il n'est pas possible d'utiliser des fourrages non biologiques avant réception de cette décision.
Cahier des charges européen sur la vinification bio : Réactions face à l'abandon du projet
Myriam GOULETTE, Auteur
La Commission Européenne annonce l'abandon du projet de cahier des charges européen sur la vinification bio, faute de majorité qualifiée. Le principal point de désaccord concerne les doses de sulfites autorisées, trop faibles de l'avis de certains pays membres. Or ce cahier des charges était très attendu par la profession. Une charte de vinification bio est indispensable pour garantir une production de qualité. Une première solution explorée : une charte pourrait être élaborée à l'échelle nationale, avec l'utilisation possible du logo AB. Une deuxième solution explorée : la création d'une charte privée nationale, voire européenne, mais sans possibilité de logo bio. Les acteurs de la profession insistent sur l'importance d'un accord à l'échelle européenne, et de l'existence d'un logo. L'organisation des vignerons indépendants, qui a beaucoup critiqué le projet, a créé une commission bio, et pourra ainsi s'associer aux discussions futures.
Essais technico-économiques : Haricot vert et pois gourmand au menu
Gaëlle POYADE, Auteur
Le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (Grab) d'Avignon a réalisé une étude technico-économique sur haricots et pois mange-tout. L'intégration de ces légumineuses dans les rotations de solanacées et cucurbitacées sous abri permettrait en effet d'assainir les sols, ainsi que d'en améliorer la fertilité. Par ailleurs, elle permettrait de diversifier l'offre maraîchère bio. Les essais portent sur différentes variétés. Les résultats sur haricots sont encourageants : bon rendement grâce à une bonne gestion de l'enherbement, pas de maladie, mais des besoins en main d'uvre élevés, et des possibilités de vente mitigées. Par contre, les résultats sur pois mange-tout sont décevants : rendement très bas, fort besoins en main d'uvre, et période de production trop courte. Le Grab explique également les différents types de paillage biodégradable. Les prochains essais concerneront le pois en culture de plein champ.
Ecimeuse : Derniers recours avant récolte
Frédéric RIPOCHE, Auteur
Une écimeuse pour traquer les adventices en grandes cultures a été mise au point par le fabricant ETR Breton. Elle complète la palette d'outils utilisés en désherbage mécanique. Une démonstration a été réalisée en Maine-et-Loire en juin dernier. Cette machine se montre particulièrement efficace, sur les blés assez courts, pois de printemps et d'hiver, lentilles et vesces. Néanmoins, elle est jugée peu efficace sur les folles avoines en densité importante et en cas de vent. Les spécificités techniques font l'objet d'un encadré.
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1120714 | BIO | Périodique | Bureau ABioDoc | Périodiques | Disponible | |
1120628 | BIO | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |