- Titre :
- L'AUXILIAIRE BIO, N° 22 - Mars 2013 - Bulletin N° 22
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/03/2013
- Année de publication :
- 2013
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Dossier Maraîchage : Essais variétaux 2012 à l'ACPEL : Le comportement de la laitue de plein champ - créneau printemps - été
Benoît VOELTZEL, Auteur ;
ACPEL, Auteur
La laitue de plein champ étant une production importante pour les maraîchers bio en Poitou-Charentes, la réussite de cette culture est essentielle. Des essais ont été mis en place pour évaluer, parmi les variétés de laitues disponibles en bio, le comportement agronomique, ainsi que la tolérance au mildiou de cultivars permettant une production plein champ au printemps et en été. Les variétés sont comparées sur des critères agronomiques tels que le rendement, la vitesse de croissance et l'homogénéité dans la parcelle, l'aspect général de la plante, l'aspect de la pomme et de la robe, la résistance au mildiou et au puceron et l'aspect sanitaire global. Les atouts et contraintes de chaque variété sont présentés, ainsi que les variétés qui seront re-testées ou non. Les résultats ne constituent pas une préconisation.


Grandes Cultures : Choix des espèces de céréales implantées à l'automne en mode de production biologique
Julien BERNARDEAU, Auteur
Cet article fait le point sur les espèces de céréales implantées à l'automne, en Poitou-Charentes, en bio, suite à 10 années d'expérimentations. Il apparaît que le triticale affiche un gain de rendement de 17.2 % en moyenne sur 2007-2012 par rapport au blé tendre fourrager. Sur cette même période, l'orge d'hiver affiche un gain de productivité de 14.5 % par rapport à la variété de blé tendre Attlass. Au niveau économique aussi, l'avantage est donné au triticale, puis à l'orge d'hiver. D'autre part, on observe globalement un très bon comportement de ces deux espèces en bio (rusticité, concurrence face aux adventices
). Concernant le blé tendre, on observe une différence de +23.3% de rendement sur 10 ans pour la variété Attlass par rapport à Renan. Le choix du compromis avec une variété type Renan à rendement et teneur en protéines moyens ne semble pas forcément être la stratégie la plus pertinente. Des essais plus récents montrent aussi que le seigle tire son épingle du jeu et que l'épeautre a un bon comportement. L'avoine, semble par contre en retrait.


Elevage : Agneaux bio : développement concerté et durable de la production d'agneaux biologiques
Denis GEORGET, Auteur
Le CASDAR "Agneaux Bio" est un projet de recherche et de développement multi-partenarial piloté par l'ITAB (2013-2015). Il rassemble des organisations professionnelles agricoles, des instituts techniques, des organismes de recherche et des établissements d'enseignement supérieur. Parmi les objectifs, le principal enjeu consiste à développer une filière d'agneaux biologiques française dynamique, performante et durable. Parmi les résultats, sont attendus un observatoire national, la mise en place d'un réseau d'élevage d'agneaux biologiques par grand bassin de production... En Poitou-Charentes, Agrobio suivra 5 fermes ovines réparties sur le territoire, spécialisées ou mixtes, avec une dominante filière longue.


Viticulture : Maladies du bois
Karine TROUILLARD, Auteur
En conventionnel comme en bio, il n'y a aujourd'hui aucune spécialité commerciale homologuée pour lutter contre les maladies du bois en viticulture : l'Esca ou le BDA (Black Dead Arm). Il s'agit donc de mettre en oeuvre plusieurs méthodes de lutte prophylactiques : choix de porte-greffes vigoureux au niveau du développement racinaire, raisonner les apports d'azote, adapter la taille d'hiver... Les moyens de lutte à venir concerneraient la lutte biologique, la sélection génétique de matériel végétal moins sensible parmi les cépages existants... Dans le cadre du congrès de la fédération française de la pépinière viticole, Valérie Hofstetter, chercheuse suisse à la station de recherche Agroscope Changins, a annoncé que l'Esca ne serait pas dû à des champignons. En partenariat avec l'université de Reims, le département de biologie végétale de l'université de Fribourg (Suisse) travaille sur l'origine des symptômes du BDA, facilement confondu avec l'Esca : Eliane Abou-Mansour, en thèse à Fribourg, a engagé des travaux.