- Titre :
- CANADIAN ORGANIC GROWER MAGAZINE, Volume 8, Number 3 - Summer 2011
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/06/2011
- Année de publication :
- 2011
- Langues:
- Anglais
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- CETAB+
Dépouillements
Free Fowl : Outdoor access and summer shelter design for poultry
Jane MORRIGAN, Auteur
Les systèmes mobiles de production de volailles en liberté sont très avantageux puisqu'ils permettent aux animaux de faire de l'exercice, de réduire les agressions entre individus, de diminuer les coûts d'alimentation et sont moins chers à implanter que des bâtiments fixes. Cependant, ce système requiert de la planification et une bonne gestion des risques environnementaux tels le froid, la chaleur, l'humidité du sol, les parasites, les bactéries et les prédateurs. Cet article aborde les bases de l'élevage de volailles en liberté. Plusieurs désavantages des abris fixes proviennent de l'utilisation récurrente du même terrain par la volaille. Cette situation génère une destruction de la végétation, l'accumulation de pathogènes au sol et le transport de fumier ou de terre à l'intérieur du poulailler en raison du sol nu et du passage répété des animaux. L'auteur présente différents designs d'accès extérieurs possibles comme les poulaillers portables sur roues ou au sol, les vérandas couvertes et les tentes danoises. Il est intéressant dans certains cas de combiner la volaille à d'autres types d'élevages. Par exemple, le passage de poules dans un pâturage de moutons permet de maximiser l'utilisation du pâturage et de contrôler les parasites. Intégrer la volaille en production maraîchère ou dans un verger permet de valoriser les déchets de productions, de fertiliser le sol et d'aider au désherbage. L'auteur mentionne également l'exemple d'une entreprise agricole canadienne qui désherbe ses framboisiers avec de la volaille.
Summer Lettuce
David GREENBERG, Auteur
Le maraîcher biologique canadien, David Greenberg, explique pourquoi les laitues demeurent d'année en année sa principale production. Un producteur d'expérience lui a partagé à ses débuts qu'un bon maraîcher a beau produire plusieurs légumes, c'est avec la laitue qu'il paiera ses factures! Un client achète plusieurs laitues par semaine et demeure loyal envers son maraîcher. Le producteur partage ses méthodes de production : les semis, la plantation, l'irrigation, la gestion des ravageurs et des adventices, son choix variétal et la récolte. Afin d'assurer un approvisionnement en continu de laitues de mai à décembre, le producteur plante des laitues toutes les trois semaines de mi-février à mi-avril; toutes les deux semaines de mi-avril à mi-juillet et toutes les semaines de mi-juillet à fin août. Dix jours avant la plantation de ses semis, il applique un compost mature et travaille le sol. Juste avant de débuter la plantation, il utilise un pyrodésherbeur manuel qui tue les adventices et minimise le travail de sarclage. Selon le producteur, la combinaison de trois facteurs est responsable de la montée en graines des laitues : le temps, la chaleur et la sécheresse. Accorder de bonnes conditions de croissance aux plants par une irrigation, une fertilisation et un choix variétal adéquats sont, selon le producteur, la meilleure méthode de lutte contre les ravageurs et les maladies.
The farm journal : The key to a sane seasonal schedule
Daniel BRISEBOIS, Auteur
L'été est une saison très occupée pour les maraîchers. Pour mieux profiter des travaux et afin de respecter les échéances fixées, la planification des cultures est très importante. L'auteur, Daniel Brisebois, membre propriétaire de la ferme coopérative Tourne-Sol au Québec, présente différentes façons de bien planifier sa saison de production. La création d'une liste hebdomadaire de tâches à réaliser est la première étape vers une planification saine. Il est important d'écrire sur un tableau ou sur une liste consultable par tous les employés, l'énumération de tous les travaux, récoltes, dates de livraison, de sarclage, de semis, irrigation ou entretien à effectuer dans la semaine. Ensuite, les employés se consultent pour s'assurer que rien n'est laissé de côté. Tout est noté dans un journal de ferme qui sert de référence ou d'aide-mémoire au fil des ans. Le journal aide également à la planification de l'année suivante. Les membres de la ferme Tourne-Sol prennent également des notes sur la météo ou sur des périodes contraignantes et leurs causes. L'auteur mentionne que l'efficacité des employés quant aux récoltes et au désherbage est importante pour le bon roulement des activités. La répartition des pics d'activités hebdomadaires est également très importante. Daniel Brisebois partage quelques trucs de l'entreprise.
Solefood : Farming in Vancouver's downtown eastside
Virginie LAVALLEE-PICARD, Auteur
L'entreprise SOLEFood farm est née d'une initiative du groupe « United we can » en 2009 à Vancouver au Canada. L'idée était de créer un projet social d'agriculture urbaine dans un quartier défavorisé de la ville. Avec l'aide de Michael Aberman, les fondateurs de SOLEFood ont mis en place une infrastructure de production agricole dans un stationnement de la ville d'une superficie de 0,5 acre. La mission du groupe est de créer des emplois dans le quartier et de favoriser la réinsertion ou l'emploi de gens mis de côté par la société. La production maraîchère et le travail avec des gens aux horaires variés, n'ayant aucune expérience agricole et ayant des problématiques sociales est un défi de tous les jours. Bien qu'ils soient appuyés par quelques partenaires, l'objectif du groupe est de s'autofinancer avec les revenus de la vente de légumes d'ici 2012. Plusieurs autres projets sont en cours. Plusieurs problématiques sociales demeurent dans le quartier mais, le co-directeur Seann Dory est très enthousiaste par rapport au projet et affirme que celui-ci sensibilise la communauté à la production de nourriture saine.