- Titre :
- L'AUXILIAIRE BIO, N° 19 - Septembre 2012 - Bulletin N° 19
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/09/2012
- Année de publication :
- 2012
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
- En ligne :
- http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio
Dépouillements


Choisir l'Homéopathie pour son élevage
Marie BUARD, Auteur
Quelles sont les bases de l'homéopathie et comment un agriculteur peut s'emparer de cette médecine pour soigner ses animaux ? Parmi les principes de l'homéopathie, l'auteur présente la notion de similitude (une maladie provoquant tel ou tel symptôme sera soignée par un produit qui provoquerait chez un sujet sain les mêmes symptômes), le principe de dilution, le similium (le médicament unique pour un individu unique) ou encore le travail à faire sur les symptômes observés (leur nature, quand ils sont apparus
) afin de définir le bon remède. L'article se conclut sur l'existence de groupes d'éleveurs qui travaillent ensemble pour soigner leurs troupeaux par homéopathie.


Arboriculture : L'entretien du rang de plantation dans une noyeraie conduite en culture biologique
Stéphanie GAZEAU, Auteur
Le noyer est un arbre d'été : ses besoins en eau et minéraux sont élevés de mai à début juillet. De ce fait, l'entretien du rang en nuciculture biologique requiert une grande attention. Pour limiter la concurrence entre l'arbre et l'herbe, deux types de conduite sont privilégiés. L'enherbement total (spontané ou semé) en est un, mais n'est applicable qu'en situation où le stress hydrique est peu marqué. Pour l'entretien du rang et des inter-rangs, il est, dans ce cas, possible de faucher (par satellite escamotable au passage du tronc), de tondre, d'utiliser un rouleau (qui couche l'herbe) ou de faire pâturer les noyeraies. La seconde conduite, plus exigeante en temps, consiste à enherber les entre-rangs et à désherber mécaniquement le rang (sur 1 mètre de chaque côté de la ligne de plantation), et cela, de préférence en alternant les différents outils (dents, brosses, disques, rotatifs animés). L'article explicite les avantages et limites de chacun de ces outils, tout en signalant que l'outil idéal reste à inventer.


Maraîchage : SolAB, quelles données acquises sur les aspects agronomiques et la fertilité des sols en maraîchage ?
Jean-Michel LHOTE, Auteur
Le programme CASDAR SolAB sur la fertilité des sols a impliqué plusieurs filières (céréales, arboriculture...) et intervenants de différentes régions. En maraichage, 4 stations sont concernées. Cet article présente les résultats de l'ACPEL, en Poitou-Charentes (un site sableux, l'autre argilo calcaire). L'étude vise, d'une part, à étudier les conséquences sur la productivité et sur la fertilité des sols de la pratique en planches permanentes (PP) par rapport aux pratiques classiques (labour, rotobêche) et, d'autre part, à perfectionner les méthodes d'observations simplifiées de la fertilité des sols (test d'infiltration beer kan et test bêche ou d'observation de structure). Le suivi des critères de productivité montre une minéralisation azotée plus précoce et plus importante avec PP en situation sableuse. Concernant les comptages d'adventices, l'étude ne met pas en évidence de différences significatives selon les modalités. Les rendements sur PP sont (sauf exception) équivalents voire supérieurs à ceux en situation classique. Les PP permettent une meilleure organisation de l'assolement mais nécessitent des outils particuliers et une bonne connaissance de son sol. Quant à la fertilité des sols, plusieurs analyses ont été réalisées : biologique (Célesta), physique (via des profils culturaux et les méthodes simplifiées) ainsi que chimique (analyses sous différentes approches : classique, Hérody). Les différentes analyses et observations montrent que, sur les 4 ans de la durée de l'étude, la pratique de PP ne modifie pas radicalement les équilibres au niveau des sols. Par ailleurs, deux nouveaux outils d'appréciation de la fertilité de sols ont été testés : le test bêche et l'infiltrométrie de type beer kan. Les essais ont permis d'attester de leur facilité de mise en uvre et de mettre en avant certaines limites (temps passé et conditions de terrain pour le test beer kan, interprétation des résultats dans les deux cas...).


Dossier Grandes Cultures : Des rendements nettement supérieurs aux années précédentes
Jérôme TRUTEAU, Auteur ;
Julien BERNARDEAU, Auteur ;
Thierry QUIRIN, Auteur
Depuis 2006, plusieurs variétés de blé, triticale et orge d'hiver sont testées sur différents sites du Poitou-Charentes. Cet article fait le point sur les résultats de la campagne 2011-2012. En 2012, les conditions climatiques auront permis une bonne implantation, un développement précoce, puis un bon remplissage des grains. Les rendements, homogènes et non affectés par les maladies présentes, auront été supérieurs à ceux des années précédentes : 40 qx/ha en moyenne pour le triticale et l'orge d'hiver (30 en 2011) et 30 qx/ha pour le blé tendre (20 en 2011), et ce, avec un taux de protéines moyen supérieur à l'année précédente. Les prix des céréales ont été similaires à ceux de la campagne précédente. Un détail des résultats (rendement, taux de protéines, couverture relative et hauteur moyens d'une quinzaine de variétés) est présenté pour le blé tendre des stations de Vandré (17) et d'Archigny (86). Des préconisations sont ensuite répertoriées pour ces mêmes variétés : productivité, teneur en protéines, compromis rendement protéines, précocité, morphologie, sensibilité aux maladies, situations pédoclimatiques, régularité. Une synthèse pluri-annuelle des rendements des essais depuis 2006 (et 2007) est présentée pour les Terres d'Aubue (86) et les Terres de Groies (17). Des préconisations sont fournies pour chacune des variétés étudiées, avec des variétés confirmées (Attlas, Arezzo, Renan, Saturnus, Chevalier, Pireneo, Aerobic et Midas), d'autres à développer (Acoustic, Aligator, Athlon) et d'autres à suivre.


Viticulture : Reconnaissance des cicadelles de la vigne au stade larvaire
Léa DUFFAU, Auteur ;
Audrey BOURLON, Auteur ;
Nicolas AVELINE, Auteur ;
ET AL., Auteur
Cette fiche propose des critères de reconnaissance au stade larvaire des cinq espèces de cicadelles majoritairement présentes dans les vignobles du Sud-Ouest : cicadelle verte (CV), italienne (CI), de la flavescence dorée (CFD), pruineuse (CP ou Metcalfa pruinosa) et Phlogotettix cyclops (PC). Des critères morphologiques sont exposés : couleur (CV : du vert au rose, CI : blanchâtre à jaunâtre, CFD et PC : présence de deux tâches noires sur le dernier segment du corps) et taille (CV : entre 0,7 mm et 2 mm, CFD : jusqu'à 5 mm, etc.). Les modes de déplacements sont indiqués (en crabe pour la CV, en ligne droite pour la CI, en sautant pour la CFD, etc.), ainsi que les cycles de vie (nombre de générations par an 1 à 3 -, etc.). Cette fiche donne également la description des dégâts qu'elles peuvent engendrer (CI : non significatifs, PC : non connus, CV : diminution de la surface foliaire, CFD : transmission de la flavescence dorée conduisant au dépérissement de l'ensemble du plant, CP : développement de pourriture acide liée au miellat rejeté).