- Titre :
- BIOFIL, N° 84 - Novembre / Décembre 2012 - Bulletin N° 84
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/11/2012
- Année de publication :
- 2012
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Viticulture : L'élan des conversions est plus modéré
Myriam GOULETTE, Auteur
La viticulture biologique française a connu un essor très fort ces dernières années, avec de nombreuses conversions avant 2012. En effet, les surfaces viticoles bio ont quasiment triplé en quatre ans et fin 2011, les surfaces en conversion (32 393 ha) étaient plus nombreuses que les surfaces certifiées (28 662 ha). Toutefois, en 2012, les acteurs de la filière observent tous une forte diminution de cet engouement pour la conversion des vignes. Dans cet article, Didier Jammes et Sébastien Bonduau, chargés de mission respectivement à Bio de Provence et à l'Association interprofessionnelle des vins bio du Val de Loire, apportent leur analyse de la situation.


Bretagne : Nouveau coup de pouce d'Innova'Bio !
Frédéric RIPOCHE, Auteur
Cet article présente les lauréats du concours Innova'Bio de 2012, récompensés lors du salon La terre est notre métier de Guichen. Le premier prix a été décerné à Biopousses, une couveuse qui aide les candidats à l'installation en maraîchage bio à parfaire leur formation sur le terrain. La SARL L Chanvre, qui a reçu le second prix, a mis au point un procédé de décortiquage de la graine de chanvre qui permet de préserver ses qualités nutritionnelles et, pourquoi pas, de l'utiliser en alimentation humaine. Enfin, les jeunes entrepreneurs de l'entreprise Terrateck ont obtenu le troisième prix pour leurs outils innovants destinés au maraîchage biologique.


Ile-de-France : Nouvel élan pour la luzerne
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Dans la zone de grandes cultures d'Ile-de-France, la luzerne présente des atouts incontestables dans les systèmes sans élevage, notamment en agriculture biologique. Cependant, pour une mise en culture de façon plus large, les agriculteurs doivent encore faire face à certains problèmes techniques et à un manque de débouchés. De leur côté, les usines de déshydratation recherchent aujourd'hui de la matière première après l'abandon de la luzerne par de nombreux agriculteurs conventionnels (plus de subventions directes à la déshydratation). Ainsi, elles ont fait le choix d'élargir leurs zones de collecte et offrent dès lors de nouvelles perspectives pour les agriculteurs biologiques de la région qui souhaitent cultiver de la luzerne. Thierry Legris, céréalier bio dans les Yvelines, témoigne : l'introduction de luzerne dans son assolement va lui permettre de réduire sa dépendance aux intrants.


Aquitaine : Pour un développement des Maisons des semences paysannes
Myriam GOULETTE, Auteur
Fin septembre 2012, Bio d'Aquitaine et le réseau Semences paysannes ont organisé les Rencontres internationales des Maisons des semences paysannes. 300 professionnels, de 15 nationalités différentes, se sont ainsi réunis pour échanger sur les modes d'organisation collective permettant de gérer la biodiversité cultivée. Tous, d'où qu'ils viennent, ont identifié la réglementation comme le principal frein au développement des semences paysannes. Une journée était également ouverte au grand public et a attiré 700 à 800 personnes.


Gilles-Eric Séralini, chercheur biologiste : Le maïs OGM NK 603 et le Roundup sont tumorigènes
Anne-Françoise ROGER, Auteur
Le 19 septembre 2012, le chercheur biologiste Gilles-Eric Séralini a publié, dans la revue Food and Chemical Toxicology, les résultats d'une étude de deux ans réalisée sur le maïs OGM NK 603 et le Roundup qui lui est généralement associé. Dans cette interview, le biologiste explique pourquoi il a mené cette étude et décrit les éléments qui la distingue de celles menées par ailleurs sur la même thématique. Un encart présente le film « Tous cobayes ! » de Jean-Paul Jaud, qui a suivi Gilles-Eric Séralini pendant les deux ans de l'étude, caméra au poing.


Space à Rennes : Le défi du 100 % bio en nutrition animale
Frédéric RIPOCHE, Auteur
D'ici le 1er janvier 2015, les éleveurs biologiques de porcs et de volailles devront nourrir leurs animaux avec une alimentation 100 % biologique. Cette obligation, dont l'échéance a été repoussée de deux ans, fait l'unanimité mais est source de nombreuses questions et inquiétudes. 130 personnes se sont réunies à la conférence organisée au Space, en 2012, par l'association Bio des Régions Interprofessionnellement Organisées (Brio), pour en parler. Les verrous à faire sauter concernent notamment la production locale d'aliments protéiques, celle-ci devant permettre de produire des animaux conformes aux exigences de la filière. Depuis juin 2012, les éleveurs de monogastriques bio sont d'ailleurs tenus de produire eux-mêmes 20 % de l'alimentation de leur cheptel, premier pas vers la mise en culture de céréales et/ou protéagineux sur les élevages. Les enjeux financiers d'une alimentation 100 % bio des élevages monogastriques et les possibilités de produire du soja bio en France sont également abordés dans l'article.


1ère conférence internationale sur le riz bio : Une moisson innovante
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
La première conférence internationale sur le riz biologique, organisée en août 2012, à Montpellier, a été l'occasion de faire un tour d'horizon de cette culture, avec des participants du monde entier. Si, en Camargue, 6 % de la surface rizicole est bio, la certification de cette culture est minoritaire à l'échelle mondiale (moins de 0,5 %), notamment à cause de coûts de certification trop élevés. La riziculture est très diversifiée à travers le monde, et, comme le souligne Marc Dufumier, il faut rechercher les conditions techniques et socio-économiques adaptées à chaque contexte. L'article décrit notamment le mode de culture appelé SRI, pour Système de Riziculture Intensive, aussi utilisé en AB, ainsi que l'introduction de canards dans les rizières pour le désherbage. En effet, la gestion de l'enherbement est considérée partout comme la principale difficulté technique liée à cette culture en bio.


Collecte bio de grains : Le marché se cherche
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Cet article présente la situation du marché français des grains biologiques, céréales et protéines, pour l'année 2011-2012. La production de céréales bio est à la hausse en France. Le blé tendre notamment a connu une évolution de volume de plus de 25 % entre la campagne 2010-2011 et la campagne 2011-2012, selon Intercéréales bio. Autre particularité de l'évolution du marché, les approvisionnements semblent s'être relocalisés sur le territoire français. Par ailleurs, la flambée des prix sur le marché des céréales conventionnelles inquiète les opérateurs bio, qui souhaitent voir les prix se stabiliser sur cette filière encore fragile. Du côté des protéagineux, les mauvaises récoltes de pois et féverole et la hausse des prix du tourteau de soja sont également perturbants pour la filière bio.


Lutte contre le mildiou : Le cuivre affirme ses exigences
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
2012 a été une année difficile à gérer pour les viticulteurs, qui ont dû faire face à des conditions climatiques très favorables aux maladies, notamment le mildiou et l'oïdium. En viticulture biologique, l'efficacité des moyens de lutte à base de cuivre ou de soufre pose encore question et certains viticulteurs en conversion avouent avoir abandonné le bio pour cette année. Cela reflète l'importance de l'expérience des agriculteurs. En effet, les viticulteurs proches de l'Atlantique, qui ont été fortement touchés en 2007, ont su mieux réagir en 2012, et ce, dès l'apparition des premiers symptômes. Nathalie Dallemagne, conseillère technique à la Cab des Pays-de-la-Loire, souligne l'importance d'une bonne connaissance des stades de végétation et de la météo pour une utilisation optimale de traitements à base de cuivre et notamment pour le choix de la forme de cuivre à utiliser. Après une année comme 2012, les viticulteurs redoutent une éventuelle réduction des doses de cuivre métal autorisées par la réglementation (4 kg/ha non-lissé au lieu de 6 kg/ha sur 5 ans actuellement).


Fruits et légumes méditerranéens : Uni-Vert, l'atout d'une coopérative
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Au sein de la coopérative de fruits et légumes Covial, la filiale bio Uni-Vert a été créée en 1991. De deux producteurs à sa création, Uni-Vert compte en 2012 une vingtaine d'agriculteurs dans ses rangs, et soutient environ 90 emplois (34 à la coopérative et 57 sur les exploitations agricoles). Cet article retrace l'histoire et décrit le fonctionnement de cette coopérative, pionnière dans le développement des filières maraîchères et fruitières biologiques du Gard. Avec une offre de produits variée et une diversité de clients en France et à l'étranger (grossistes, magasins spécialisés, GMS, restauration collective), Uni-Vert attire les candidats à la conversion, notamment ceux travaillant déjà avec la coopérative Covial.


Synabio : L'aval s'implique dans le nouveau plan bio
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
L'essor de la bio dépend aussi du dynamisme des transformateurs et des distributeurs, comme l'a réaffirmé le Synabio (syndicat national des professionnels de l'aval de la filière bio) lors de son assemblée générale le 20 septembre 2012. Le nombre de PME françaises opérant en bio a augmenté de 16% entre 2010 et 2011. Au total, la filière compte 8 740 préparateurs, dont la moitié en boulangerie et terminaux de cuisson. Parmi eux, quelque 300 acteurs sont leaders, souvent investis depuis plus de 15 ans dans le secteur et transformant la majorité des produits biologiques. Le Synabio regroupe plus de 250 marques de produits certifiés et 120 adhérents parmi lesquels 5 associations régionales. Selon Cecile Lepers, la déléguée générale du Synabio, la représentativité de ce dernier peut être estimée à plus de 60% du secteur. Une démarche de progrès par autodiagnostic « Bioentreprisedurable », encadrée par le Synabio, a été mise en place avec la création d'une marque et d'un logo. Par ailleurs, le Synabio participe au Comité de pilotage du nouveau Plan national de développement de l'agriculture biologique, qui doit sortir dans 9 mois. Dans ce cadre, il a transmis au ministère de l'Agriculture une première liste de 13 propositions.


Le point avec Certipaq : Que signifie "sans OGM" ?
Gwénaël LEREBOURS, Auteur
Les opérateurs bio doivent s'assurer que les produits non bio qu'ils utilisent, à l'exception des médicaments vétérinaires, ne sont pas des OGM ou des produits obtenus à partir d'OGM ou par des OGM, en effectuant une analyse du risque OGM pour leur activité. Une denrée alimentaire ou un aliment pour animaux ne peut pas faire référence à l'agriculture bio dès qu'un des ingrédients utilisés est constitué de plus de 0,9% d'OGM. Dans le cas de présence d'OGM inférieure à 0,9%, s'il ne peut être prouvé que la contamination est fortuite ou techniquement inévitable, le produit dans lequel ont été détectés des OGM (même à 0,1%) ne peut pas être étiqueté comme bio. Les ingrédients d'origine végétale peuvent porter la mention « sans OGM » s'ils sont issus de matières premières contenant de façon fortuite et techniquement inévitable au maximum 0,1% d'OGM. A noter qu'un ingrédient végétal bio ne peut être automatiquement étiqueté sans OGM car la réglementation bio ne garantit, en cas notamment de contamination fortuite, qu'une absence d'OGM à hauteur de 0,9%. Un ingrédient bio d'origine animale peut préciser « nourri sans OGM (


Le chanvre en Bretagne : Un intérêt grandissant
Gaëlle POYADE, Auteur
La France est le premier producteur de chanvre en Europe avec 10 000 hectares par an environ, dont 10 % en AB. L'intérêt pour cette plante grandit car elle est de culture aisée (même si la récolte est délicate), elle est un excellent précédent pour une céréale avec un fort pouvoir nettoyant (lutte contre le chiendent et le rumex) et présente de nombreux débouchés pour la fibre ou la graine (matériaux de construction, textiles, plasturgie, cosmétique, alimentation humaine
). En AB, la richesse importante de la graine en certains acides gras saturés fait du chanvre une piste intéressante pour une alimentation animale 100 % bio. Les principaux éléments techniques à retenir pour cultiver cette plante sont présentés.


Poules pondeuses : Quelles évolutions en élevage ?
Frédéric RIPOCHE, Auteur
Cet article s'appuie sur des témoignages, notamment d'éleveurs de poules pondeuses biologiques, et les résultats issus d'un suivi sur près de 10 ans de 13 élevages du grand Ouest Français pour présenter les principaux facteurs expliquant les améliorations observées dans cette filière. La génétique a permis en particulier d'allonger la persistance de la ponte ou d'accélérer la montée du poids des ufs en début de ponte. L'alimentation a aussi permis de gros progrès, avec le développement de formulations plus adaptées après les années 2000. Par contre, la variabilité, notamment en termes de poids des poulettes achetées, est un facteur parfois pénalisant. La qualité de l'eau ou du bâtiment sont aussi des facteurs influant sur les résultats de ces élevages. Cependant, face à l'obligation qui sera faite pour tous, à partir du 1er janvier 2014, d'une densité de 6 poules / m², de nombreux éleveurs s'inquiètent : les lots seront plus petits, donc moins économiquement rentables et les bâtiments devront évoluer. Le risque de voir se développer de très gros élevages n'est pas négligeable, avec la question alors du lien au sol. A cela s'ajoute la question de l'alimentation 100 % bio qui risque d'amener, notamment, une augmentation du prix des aliments et une baisse de la production.


Prairies permanentes : Une richesse à valoriser
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Les prairies permanentes ont fait l'objet d'un projet Casdar de 2008 à 2010 visant à établir de nouveaux repères pour mieux estimer le potentiel agronomique de ces prairies, leur mode d'exploitation ou encore leurs valeurs fourragères. Bien les connaître permet de bien les exploiter, en complément des prairies temporaires, et ainsi, pour un éleveur, de renforcer son autonomie alimentaire ou encore sa capacité à faire face aux aléas climatiques.


Dossier : Vin bio
Myriam GOULETTE, Auteur ;
Martine COSSERAT, Auteur
Harmonisation des pratiques, meilleure cohérence pour le consommateur
: la filière vin bio se réjouit de l'adoption d'un règlement européen sur la vinification. Fruit d'un long travail de recherche et d'un compromis difficile à négocier entre les 27 pays européens, ce texte prend maintenant forme sur le terrain. Le programme de recherche Orwine, mené de 2006 à 2009, a recueilli et apporté de nombreuses connaissances techniques pour établir ce règlement. Ce règlement tombe bien puisque les surfaces viticoles bio ont presque triplé en 4 ans, atteignant 7.4 % du vignoble national fin 2011. Sur le terrain, l'interprétation du texte soulève forcément déjà quelques questions, comme en témoigne la tournée des chais réalisée par un vinificateur en Dordogne et présentée ici. C'est le cas des enzymes en vinification : le règlement les autorise pour la clarification seulement ; or, elles ont toutes aussi plus ou moins une activité secondaire d'extraction. Face à la mise en place de cette filière vin bio, aujourd'hui, une des inconnues reste le marché. Cependant, la réglementation ouvre la voie à une communication cohérente de la vigne à la bouteille pour une meilleure information des consommateurs. Autre atout, alors que le conventionnel passe à 80 % par la GMS, la filière bio se déploie dans une large diversité de circuits de vente, tous en croissance, et ayant chacun un poids significatif et des attentes multiples. Deux témoignages de cavistes clôturent cet article, rappelant l'importance pour les vignerons d'exprimer leur terroir, de faire passer un message et de faire le lien entre la vigne et le vin.


Betterave de plein champ : Focus sur le coût de production
Myriam GOULETTE, Auteur
Dans la région Centre, la demande en betteraves rouges est supérieure à la production locale. Pour donner des repères aux candidats tentés d'introduire cette culture dans leurs rotations, son coût de production a été décortiqué dans une fiche technique très complète, rédigée dans le cadre d'un projet Casdar et présentée ici. Les chiffres résultent des données recueillies auprès de producteurs des régions Centre, Nord, Picardie et Bourgogne. Ces chiffres sont à nuancer car certains postes sont soumis à de fortes variations en fonction des années, de l'exploitation ou du contexte économique. On notera en particulier que la réussite de la culture passe par la maîtrise du désherbage, du stockage, mais aussi par la qualité du semis.


Ancrée dans le passé : La châtaigne a de l'avenir
Myriam GOULETTE, Auteur
Le 7 septembre 2012, une journée technico-économique a été organisée sur la châtaigne par Interbio Limousin, la Chambre d'agriculture de la Haute-Vienne et le PNR. Au début du 19ème siècle, le potentiel de production du Sud-Ouest s'étalait sur 100 000 hectares. En France, aujourd'hui, les surfaces totales bio et conventionnelles de châtaigneraies atteindraient environ 7500 ha. 41 % des surfaces de châtaigneraies exploitées sont en bio ou en conversion. Et côté demande, la France importe 4000 tonnes de châtaignes conventionnelles de Chine. Aussi, afin de développer la filière châtaigne bio, un projet a été mis en place sur 5 ans, le but étant de réhabiliter 20 000 arbres d'ici 2015 au sein d'anciennes châtaigneraies en Dordogne, Limousin et Charentes. Il s'agit de nettoyer le sol, d'élaguer les arbres, voire de re-greffer
Il apparaît ainsi que des hectares de vieilles châtaigneraies aujourd'hui abandonnées pourraient fournir la demande.


Orge : Une culture « sociable »
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Même si l'orge n'est pas un aussi bon « tuteur » que d'autres céréales comme le triticale ou l'avoine, en raison d'une taille plus courte et d'un port souvent affaissé à la récolte, elle peut néanmoins être associée à d'autres espèces. Ainsi, le mélange orge-pois (fourrager ou protéagineux) donne satisfaction sous réserve de bien doser les deux espèces pour éviter la verse. La difficulté avec ce mélange est qu'il faut trouver un pois assez résistant aux maladies et peu sensible à la verse et une orge relativement haute. Les rendements moyens se situent autour de 40 q avec des extrêmes allant de 25 à 45 q et une propreté satisfaisante. Une variante également pratiquée est le mélange orge-avoine-pois qui donne un concentré intéressant et permet ainsi de se passer de soja. L'orge-lupin est également pratiqué, avec des rendements entre 25 et 45 q. A noter que le mélange orge-lin donne toutefois des résultats peu concluants.


Cultiver l'orge : Une céréale secondaire de 1ère importance
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Céréale rustique et bénéficiant de nombreux débouchés, l'orge est la troisième céréale emblavée en bio après le blé et le maïs. Cette culture offre de nombreux atouts : moindre salissement, implantation de luzerne possible sous son couvert, récolte précoce autorisant parfois l'implantation d'une culture dérobée, faibles besoins en azote, très bon comportement, même en situation très séchante, culture jugée moins technique à produire... Des agriculteurs témoignent. Les rendements obtenus sont situés entre 35 et 50 q et sont très réguliers. L'orge est notamment bien cultivée pendant la période de conversion. Un zoom est également fait sur l'orge de brasserie, qui reste encore un marché confidentiel.