- Titre :
- ALTER AGRI, N° 110 - Novembre / Décembre 2011 - Bulletin N° 110
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/11/2011
- Année de publication :
- 2011
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Dossier - Engrais verts
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ;
Aude COULOMBEL, Auteur ;
Joséphine GHESQUIÈRE, Auteur ;
ET AL., Auteur
Ce dossier propose une vision globale de l'emploi des engrais verts en grandes cultures, maraîchage, viticulture et arboriculture biologiques. Il commence par rappeler la définition d'un engrais vert, ses intérêts et les précautions nécessaires à prendre en compte lors de son implantation. Des ingénieurs de Chambres d'agriculture présentent les expérimentations qu'ils ont mises en place et donnent des conseils concernant les engrais verts en grandes cultures. Une thèse a permis de faire le point sur les freins identifiés par les agriculteurs pour l'implantation d'engrais verts et sur les solutions employées pour y remédier. Joseph Pousset, agriculteur passionné d'agronomie, donne ses clés pour installer des engrais verts en viticulture et en arboriculture. Enfin, le dossier se clôture en présentant les principales notions concernant l'utilisation des engrais verts en maraîchage.


Fiche recherche - Protection des plantes : Activité antifongique de la prêle
Patrice MARCHAND, Auteur
Les céréales, utilisées pour l'alimentation humaine et animale, peuvent être contaminées par des champignons mycotoxigéniques. Une étude, réalisée en 2011 par un laboratoire (Food Technology Department) de l'Université espagnol de Lleida, a testé les effets d'extraits de prêle des champs (Equisetum arvense) et de Stevia rebaudiana sur la croissance des moisissures et la production de mycotoxines. Les extraits ont été ajoutés à différentes concentrations (1-3%) dans un milieu gélosé, auquel ont été ensuite inoculées six moisissures mycotoxigéniques. Une incubation a ensuite eu lieu à différentes températures pendant 21 jours. Il résulte de l'étude que la croissance des moisissures a été complètement inhibée dans toutes les conditions étudiées avec Equisetum arvense (sauf dans une modalité à 30° où la croissance a diminué de 86%), mais que les résultats ont été moins probants avec Stevia rebaudiana.


Choix génétiques et conduites d'élevage : Résultats d'une enquête auprès d'éleveurs laitiers biologiques bretons
Stanislas LUBAC, Auteur ;
Ronan BOURDAIS, Auteur
Au cours du premier semestre 2010, Inter Bio Bretagne a mené une enquête destinée à comprendre comment les éleveurs laitiers biologiques cherchent à concilier efficacement leurs choix génétiques avec leurs conduites d'élevage et avec les principes de la bio (mémoire de Ronan Bourdais, ESA d'Angers). Si la Prim'Holstein reste très dominante, le cheptel laitier bio breton présente une forte diversité de races. Par ailleurs, le profil racial des troupeaux pourrait évoluer car près de la moitié des éleveurs de Prim'Holstein envisage de diminuer la proportion de cette race au sein de leur troupeau, voire de l'abandonner. En effet, cette race ne correspond pas facilement aux critères génétiques recherchés par les éleveurs bio bretons visant en priorité des animaux robustes qui valorisent bien les fourrages grossiers, qui repartent bien en production après un épisode de pénurie de fourrages ou de diminution de la qualité de celui-ci et dont les taux en matières utiles sont élevés (TP notamment). La filière biologique est trop petite pour espérer mettre en place des schémas de sélection spécifiques mais une recherche pourrait s'envisager en collaboration avec les systèmes herbagers.


Système multi-espèces : Des arbres fruitiers et des PPAM pour améliorer la production légumière
Adeline CADILLON, Auteur ;
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ;
Aude COULOMBEL, Auteur
Inspiré par de nombreux voyages, contacts et lectures, Cyril Fatoux, installé en Isère sur 4,3 ha, gère sa surface agricole en trois unités : maraîchage, prairies de fauche et pâture. La rotation s'étale sur 8 ans, avec 5 ans de légumes et 2 à 3 ans de prairies de fauche. La production est valorisée par la vente de paniers, les excédents étant vendus à des magasins Biocoop ou à la restauration. La plupart des interventions culturales sont gérées en traction animale, réalisée à l'aide de trois ânes. Les parcelles sont gérées en bandes séparées par des haies composites constituées d'arbres fruitiers, de petits fruits et de plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Ces haies ont pour objectif de créer un micro-climat favorable (brise-vent
), de favoriser la biodiversité (et d'héberger des auxiliaires), de fournir des éléments fertilisants (grâce au transfert de fertilité vertical) et de fournir un revenu complémentaire à celui des légumes. Les premières haies d'arbres fruitiers sont plantées tous les 20 m, avec une seule espèce par ligne mais plusieurs variétés pour étaler la production. D'autres haies ont ensuite été intercalées entre les premières, destinées à enrichir les parcelles en azote et composées de légumineuses arborescentes (acacia, robinier, albizzia
).


Légumier spécialisé ou céréalier diversifié en légumes de plein champ : deux métiers différents, une même motivation
Cécile BELIN, Auteur ;
Cécile PERRET, Auteur ;
Annie DESAILLY, Auteur
A partir du cas de deux producteurs du Loiret, cet article montre les différences possibles entre un légumier spécialisé et un céréalier diversifié en légumes de plein champ. Le premier dédie la grande majorité de sa SAU à la production de légumes, avec en moyenne sept espèces, alors que le second consacre moins de 20 % de ses surfaces à la culture de légumes, avec un nombre plus limité d'espèces. Les stratégies en termes de mécanisation ou de fertilisation sont différentes entre ces deux profils. Le légumier investit plus dans des machines très adaptées à sa production, alors que le céréalier diversifié sous-traite plus facilement certaines tâches comme l'effeuillage, ou encore sélectionne les espèces cultivées en fonction du matériel à sa disposition. Les stratégies de commercialisation sont aussi différentes. Mais malgré leurs différences, les deux producteurs présentés ici se retrouvent sur la motivation à cultiver du légume de plein champ, qu'ils désignent comme une « culture intéressante sur le plan technique et plus rémunératrice ».