- Titre :
- BIOFIL, N° 83 - Septembre / Octobre 2012 - Bulletin N° 83
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/09/2012
- Année de publication :
- 2012
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Indicateurs : Volailles de chair : Les élevages s'ajustent au marché
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Ces dernières années, la volaille de chair bio a motivé de nombreux opérateurs qui se sont lancés dans la mise en place d'ateliers d'élevage. Le nombre d'élevages a augmenté (+ 9% de 2010 à 2011), bien qu'au total, la production bio ne représente encore que 1% de la production nationale. Le premier semestre 2012 enregistre cependant un recul de la production, en lien avec une consommation en berne. Les opérateurs s'adaptent (augmentation des durées de vide sanitaire, arrêt ou réduction du développement des élevages
), sans souhaiter pour autant, pour la majorité d'entre eux, un assouplissement du cahier des charges. En France, un décret réduisant le GMQ à 27g/jour maximum (contre 35 actuellement) dans la définition des souches à croissance lente est en attente de publication.


Actualités régionales : Aquitaine : Arbio fête ses 10 ans
Myriam GOULETTE, Auteur
Arbio, Interprofession bio d'Aquitaine, a fêté ses 10 ans le 5 juin 2012. L'interprofession fédère aujourd'hui 102 organisations. Philippe Lassalle Saint-Jean, le Président, a lancé à cette occasion le label Territoire bio, destiné à récompenser et à valoriser les communes qui atteignent les objectifs du Grenelle de l'environnement, soit 6% de surfaces bio ou 20% de produits bio en restauration collective. Une charte d'appartenance à ce label et un kit d'outils de communication ont été mis en place. Par ailleurs, un Pôle aquitain sur l'agriculture biologique, soutenu par la Draaf (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) et le Conseil régional, a été lancé, avec un site Internet, www.agribio-aquitaine.fr.


Actualités régionales : Provence-Alpes-Côte-d'Azur : Mediterrabio dynamise la filière fruits et légumes de Provence
Aurélie THEPAUT, Auteur
Depuis 2009, 37 producteurs de fruits et légumes bio de Provence sont regroupés en association au sein de Mediterrabio, afin de construire une filière bio dans le Sud-Est. Tous les agriculteurs sont 100% bio et produisent 70 espèces de fruits et légumes et 360 variétés. Côté commercialisation, Mediterrabio formalise une relation étroite avec ProNatura qui anime le groupement et partage le président, Henri De Pazzis. Les exploitations s'étendent sur 22 ha en moyenne. Une planification a été mise en place pour répondre efficacement à la demande de la distribution. Mediterrabio accompagne également les agriculteurs nouvellement installés ou en conversion.


Actualités régionales : Haute-Normandie : Cultur'Bio : succès pour les premières rencontres
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Les premières rencontres Cultur'Bio, organisées par le Grab Haute-Normandie, en partenariat avec l'Inra, les Instituts techniques et les coopératives, se sont déroulées le 21 juin 2012 dans l'Eure. La filière bio était présentée dans son intégralité à travers divers ateliers, conférences, démonstrations
avec pour objectif d'inciter des agriculteurs conventionnels à se convertir. Ces derniers ont d'ailleurs représenté la moitié des 400 visiteurs présents.


Elevage laitier : pérenniser la filière de l'amont à l'aval
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Avec un nombre important de conversions des exploitations laitières à l'AB, les volumes de lait bio sur le marché devraient progresser de 43 % en 2013. C'est donc une période délicate que la filière va devoir gérer. Pour cela, et afin de maintenir les prix, le Cniel (Centre national interprofessionnel de l'économie laitière) a recommandé aux collecteurs de stopper momentanément les conversions. Cette consigne a été suivie par la majorité des laiteries, y compris Biolait qui a stoppé les nouvelles adhésions jusqu'en mars 2013, dans l'attente d'une meilleure visibilité de l'évolution du marché. Toutefois, l'accompagnement des candidats à la conversion continue car l'engagement dans l'AB nécessite parfois des changements profonds du système, pour lesquels la période réglementaire de deux ans peut paraître trop courte. Par ailleurs, les acteurs de la filière poursuivent leurs efforts pour optimiser et pérenniser les tournées, par exemple en s'appuyant sur des contractualisations longues avec les producteurs, comme Biolait. La recherche de nouveaux débouchés est également essentielle dans ce contexte. Un encart fait un point sur la contractualisation dans la filière lait bio, notamment via la création d'organisations de producteurs.


Grandes cultures : Pourquoi pas la Champagne-Ardenne ?
Frédéric RIPOCHE, Auteur
Le 19 juin 2012, la journée sur les grandes cultures, organisée par l'Agence Bio, en Champagne-Ardenne, a été l'occasion de faire le point sur la filière et de dresser des perspectives. Les grandes cultures françaises en bio ou en conversion représentaient 192 077 Ha en 2011, soit 1,6% de la SAU nationale. Pascal Gury, co-président de la commission bio d'Intercéréales, estime qu'il manque actuellement 35 000 ha de grandes cultures en France, protéagineux compris. Ainsi, des transformateurs (minoteries, fabriquants d'aliments pour animaux) importent des produits, tout en souhaitant développer l'approvisionnement en local. Par ailleurs, de nombreuses structures (coopératives, sociétés) se sont récemment lancées dans l'agriculture biologique et les opérateurs traditionnels de la bio s'inquiètent de ces arrivées dans la filière tout en souhaitant collaborer avec ces nouveaux venus.


Dominique Marion, président de la Fnab : "Donner une vraie impulsion à la bio"
Frédéric RIPOCHE, Auteur
Lors de son assemblée générale, les 29 et 30 mai à Argentan, dans l'Orne, la Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France (Fnab) a fait le point sur ses orientations. Son président, Dominique Marion, en retrace les grandes lignes : demande de création d'un comité interministériel sur l'AB ; de présence d'agriculteurs bio sur les listes des Chambres d'agriculture ; d'une politique de l'eau plus incitative ; proposition de dédier 20% des crédits de l'Inra à la bio et que les contributions volontaires obligatoires payées par les agriculteurs et les transformateurs bio retournent vers l'agriculture biologique ; opposition aux OGM et aux agrocarburants. Pour Dominique Marion, les paysans bio sont les « moteurs d'une nouvelle économie agricole, inscrite dans l'économie sociale et solidaire, dont les nombreux emplois sont non délocalisables. »


L'engagement d'Ecocert : Vers une économie "décarbonée"
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Pionnier dans la certification bio depuis 1991, Ecocert souhaite s'imposer comme un acteur engagé dans l'essor d'une nouvelle économie, respectueuse de l'environnement et de la santé, tant à l'échelle française qu'internationale. En tant qu'experte du domaine, l'entreprise a développé 15 référentiels privés allant dans ce sens (cosmétique, golf, détergents, peintures, intrants utilisables en bio, textiles écologiques
).


Tech & Bio Elevage et cultures associées
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Tech et Bio Grand Ouest, organisé les 6 et 7 juin 2012 à l'initiative des chambres d'agriculture des Pays de la Loire, a mobilisé la filière agricole, et notamment les éleveurs bio et conventionnels (ces derniers ont représenté la moitié des visiteurs environ). Louis Michel, producteur bio et vice-président de la chambre d'agriculture de Mayenne, a constaté que les techniques restent une priorité car les ateliers et les conférences concernés ont été très suivis (maîtrise des adventices, non labour
).


Tech & Bio viticulture : Des rendez-vous suivis
Myriam GOULETTE, Auteur
Des journées Tech et Bio viticulture ont été organisées, pour la première fois, en 2012, en Languedoc-Roussillon le 7 juin, en Gironde le 12 juillet et une troisième journée était prévue le 30 août dans le Val de Loire. Les nombreuses démonstrations de matériels, les ateliers techniques et les conférences ont été l'occasion de nombreux échanges. A noter que 3 des 4 rendez-vous Tech et Bio 2012 (un en élevage et 3 en viticulture) se sont tenus sur des fermes de lycées agricoles.


Le point avec Bureau Veritas : De nouvelles règles en alimentation animale
Gilles BILLON, Auteur
Le règlement d'exécution UE n° 505/2012, modifiant et rectifiant les règles d'alimentation des animaux biologiques incluses au règlement (CE) n° 889/2008, est paru le 15 juin au journal officiel de l'Union européenne. Les principales modifications sont les suivantes : - le pourcentage d'aliments produits sur la ferme est passé de 50% à 60% pour les herbivores et un minimum de 20% est désormais exigé pour les porcs et les volailles ; - les épices, herbes aromatiques et mélasses d'origine conventionnelle peuvent être utilisées en bio en cas d'indisponibilité sur le marché bio et si elles ne représentent pas plus de 1% de la ration ; - la possibilité d'introduire 5% d'aliments conventionnels dans la ration des monogastriques est reconduite mais limitée aux aliments riches en protéines ; - le logo bio peut être utilisé pour les aliments pour animaux mais seulement si tous les ingrédients d'origine animale et végétale qui le composent sont bio ; - la dérogation concernant l'utilisation de poulettes non bio est maintenue jusqu'au 31/12/2014.


Pôle bio du Massif Central : Des besoins de recherche identifiés
Aurélie BELLEIL, Auteur
Lors des rendez-vous du Pôle bio Massif Central du 18 juin 2012, les conseillers, chercheurs ou encore enseignants du Massif Central se sont concertés pour identifier les besoins de recherche en références liées à l'agriculture biologique. Trois thématiques sont apparues comme prioritaires : - la finition des animaux, les conditions pédoclimatiques de cette région étant difficiles pour la production de concentrés fermiers et les itinéraires techniques efficaces encore trop peu connus ; - la filière jeunes bovins, avec notamment le besoin de mieux valoriser les veaux rosés ou encore les barons (jeunes bovins de 14 à 16 mois) ; - la mutualisation des connaissances, qui permet à l'ensemble des acteurs de partager leurs connaissances et d'avoir une meilleure vision des thématiques de recherche étudiées par ailleurs. D'autres propositions de recherche sont listées dans un encart.


Alimentation animale : L'Ufab triture en local
Frédéric RIPOCHE, Auteur
L'Ufab (Union française de l'agriculture biologique), entreprise installée dans l'Ouest, a ouvert son unité de transformation de tourteaux aux visiteurs du salon Tech & Bio des 6 et 7 juin 2012, en Mayenne. Filiale du groupe Le Gouessant, les produits sont principalement destinés aux éleveurs du Grand Ouest, avec la volonté d'assurer traçabilité, qualité et proximité de l'approvisionnement. Cet article présente les activités de l'unité de transformation, en service depuis 2011 : extrusion et trituration de graines de soja, tournesol et colza bio. Les huiles produites sont valorisées en nutrition humaine et animale.


Hyacinthe Rousselet, de Châtelain en Mayenne : « L'herbe, sans rupture de stocks »
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Hyacinthe Rousselet, éleveur de vaches laitières en Mayenne, en agriculture biologique depuis 1997, présente la gestion de son élevage. En recherche d'autonomie et d'économie, l'éleveur dispose de 57 hectares de surfaces fourragères, dont plus de 90 % en prairies multi-espèces. Les autres surfaces sont destinées à la production de betterave fourragère et de mélanges céréales-protéagineux pour le troupeau, et de blé pour la vente. Hyacinthe explique que les sécheresses de 2010 et 2011 l'ont contraint à acheter fourrage et paille. Toutefois, les impacts économiques de ces années difficiles ont pu être maîtrisés grâce à une gestion serrée de la ferme.


Philippe Charles, de Montreuil-en-Auge dans le Calvados : « Econome pour être performant »
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Philippe Charles a converti son exploitation laitière à l'agriculture biologique en 1998. Soucieux de conduire un élevage rémunérateur dans le respect de l'environnement, Philippe Charles a fait le pari de l'autonomie, aussi bien au niveau de l'alimentation du troupeau qu'au niveau de la gestion globale de la ferme. Pour cela, il a adapté production laitière et chargement au potentiel du territoire. Aujourd'hui, ses résultats économiques sont très satisfaisants, notamment avec peu de charges opérationnelles (7 % du produit).


Maîtrise des adventices : Le défi de la propreté sur le rang
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
En grandes cultures biologiques, les méthodes de contrôle des adventices dans les inter-rangs sont connues et relativement efficaces. A l'inverse, la maîtrise des mauvaises herbes sur les rangs pose encore problème, notamment sur céréales à paille. Cet article, en s'appuyant sur les expériences d'agriculteurs, présente quelques solutions : faux-semis, écimage mécanique, écimage manuel, hersage en aveugle, passage de sarcleuse à doigts rotatifs, buttage sur le rang. Celles-ci sont plus ou moins efficaces selon les cultures, les types de sols travaillés et les adventices présentes, et chacun doit trouver la solution la plus adaptée à son système.


Construire des filières : Recherche légumes bio en circuits longs
Cécile PERRET, Auteur ;
Annie DESAILLY, Auteur
Dans le cadre du projet Casdar consacré aux légumes biologiques de plein champ, piloté par Bio Centre, les acteurs de la filière, des producteurs aux distributeurs, se sont retrouvés le 20 juin 2012. Cette journée était consacrée à l'état des lieux réalisé sur la filière et à l'échange sur ses atouts et ses faiblesses. La filière légumière bio est en progression, notamment en région Centre qui a connu en 2011 une progression de 31 % de ses surfaces. Aujourd'hui, les opérateurs de l'aval sont demandeurs en produits biologiques et locaux, et la filière doit encore se développer pour répondre à leurs besoins. Pour y parvenir, les acteurs présents lors de cette journée misent sur la synergie de leurs actions.


Films plastiques agricoles : Les enjeux du biodégradable
Gaëlle POYADE, Auteur
L'agriculture est une forte consommatrice de plastique, notamment pour les films utilisés pour pailler et protéger les cultures. Les films biodégradables représentent d'ores et déjà une solution intéressante face au problème de gestion des déchets après usage. Toutefois, certains écueils de ces matériaux à priori plus écologiques subsistent. Après un rappel de la réglementation en vigueur sur l'utilisation du terme « biodégradable », l'auteur soulève la question des matières premières utilisées. En effet, même si les films biodégradables apportent une réponse environnementale intéressante pour leur gestion en fin de vie, ce n'est pas forcément le cas pour leur fabrication : utilisation de matières premières non-renouvelables, matières premières d'origine végétale dont la production nécessite l'utilisation de surfaces nourricières
Des recherches sont actuellement en cours pour parfaire l'impact environnemental des paillages plastiques biodégradables. Concernant les films classiques, une filière recyclage présentée en encart se développe peu à peu.


Printemps 2012 : Des récoltes amputées
Myriam GOULETTE, Auteur
Au printemps 2012, les vergers ont dû faire face à deux accidents climatiques majeurs : un ensoleillement très faible pendant la floraison et un épisode de gel au 17 avril. Cela a entraîné un déficit de pollinisation important, avec des impacts sur les rendements. Toutefois, les dégâts ont été très variables selon les zones, les types de vergers (les vergers avec des rangées mono-variétés ont été plus touchés que les vergers où les variétés alternent à chaque rang), et le chargement en fruits des arbres en 2011 (les plus chargés l'an passé sont fragilisés). En encart, l'auteur présente la situation dans les vergers d'oliviers du sud-est de la France, lourdement touchés quant à eux par le gel de février.


Entretien du sol sous le rang : Des techniques alternatives à l'étude
Myriam GOULETTE, Auteur
En viticulture, le désherbage mécanique du rang est une opération coûteuse en temps, matériel et carburant. Le rendez-vous Tech&Bio du 7 juin 2012 a été l'occasion, pour les acteurs de la filière, d'échanger sur des techniques alternatives. Parmi celles-ci, la mise en place d'une flore sous le rang a été étudiée, mais les résultats ne sont pas encore complètement satisfaisants. En effet, la nécessité de trouver une plante suffisamment couvrante mais peu compétitive avec la vigne est un véritable casse-tête. Autre possibilité : la mise en place d'un feutre tissé, dont l'installation prend du temps mais qui demande peu d'entretien par la suite et qui peut se dégrader directement dans le sol. Enfin, l'auteur aborde la question des désherbants naturels, encore à l'étude et dont l'homologation ne concernerait pas la bio dans un premier temps. Un encart présente l'utilisation de la traction animale pour le travail dans les inter-rangs.


Dépérissement à phytoplasme du Stolbur : Lavande et lavandin sous haute surveillance
Myriam GOULETTE, Auteur
Le dépérissement à phytoplasme du Stolbur est une maladie bactérienne qui touche massivement les cultures de lavande et de lavandin, aussi bien en plaine qu'en montagne et aussi bien en agriculture conventionnelle que biologique. La bactérie responsable, dont le vecteur est la « cicadelle » Hyalesthes obsoletus, entraîne des dégâts importants, les producteurs étant parfois contraints d'arracher leurs plantations. Cet article apporte quelques éléments de réflexion sur les moyens de lutte possibles : sélection variétale, utilisation de plants sains, semis direct


Les Aliments Mercier : L'usine se consacre à la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ;
Philippe CALDIER, Auteur
La Ciab, Coopérative interdépartementale des aviculteurs du bocage, a racheté l'usine de production des Aliments Mercier, située en Vendée, ainsi que les trois usines d'aliments du volailler LDC. La multiplication de ses sites de production a ainsi permis à la coopérative de spécialiser l'usine des Aliments Mercier sur les produits bio, en facilitant ainsi la gestion des différentes matières premières. En 2012, la production d'aliments bio est de 14 000 tonnes, partagée entre les aliments pour volailles (70 %), pour porcs (20 %) et pour bovins (10 %). Les matières premières proviennent à 60 % des régions limitrophes (Pays-de-la-Loire et Charente) mais pour l'approvisionnement en soja, élément incontournable pour la ration des volailles, l'entreprise doit chercher plus loin, en privilégiant la production européenne.


Fabrication d'aliments : Cizeron Bio investit pour une bio durable
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Le fabricant d'aliments pour animaux Cizeron Bio, basé dans la Loire, a la volonté de développer sa gamme tout en diminuant son empreinte écologique. Pour cela, 1,4 million d'euros d'investissement sont prévus : augmentation des capacités de stockage, nouvelle tour de dosage permettant la réduction des déchets (emballages), panneaux photovoltaïques pour la production d'eau chaude nécessaire au process
Le pôle Recherche et Développement se concentre, quant à lui, sur des nutriments plus adaptés aux besoins des animaux (cameline, tourteau de sésame
).


Salon de l'herbe de Nouvoitou : (Ré) Implanter les prairies
Guillaume LE GONIDEC, Auteur
Les 23 et 24 mai 2012, s'est tenu, à Nouvoitou, en Ille-et-Vilaine, le salon de l'herbe. L'un des pôles de cette édition étant consacré à l'implantation des prairies. Cet article présente l'A-Airsem, semoir pour la réimplantation du constructeur Grégoire Agri. La déchiqueteuse pour litière proposée par le constructeur Bugnot est également décrite.


Dossier : Prairies
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Face aux aléas climatiques, ce dossier aborde divers points en lien avec la sécurisation des prairies, notamment : la diversification des ressources fourragères ; l'intérêt de rechercher la précocité ; des rappels sur l'entretien mécanique des prairies pour lesquelles, d'après diverses expérimentations, l'aération du sol n'est pas un plus ; des conseils face à la dégradation des prairies ; des exemples de mélanges en prairies temporaires, certains avec de la chicorée utilisable en pâture ou encore les mélanges Saint Marcellin, en pâture ou fauche, développés dans la Drôme pour faire face à des sécheresses à répétition. Ce dossier apporte aussi des exemples d'utilisations de sainfoin ou de lotier et présente les intérêts de la luzerne, ainsi que des conseils pour obtenir un bon foin de luzerne, conseils portant sur deux points clés : l'implantation et la récolte. Le dernier article de ce dossier porte sur les plus des andaineurs « soleil » par rapport aux andaineurs toupies pour la qualité des fourrages, les premiers étant moins agressifs et permettant, notamment, de mieux préserver les feuilles de luzerne au moment de la récolte.