- Titre :
- VALERIANE, N° 91 - Septembre / Octobre 2011 - Bulletin N° 91
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/09/2011
- Année de publication :
- 2011
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Dossier : L'avenir de l'électricité
Dominique PARIZEL, Auteur ;
Hamadou KANDE, Auteur
Le dossier sur l'avenir de l'électricité s'ouvre sur un premier article "L'électricité, cette grande polyvalente", rédigé à partir d'un entretien avec Yves Marenne, ingénieur civil mécanicien à l'ICEDD (Institut de Conseil et d'Etudes en développement durable) à Namur (Belgique). Plusieurs notions sont abordées : une forme d'énergie polyvalente ; privilégier les formes d'énergie qui ont de la valeur ; énergies renouvelables : comment utiliser l'espace disponible ? ; le prix de l'énergie. Le deuxième article "Mieux consommer l'électricité pour sortir du nucléaire" est conçu à partir d'un entretien avec Daniel Comblin, ingénieur industriel et président de l'APERe (Association pour la promotion des énergies renouvelables). Les notions abordées concernent : trois scénarios d'évolution de la consommation ; partager équitablement la rente nucléaire ? ; deux scénarios de production d'énergies renouvelables ; et, au final, cela donne quoi ? (croisement des différents scénarios). Le troisième article "La voiture électrique est-elle l'avenir de notre mobilité ?" fait un point avec Christian Steffens, ingénieur industriel, consultant en énergétique, électricité et électronique. Les points abordés sont : le maximum de renouvelable, dès maintenant ! ; la mobilité, le gros point noir ! ; les défis de la voiture de demain ; le rendement énergétique de la voiture électrique pure ; les batteries : un autre handicap majeur ; comment alimenter tout le parc automobile en électricité ? ; l'impact CO2 de la voiture électrique ; quelques avantages tout de même ? Le dernier article "Savoir choisir son éclairage" aborde plusieurs points : rappel théorique (l'énergie, la lumière
) ; les différents types de lampes ; comment choisir la bonne lampe ? ; méthode à suivre ; et le luminaire ?.
Luxuriance au jardin potager
Philippe DELWICHE, Auteur ;
Désiré GREVISSE, Auteur
La création d'un jardin bio résulte d'un choix du jardinier selon l'importance qu'il donne à l'esthétique ou au rendement. Mais il résulte aussi, au fil des années, de l'apparition de plantes dans des lieux inattendus ou entre les lignes cultivées. Les vivaces permettent au jardinier de mieux prévoir l'organisation de son jardin et d'installer, à côté du potager, une flore accompagnée d'une faune exubérante (certaines vivaces viendront se ressemer au hasard dans des coins du jardin). Dès le printemps, le jardinier peut découvrir aussi l'apparition d'une plante ou d'un légume entre ses lignes cultivées (salade, plant d'arroche
), car le sol remué fait remonter d'anciennes graines enfouies. En été, le jardinier redécouvre également les plantes faciles, comme le persil, la tétragone
qui, au même endroit, se ressèment d'une année à l'autre (évitant au jardinier le travail de récupération et de conservation des graines, en fin de saison). Il est, par contre, nécessaire de réserver, au jardin, une place particulière aux plantes telles que le topinambour ou la saponaire
Les aromatiques et comment les utiliser ?
Georges KAISIN, Auteur
La ciboule et la ciboulette appartiennent à la même famille, les Amaryllidacées, anciennes Liliacées. La ciboule commune rouge (bulbe rougeâtre) a une sur, la ciboule blanche (bulbe blanc). Leur nom savant est Allium fistulosum. La ciboulette est originaire de Sibérie (comme la ciboule) et a pour nom Allium Schoenoprasium. Une description est faite de ces deux plantes. Concernant la ciboule, des conseils sont donnés sur le moment de sa récolte, son mode de conservation, ses propriétés et son utilisation dans différentes préparations. Concernant la ciboulette, des conseils sont donnés relatifs à sa multiplication par semis, à la comestibilité de ses fleurs et de ses feuilles, aux associations possibles au jardin
Le carvi (aussi appelé cumin des prés) est à ne pas confondre avec le vrai cumin. Le nom latin du carvi est Carum carvi. La plante serait originaire d'Asie mineure. On ne la trouve plus que dans quelques prairies calcaires. Une description est faite de cette plante bisannuelle et des conseils portent sur son implantation, sa multiplication par semis, la récolte des feuilles et des graines, leur utilisation.
Jardiner avec les insectes : Les chrysomèles vraies
Vincent ALBOUY, Auteur
La plupart des chrysomèles vraies (ordre des Coléoptères, famille des Chrysomèles, sous-famille des Chrysomélines) s'attaquent aux plantes sauvages et peuvent être trouvées dans les jardins, où elles jouent un rôle finalement bénéfique de contrôle de la flore. La plus connue des chrysomèles vraies est le doryphore de la pomme de terre. Il existe plusieurs autres chrysomèles : chrysomèle de la lavande, du peuplier, de la menthe. Le doryphore est venu s'installer en Europe occidentale sur les pommes de terre et sur les aubergines, sans ses ennemis naturels, mais certains auxiliaires européens - tachinaires, nématodes, staphylins, carabides et sauterelles vertes - s'attaquent aux larves. Par contre, les oiseaux délaissent les larves rouge orangé. Sachant que la pomme de terre peut supporter jusqu'à 25 % de feuillage en moins sans baisse importante de rendement, il est souvent sage de ne rien faire. L'insecte étant assez tardif, la culture de variétés précoces peut s'avérer une stratégie payante pour diminuer son impact. Il est également possible de choisir une plantation en contre-saison. Les gourmands coupés des tomates peuvent être éparpillés sur les pommes de terre pour éloigner les doryphores. Le ramassage à la main, dès que les premiers adultes apparaissent au printemps, avant la ponte, a prouvé son efficacité. Au début de l'été, il est possible de repasser pour détruire pontes et jeunes larves engendrées par les adultes oubliés. La pulvérisation d'un extrait de tanaisie diminue la ponte des femelles et la prise de nourriture des larves...
Traitez votre jardin bio naturellement
Jacques DUPRET, Auteur
Le véritable pissenlit a pour nom botanique Taraxacum. C'est une plante vivace, composée et dicotylédone, qui fait partie de la famille des Asteraceae. Il possède des propriétés utilisées pour l'alimentation, au jardin et en phytothérapie. Le rumex à feuilles obtuses (Rumex obtusifolius) est une Polygonacée qui fait partie de la grande famille des oseilles. Après la description de ces deux plantes, des lieux où elles poussent ou se propagent, l'article présente leurs principes actifs, la façon de les utiliser en prévention au jardin, ainsi que la façon de les cultiver et de les préparer. Les principes actifs du pissenlit sont surtout présents dans ses racines ; ils ont des effets stimulants sur la vie des sols et des plantes. Les préparations à base de rumex sont efficaces, employées comme produit fongicide.
Les plantes, source de vie
François COUPLAN, Auteur
François Couplan, auteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature, présente plusieurs plantes sauvages (et en particulier leur usage). Le Galinsoga, qui vient d'Amérique du Sud, est parfaitement adapté à nos jardins. Sa saveur de topinambour en fait un excellent légume. L'épiaire des bois, cousine de la menthe, ressemble plutôt à une ortie ; ses fleurs, en revanche, possèdent les deux lèvres caractéristiques de la famille des Labiées. Les feuilles dégagent une odeur de fond des bois qui se transforme, graduellement, lorsqu'on les froisse, pour évoquer le cèpe. Pour deux des espèces de camomille : la camomille allemande (M. recutica) et la camomille matricaire (M. discoidea), sont employés, en particulier, les capitules aromatiques (plats salés ou sucrés, apéritifs). Les nombreuses espèces de camomilles sont anti-inflammatoires et antispasmodiques. Le néflier vient du Moyen-Orient. Pour consommer les nèfles (à ne pas confondre avec les "bibaces", fruits du néflier du Japon), il faut attendre qu'elles soient devenues blettes, c'est-à-dire très mûres et ramollies. Elles sont très nourrissantes. On les mange telles quelles ou l'on en prépare des compotes, des confitures et du vin. Des recettes accompagnent chacune des présentations de plantes.
Le Tour du monde des Initiatives durables de Frank & Joanna
Franck MARION, Auteur ;
Joanna MASTALEREK, Auteur
Franck et Joanna, partis à la découverte du monde pour voir ce qui s'y fait en faveur du développement durable, évoquent, dans Valériane, des étapes de leur voyage. Ils sont venus à Cuba car ils ont été profondément impressionnés par les gens et les projets décrits sur le documentaire "Le Pouvoir de la Communauté : Comment Cuba a survécu au Pic Pétrolier". Au cours de cette période, où l'Union soviétique s'est effondrée et où les Etats-Unis ont renforcé leur blocus, les Cubains ont dû affronter la diminution de la production alimentaire, l'énergie électrique intermittente... Cuba s'est alors orienté vers l'agriculture biologique, a mis en place de nombreux jardins urbains et a développé davantage d'énergies renouvelables... Pour visiter quelques uns de ces jardins, Franck et Joanna sont allés à la rencontre de Cary Cruz, une responsable du premier groupe environnemental de Cuba, la Fondation Antonio Núñez Jiménez pour la Nature et l'Homme (FANJ). Ils ont, par ailleurs, fait appel à l'Association cubaine d'agriculture et de techniques forestières (ACTAF) : ils ont pu consulter un livret publié par la structure : « Témoignages : les jardins urbains à La Havane », et rencontrer l'un de ses auteurs, Mario Gonzales Novo. Les jardins urbains de La Havane s'étendent sur une surface d'environ 1 200 ares et ont créé des milliers d'emplois. Ils ont, par ailleurs, rencontré Bruno Henriquez, astrophysicien de formation, et Luis Berriz, fondateurs de Cubasolar, organisation non gouvernementale, fondée en 1994, qui favorise les énergies renouvelables, installe des systèmes solaires, effectue des recherches et publie des bulletins d'information, parmi d'autres projets.
Label Fringue : Les labels sur les vêtements : de la fibre au produit fini, du bio au social
Carole CRABBÉ, Auteur
Des centaines de millions de personnes dépendent directement de la production de matières premières textiles et de leur transformation, principalement dans les pays pauvres. Mais cette production occasionne aussi de nombreux problèmes sociaux et environnementaux (pollution de l'eau et des sols, travail d'enfants...). Aucun label de qualité ne garantit le respect à la fois d'une gamme complète de critères environnementaux et de critères sociaux dans tous les stades de production d'un vêtement. Or, de plus en plus de consommateurs s'inquiètent de l'impact de leurs achats. L'article propose de faire le tri pour comprendre ce qui se fait dans le domaine des vêtements en fibres biologiques : 1. Du côté bio et écologique (caractéristiques d'un vêtement en fibres biologiques, apposition de l'appellation bio ou issu de l'agriculture biologique sur un vêtement, caractéristiques d'un vêtement écologique) ; 2. Du côté social (caractéristiques d'un vêtement socialement responsable, respect des normes et champ social où il apparaît plus approprié de garantir les démarches d'entreprises plutôt que de labelliser un produit, deux initiatives de ce type en termes de contrôle : la norme SA8000, la Fair Wear Foundation (FWF)) ; 3. Vêtements du Commerce équitable (caractéristiques d'un vêtement issu du commerce équitable et d'un vêtement labellisé Fair Trade Certified Cotton (Max Havelaar)).
La ferme Raucq : un système tout herbe des plus propices pour le paysan et pour l'environnement
Gwenaël DU BUS, Auteur
Cet article présente avec détail le parcours, la trajectoire d'une ferme wallonne en production bovin lait biologique. Cette ferme se caractérise par une autonomie alimentaire totale, basée sur une utilisation optimale de ses ressources fourragères, notamment celles issues des prairies permanentes. Ces dernières font l'objet d'une valorisation rigoureuse par mise en place de pâturage tournant. Cette ferme de 45 hectares et de 42 vaches laitières produit quelque 300 000 litres de lait par an, dont la majorité est commercialisée en laiterie et le reste est transformé en beurre et fromages vendus à la ferme. Ce système, en plus de son autonomie importante, se caractérise par une recherche de la simplification du travail et des coûts de production réduits. Cette exploitation illustre ce que peut être un système économe et porteur d'une plus value importante pour l'agriculteur et pour l'environnement.