Dépouillements


Cuma de Rougemont : La herse étrille et la bineuse : Le couple gagnant
Isabelle REGNIER, Auteur
La Cuma de Rougemont, en Côte d'Or, a investi dans une bineuse et une herse étrille pour le désherbage des cultures d'hiver et de printemps. Après deux ans d'expérience, trois agriculteurs comparent les résultats obtenus avec le désherbage chimique. Les comptages de mauvaises herbes montrent une efficacité identique sur cultures d'hiver. En revanche, le passage de la herse a entraîné des pertes de l'ordre de 10 % pour le blé. Malgré tout, les deux méthodes se valaient financièrement dans ce cas. La réussite du désherbage mécanique n'est pas évidente, des mesures agronomiques sont indispensables pour l'accompagner (retarder les dates de semis, augmenter la densité de semis, choisir une variété qui talle davantage
). La difficulté principale vient du peu de jours disponibles pour réaliser les différents passages. Et l'expérience permet d'affiner la pratique d'une année à l'autre


Observer : Un il averti en vaut deux
Catherine MILOU, Auteur
Ravageurs, maladies, accidents climatiques, problèmes de réglage de matériel
Cet article présente la méthodologie à mettre en uvre pour réaliser son diagnostic sur les parcelles. Il préconise une première observation de la parcelle, de loin, afin de déterminer les zones qui présentent un symptôme, et la disposition de ces zones. En effet, cette information peut déjà donner une première idée du problème rencontré. L'observateur doit ensuite entrer dans la parcelle et examiner les plantes touchées, sans oublier les racines. Quelques trucs et astuces permettent de mieux observer la culture, et de différencier des symptômes qui se ressemblent. Enfin, des conseils relatifs à la prise d'échantillons pour un tiers sont proposés.


Ce qu'ils en pensent : Rusticité, productivité : est-ce antagoniste ? (Dossier : Innovation)
CULTIVAR, Auteur
Une variété rustique doit être résistante aux maladies du feuillage et à la verse, aux situations de stress abiotiques. Elle doit présenter une stabilité de rendement et de qualité. De plus, elle ne doit pas connaître de défaut marqué sur les autres critères d'importance économique. JB. Beaufume, sélectionneur chez Limagrain, et B. Rolland, de l'INRA de Rennes, précisent que, lors de la sélection variétale, les critères recherchés doivent être hiérarchisés. Il n'est en effet pas possible de ne sélectionner que les gènes intéressants. Par ailleurs, il ne faut pas confondre productivité et productivisme. La productivité prend en compte le résultat économique et environnemental, alors que le productivisme ne s'intéresse qu'au rendement maximal. J. de Rochefort, agriculteur bio, témoigne. Les variétés sur lesquelles se porte son choix sont des variétés qui tallent vite, pour lesquelles les besoins en azote sont tardifs. La résistance aux maladies et aux stress abiotiques sont pour lui secondaires. Ses objectifs de rendement sont tout à fait corrects, de l'ordre de 60 quintaux par hectare.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1120672 | CUL | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |