- Titre :
- ARBO BIO INFOS, N° 154 - Décembre 2010 - Bulletin N° 154
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/12/2010
- Année de publication :
- 2010
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


La morphochromatographie ; La méthode des gouttes sensibles (Schwenk) ; Les méthodes dites biotechniques ou technoscientifiques ; Méthode Kirlian et GDV ; La bioélectronique de L.C. Vincent (BEV) ; Biophotonique et spectroscopie par stimulation de la fluorescence ; Bioscope
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur
Pour faire suite à l'article du numéro précédent d'Arbo Bio Infos sur la cristallisation sensible, cet article présente brièvement d'autres méthodes globales d'analyse de la qualité : la morphochromatographie, la méthode des gouttes sensibles, la méthode Kirlian et GDV, la bioélectronique de L.C. Vincent (BEV), la biophotonique et spectroscopie par stimulation de la fluorescence, et le Bioscope. Pour chacune, l'historique, une description de la méthode et les domaines d'application sont précisés. Ces méthodes en sont encore au stade de la recherche, et deux d'entre elles sont aussi utilisées en développement (BEV et Bioscope). Elles souffrent globalement d'un manque de reconnaissance scientifique, bien que basées sur des concepts scientifiques très actuels.


Effets des pratiques agricoles sur la biodiversité : Tendances observées après 9 années d'observations (3/4)
Gilles LIBOUREL, Auteur
Cet article complète les articles des numéros précédents, et traite plus particulièrement de l'effet des pratiques agricoles sur les lombrics. Les parcelles étudiées sont décrites dans le numéro 151 d'Arbo Bio Infos. En 2006 et 2007, neuf espèces de lombrics ont été rencontrées, parmi les trois catégories (épigés, anéciques et endogés). Les sept parcelles montrent des différences significatives en termes d'effectifs, essentiellement pour les endogés, qui s'expliquent par le travail du sol, et la réalisation ou non de désherbage chimique. La parcelle en bio depuis les années 70 est la seule parcelle qui ne se différencie jamais du témoin, et qui semble attirer l'espèce A. chlorotica. A noter que les effectifs de lombrics sont inversement corrélés à la biomasse microbienne. Cela est lié à la composition de la matière organique. Les sols à faible teneur en C/N sont peu favorables aux lombrics. Pour conclure, l'étude des lombrics, en tant que bio indicateur, pourrait être possible, mais cela nécessite de lourdes observations. La pertinence des informations qui en découlent n'est pas suffisante pour justifier de telles manipulations.