- Titre :
- CULTIVAR, N° 36 - Janvier 2013 - Bulletin N° 36
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/01/2013
- Année de publication :
- 2013
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Produits de biocontrôle : Promouvoir l'accès au marché
Sophie SIMONIN, Auteur
Les produits de biocontrôle sont des médiateurs chimiques, des micro-organismes, des substances naturelles et des macro-organismes. Afin de faciliter leur accès au marché, des notions de base ont été introduites par le biais du règlement RCE 1107/2009, entré en vigueur en juin 2011. La notion de substance de base définie comme non préoccupante et non nocive correspond, entre autres, aux denrées alimentaires. Elles sont, ainsi que les produits composés uniquement de substances de base, exemptées d'autorisation de mise sur le marché (AMM), sauf pour une utilisation en tant que produit phytopharmaceutique. La notion de substance à faible risque, quant à elle, est soumise à AMM, mais avec une instruction rapide de la demande (120 jours au lieu de 12 mois habituellement). Enfin, les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) ne sont pas soumises aux procédures d'autorisation classiques si elles ne sont composées que de substances de base et/ou de substances à faible risque.


Plantes à parfum, aromatiques et médicinales : Des signaux favorables à la production
Danielle BODIOU, Auteur
En France, 38 000 hectares sont destinés à la culture de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), dont 12 % sont certifiés en agriculture biologique. La production est relativement variée, avec environ 120 espèces cultivées, et connaît une évolution globale à la hausse. Malgré le fait que les PPAM soient une culture de diversification pour les trois quarts des producteurs, la filière est relativement bien structurée, avec une vingtaine d'organisations de producteurs, des organismes techniques et des organismes de développement dédiés, ainsi que des débouchés dans divers secteurs (agroalimentaire, pharmacie, parfumerie, cosmétique
). Aujourd'hui, l'offre en plantes d'origine française est insuffisante pour combler la demande croissante des acheteurs, à la recherche de qualité, de traçabilité, d'une diminution de leur bilan carbone et d'une sécurité d'approvisionnement. Parmi les défis à relever pour la filière, surpasser la concurrence devient essentiel, d'une part aux champs avec les céréales (qui présentent des systèmes plus économes en main d'uvre), et d'autre part dans l'industrie avec les molécules de synthèse (qui remplacent le lavandin dans les lessives par exemple).


Moisson : Cinq alternatives pour récupérer la menue paille
CULTIVAR, Auteur
Lors des travaux de moisson des céréales, la concentration des menues pailles sous l'andain peut poser des problèmes, notamment dans des systèmes en techniques culturales simplifiées (présence de graines de la culture précédente et de graines d'adventices). Une solution repose sur la possibilité de récupérer ces menues pailles, et pour cela, plusieurs fabricants de machines agricoles commencent à faire des propositions. Thiérart et Thiévin, par exemple, ont mis au point différents systèmes permettant de concentrer les menues pailles sur ou dans l'andain, ce qui permet de les incorporer aux balles lors du pressage. La menue paille peut aussi être récupérée indépendamment en étant dirigée vers une trémie supplémentaire ou une remorque, solutions qui peuvent toutefois présenter certaines contraintes en termes de report de charges ou de maniabilité. Thiérart est notamment spécialisé dans des solutions de récupération et de valorisation des menues pailles (paillage, alimentation animale
).


Lutte contre l'érosion : Agriculteurs et collectivités main dans la main
Hélène GRARE, Auteur
Dans le Bas-Rhin, certaines zones sont particulièrement sensibles aux épisodes orageux dont les fortes pluies provoquent des coulées d'eau boueuse. C'est notamment le cas sur la commune de Soultz-sous-Forêts, touchée quatre fois entre 2000 et 2012. Pour limiter la forte érosion qui découle de ces phénomènes météorologiques, apparaissant au printemps alors que le maïs est trop petit pour limiter les écoulements, la commune a pris des dispositions en concertation avec les agriculteurs et la Chambre d'Agriculture. Ainsi, 4 kms de bandes enherbées et 26 fascines (écran de branchage en travers du ruissellement) ont été implantés avec le soutien financier de l'Agence de l'Eau, du Conseil Général et de la commune. Côté agriculteurs, la mise en place concertée d'un assolement est réalisée et certains sont passés en non-labour. Les parcelles de Christophe Haas, conduites en techniques culturales simplifiées, ont en effet été beaucoup moins impactées par les pluies torrentielles du printemps 2012 que les parcelles voisines.


Festival du NLSD 2012 : Dynamiser les systèmes céréaliers avec l'élevage
Cécile WALIGORA, Auteur
Cet article présente les interventions de conférenciers étrangers lors de la 14ème édition du Festival NLSD (Non-Labour et Semis Direct), qui s'est tenue le 19 septembre 2012, au lycée agricole de Marmilhat (Puy-de-Dôme). Jay Fuhrer, agronome américain, a notamment rappelé les principes permettant de favoriser un système sol-plante dynamique : couvert végétal, diversité des cultures, présence d'élevage
Concernant ce dernier point, il a notamment présenté le mob grazing, le pâturage d'une petite surface par un nombre important d'animaux et en un temps limité, apportant aux sols et à ses micro-organismes de nombreuses déjections avec un niveau de piétinement acceptable. York Bayer, spécialiste allemand de la fertilisation, a abordé les questions d'équilibre minéral dans le sol et la loi des maximums qui l'accompagne. Marie-José Blazian, quant à elle, a partagé les expériences des adhérents d'Agro d'Oc en termes de non-labour et de couvert végétal.


Dossier - Gaz à effet de serre : Le monde agricole se mobilise !
Catherine MILOU, Auteur ;
Hélène GRARE, Auteur
Avec la prise en compte du réchauffement climatique et de divers impacts des activités humaines, les notions relatives à l'environnement sont de plus en plus présentes dans le monde agricole, de l'amont à l'aval. Incités par la réglementation mais aussi par l'impact sur leur image de telles démarches, les organismes stockeurs effectuent des diagnostics environnementaux ou énergétiques de leur structure et mettent en place des plans d'action. A l'échelle des exploitations agricoles, les enjeux concernent plus particulièrement les économies de carburant et l'optimisation de la fertilisation azotée, avec des impacts agronomiques mais aussi économiques et de gestion globale des systèmes. La démarche entreprise sur le long terme par la Coopérative de Boisseaux, coopérative céréalière située dans le Loiret, est présentée plus en détail.