Dépouillements


Dossier : Du lait cru, pour sortir de la crise
Norbert BUYSSE, Auteur ;
François de GAULTIER, Auteur ;
Dominique PARIZEL, Auteur
La commercialisation de lait cru, en direct ou pour la fabrication de fromage, a de nombreux intérêts. Le dossier aborde plusieurs aspects qui concernent sa production et sa consommation en Belgique : - Produire et commercialiser du lait cru (la commercialisation du lait cru ; quelques solutions pour commercialiser le lait cru ; lait cru en sachets, à la ferme du Dôrloû (à Wodecq, section de la commune belge d'Ellezelles)) ; - Encourager la qualité "fromageable" du lait wallon (un lait de qualité "fromageable" ; cellules somatiques et germes pathogènes ; la microfiltration du lait ; risques de contamination et commercialisation en grandes surfaces) ; - Lait cru : une barrière contre les pathogènes (listeria monocytogenes : faire preuve de discernement ! ; l'effet de barrière du lait cru ; réévaluer la notion de qualité ; les trois bénéfices du lait cru).


L'ail qui m'aille
Philippe DELWICHE, Auteur ;
Désiré GREVISSE, Auteur
Véritable panacée, cultivée depuis des temps immémoriaux, l'ail est à la fois un légume, un condiment et une plante médicinale. L'article revient sur l'origine de l'ail, ainsi que sur la façon de le cultiver : multiplication par voie végétative ; plantation en utilisant les caïeux du pourtour extérieur des têtes d'ail... ; plantation d'automne et en terrain lourd, sur butte ; culture possible en association avec des fraisiers ; correction d'une fertilisation insuffisante avec un léger apport de compost bien mûr ; apport de purin d'ortie au printemps ; en prévention de la rouille, choix d'un emplacement ventilé et ensoleillé ; récolte entre fin juin et mi-juillet (un peu plus tard pour l'ail rose planté au printemps) lorsque le tiers supérieur de la plante est jauni. Les bienfaits de l'ail sont également mentionnés (il contient de nombreux minéraux et oligo-éléments - fer, calcium... - ; l'alicine contenue dans son huile essentielle est à l'origine de ses propriétés antibactériennes et antivirales...). L'ail constitue, sous forme de décoction, un moyen de lutte efficace au jardin contre les indésirables.


Cabane à outils pour Jardintégration
Christian BADOT, Auteur ;
Dominique PARIZEL, Auteur
Le travail du jardinier malvoyant demande une organisation particulière, tant dans l'organisation de la cabane à outils, que dans les modalités de culture au jardin. L'abri doit être situé au plus près des parcelles de travail (sans marche, ni décalage de niveau). Il se compose de trois parties bien distinctes : d'un côté, compartiments ouverts vers l'extérieur avec des bacs contenant les petits outils et espace de rangement permettant de déposer les outils spécifiques de démonstration ; de l'autre, autres bacs de rangement se retirant comme des tiroirs ; rangement des grands outils de jardinage au fond de l'abri. Concernant les semis en ligne (profondeur adéquate des sillons, semis demandant le moins d'éclaircissages possibles), le jardinier malvoyant est doté de nouveaux outils adaptés : semoir pour semis aérés, semoir pour semis denses. Après les dernières récoltes, vient le moment de programmer la nouvelle saison de jardinage en établissant un plan de culture pour chaque parcelle (avec rotation des légumes), en préparant les commandes des semences, des bulbes et autres tubercules bio. Chaque sachet de semences sera étiqueté en braille. Les sachets seront classés (le classement des semences en bacs, pour chaque saison, a été conçu par les jardiniers de Nature & Progrès afin de réduire le nombre de sachets que le jardinier aveugle emmène avec lui). Cinq bacs correspondent chacun à différentes périodes : les semis de la fin de l'hiver et du début du printemps, les semis à chaud, les semis d'été, les semis de fin d'été, les semences de fleurs et d'engrais verts.


Les limaces et les escargots - Première partie
Vincent ALBOUY, Auteur
Cette rubrique a été conçue pour favoriser les espèces qui aident directement ou indirectement le jardinier à limiter les ravageurs potentiels en s'appuyant sur leurs ennemis naturels, les pratiques culturales ou les méthodes répulsives, la destruction n'intervenant qu'en ultime recours. Les espèces d'escargots et de limaces comptent parmi les ravageurs les plus difficiles à contrôler dans un jardin respectant les processus écologiques (compostage des déchets en tas ou en surface, couverture du sol favorisant leur présence..., vie dans une atmosphère humide). L'article présente leur impact au jardin (attaques, souvent nocturnes, de tissus tendres ou affaiblis), les différentes sortes de limaces (limace rouge, grande limace, limace horticole, limace jaune) et d'escargots (petit gris, escargot de Bourgogne, escargot des jardins). La limace grise, ou loche, (Deroceras reticulatum) est également présentée.


L'ail cultivé : Traitez votre jardin bio naturellement
Jacques DUPRET, Auteur
L'article présente et décrit l'ail, Allium sativum (plante monocotylédone, herbacée, bulbeuse et vivace, issue de la famille des liliacées, comme l'oignon, l'échalote..., cultivée surtout en annuelle, autant au potager qu'en grande surface), ainsi que la façon de cultiver cette plante (sol léger, profond, bien drainé..., fertilisation avec du compost, récolte). Par ailleurs, des indications sont données sur ses principes actifs. Selon les préparats, l'ail est fongicide, insecticide, acaricide, ses composés soufrés sont acides. L'ail peut ainsi être employé pour prévenir ou guérir les maladies de certains autres végétaux (décoction, macération...).


Les plantes, source de vie
François COUPLAN, Auteur
Présentation de différentes plantes : - L'églantier ou Rosa canina (un rosier sauvage, de jolies fleurs sans odeur, les cynorrhodons, la sauce tomate sauvage) ; - La gentiane ou Gentiana lutea (la reine des alpages, une racine amère et parfumée, ne pas confondre la grande gentiane avec le vérâtre - Veratrum album) ; - Le hêtre ou Fagus silvatica (l'un des plus beaux arbres de nos forêts, de quoi remplir des saladiers !, un arbre à huile des temps passés, de bonnes pousses) ; - La mauve ou Malva sylvestris (de belles fleurs au bord des chemins, un légume doux et tendre, décorations comestibles, dans les prés en montagne). Pour chacune de ces plantes, est également décrite une recette.


Les aromatiques et comment les utiliser ?
Georges KAISIN, Auteur
L'auteur présente deux plantes aromatiques : - La sarriette (parmi les nombreuses espèces, les deux préférées sont la sarriette des jardins ou Satureja hortensis, et la sarriette des montagnes ou Satureja montana) : la façon de reconnaître la sarriette, de la cultiver et de l'utiliser ; - Le souci des jardins ou Calendula officinalis : la façon de le reconnaître et de le cultiver, les vertus du souci.


Piégez les limaces et protégez vos plantes
Jacques DUPRET, Auteur
Si le sol est bien équilibré, sans carences importantes, et si la biodiversité est présente dans l'environnement, les problèmes dus aux limaces sont relativement réduits. Malgré tout, une longue période de pluie, un orage ou une saison relativement humide provoquent parfois une recrudescence tout à fait inopportune. Interviennent alors les hérissons, les oiseaux..., mais si une levée de semis vient à disparaître, il est temps d'intervenir. Différentes espèces de limaces existent : la grande limace brun pâle, la rouge... En préventif ou en curatif, les interventions sont les mêmes : une pulvérisation de fermentation de fougère agile, le piégeage en couvrant le sol de planchettes ou de larges feuilles de consoude, le poudrage de cendres de bois et de marc de café, le semis de graines de moutarde... et, en dernier recours, les granulés bio qui bloquent le système alimentaire des limaces sans nuire aux autres animaux.


Quelle place pour les plantes urbaines ?
François COUPLAN, Auteur
Pour François Couplan, il semble préférable, plutôt que de détruire les plantes sauvages qui poussent en ville, de mieux les approcher pour mieux les connaître... En effet, bien des plantes de l'espace urbain sont bourrées de vertus qu'il est possible d'apprécier. Il n'est pas conseillé de consommer les plantes sauvages poussant au bord des trottoirs ou en bordure d'un axe fréquenté, mais certains coins des Bois de Boulogne ou de Vincennes, ainsi que diverses friches banlieusardes sont propices à la cueillette. François Couplan fait une description de ces plantes qui, pour la plupart, font partie des espèces rudérales (c'est-à-dire qui poussent dans les décombres), des lieux où elles vivent et se reproduisent (parcs, plates-bandes...), des capacités de certaines de ces plantes à s'adapter ou à résister aux herbicides... Il fait ainsi mention de la bryone, du pourpier, du laiteron, de la mercuriale, de l'amaranthe, du plantain moyen, des porcelles, de la benoîte..., des pariétaires, chélidoines et morelles noires... La biodiversité est maximale dans les terrains vagues, les friches et les décombres. C'est là que les plantes sauvages prospèrent et prennent refuge. Il s'agit d'une végétation variée composée d'arbrisseaux, d'arbustes, d'arbres : millepertuis et millefeuille, armoise et ambroisie, tanaisie et réséda ; ronces et églantiers, buddleia ; sureau et prunellier ; tremble, bouleau ou robinier...


Kenya : le bio à l'africaine
Clément GIRARDOT, Auteur
En raison de la forte pression démographique qui règne sur les terres les plus productives et sur les ressources naturelles du Kenya, et en raison de la vulnérabilité de l'agriculture de ce pays (sécheresse, inondation, El Niño), la sécurité alimentaire y reste un problème crucial (70 % de la population vit de l'agriculture...). L'article rapporte comment l'agriculture biologique semble la mieux adaptée pour assurer l'avenir des millions de petits paysans. Le Réseau Kenyan pour l'agriculture biologique (KOAN) recense quarante-cinq mille paysans bio certifiés dont la production est, en partie, destinée à l'exportation, et quarante mille paysans bio non-certifiés. Le procédé push-pull (fondé sur la découverte de deux plantes qui changent le comportement des foreurs du maïs), technologie 100 % africaine, développée par le centre de recherches ICIPE (Centre international de recherche en physiologie et écologie des insectes) de Mbita, permet d'importants gains de productivité et serait un moyen "de développer un modèle qui prenne en considération les petits fermiers", précise Eustace Kiarii, coordinateur national du KOAN. C'est justement l'objectif de l'ICIPE, le vrai défi étant d'arriver à contrôler deux parasites du maïs ("la production en serait multipliée par trois", précise le professeur Zeyaur Kahn de l'ICIPE). D'après le centre de recherche, le nombre de paysans ayant adopté la méthode push-pull était d'environ vingt mille en 2009. En outre, pour faire face au changement climatique, un travail est effectué pour adapter la méthode push-pull aux milieux arides et semi-arides. Les principales limites de cette méthode et des autres stratégies biologiques résident dans la faiblesse et la lenteur de leur diffusion
, ainsi que dans la difficile application sur des exploitations moyennes ou grandes, déclare Cassim Billali, directeur du centre environnemental Care for the Earth, basé à Rarieda. Ancien employé de l'ONU, Cassim Billali a créé une ferme biologique de 3,2 hectares, sans soutien du gouvernement ou d'une ONG étrangère, afin de montrer aux paysans locaux les potentialités de l'agriculture biologique, et aussi du biogaz (déchets de l'élevage et de l'agroforesterie). Les agriculteurs peuvent venir se former aux différentes activités du centre


Le Tour du monde des Initiatives durables de Franck & Joanna
Franck MARION, Auteur ;
Joanna MASTALEREK, Auteur
Dès 2006, Franck et Joanna s'interrogent sur les scénarios induits par le changement climatique et sur la fragilité d'un système reposant sur la recherche de la croissance perpétuelle. À la recherche d'alternatives, Franck et Joanna ont découvert le premier éco-village en Belgique : Kasteel Nieuwenhoven, à Saint-Trond, où ils ont travaillé comme volontaires. Changer de vie s'est alors concrétisé par un projet de Tour du monde afin de rencontrer des personnes formant une société durable. Pour monter ce projet et témoigner sur leur futur voyage, s'est imposée la nécessité de faire des économies et de réduire leur niveau de vie (logement plus petit, moindre consommation d'énergie et d'eau, manger plus sainement...), d'acquérir de nouvelles compétences : construction d'un site Internet, apprentissage de l'espagnol, de la photographie... En septembre 2009, l'association Organicvision pour une société durable a été créée. Elle s'est fixée pour objectif de diffuser des "connaissances sur la multiplicité des pratiques et des modèles de vie équitables afin de convaincre le plus grand nombre de passer à l'acte" et de "contribuer au changement des comportements" dans une "logique de coopération" (extrait des statuts fondateurs de l'association). Le parcours débute en août 2010, pour une période de douze à dix-huit mois, sur les cinq continents, avec pour objectif de faire découvrir, à travers articles, vidéos et photos, la permaculture, les villes en transition, les éco-villages, l'éco-construction, l'herboristerie, le commerce équitable...


Un jardin, ça se partage !
Philippe LAMOTTE, Auteur
En quelques mois de travail, l'association sans but lucratif (asbl) "Le début des haricots", chargée de mission pour la Région wallonne, a dénombré une centaine de potagers/jardins partagés à Bruxelles et près de cent cinquante en Wallonie, dont près d'un quart sont de création récente. L'article revient sur les racines historiques des jardins collectifs : début du XXème, bout de friche confié aux ouvriers afin de les "détourner des tentations du cabaret"... ; aujourd'hui, volonté de citoyens d'origines diverses, de se réapproprier leur alimentation et, plus largement de peser davantage sur leurs choix de vie, grâce à la production de fruits et légumes sur des parcelles peu ou prou gérées en commun... Outre l'aspect de la convivialité, le jardin communautaire peut aussi se muer en véritable laboratoire d'expérimentations sociales qui s'ajoutent alors à la double dimension d'économie financière et de production saine et bio. À la rue Gray, à Ixelles/Etterbeek, un groupe de jeunes jardiniers improvisé n'a pas seulement réussi à transformer une friche de quelques ares en mini-réserve naturelle luxuriante... Il est aussi parvenu à créer une dynamique de quartier, brassant des populations qui habituellement se parlaient peu. Au point que l'école voisine et la grande surface locale se sont directement inspirées de certaines réalisations afin de les reproduire dans leurs propres murs.


C'est le début des haricots !
Philippe LAMOTTE, Auteur
L'asbl (association sans but lucratif) "Le début des haricots" s'est vue confier, par le ministre wallon de l'Agriculture et de la Ruralité, la tâche d'établir un répertoire des différents jardins communautaires existant dans la partie francophone et bruxelloise du pays. Pour mener ce travail, l'asbl a défini six catégories dont les contours se croisent parfois : jardins "d'insertion", "de formation", "didactiques", "collectifs", "partagés", "coins de terre"... A la fin du printemps 2010, les jardins partagés représentaient 23 % des jardins comptabilisés... La mission de l'asbl consiste également à mettre ces centaines de jardins en réseau et à favoriser l'échange de connaissances et d'expériences... L'asbl dispose, d'ores et déjà, d'outils spécifiques destinés à aider les groupes lors de la création d'un jardin/potager collectif quelle que soit sa forme : mise à disposition d'un document type de "convention de mise à disposition temporaire" qui aide à régir les rapports que les jardiniers sont appelés à nouer avec le propriétaire de la parcelle..., conseils pour la recherche d'un terrain, la prise de contacts avec les autorités communales...
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1120632 | VAL | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |