- Titre :
- ARBORICULTURE FRUITIERE (L'), N° 668 - Septembre 2012 - Bulletin N° 668
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/09/2012
- Année de publication :
- 2012
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Vente directe : Le distributeur automatique, pour y goûter
L'ARBORICULTURE FRUITIERE, Auteur
La société Didier Filbing Distribution vend des distributeurs de fruits et légumes, permettant aux producteurs de vendre en direct sans investir immédiatement dans un magasin, ou de proposer des produits en dehors des heures d'ouverture d'un magasin à la ferme. Pour Charles Velten, producteur de fruits en Alsace, le distributeur permet de commercialiser rapidement les fraises tout en conservant du temps pour les récoltes. Le reste de l'année, le distributeur propose des jus de fruits ou des pommes, et doit rester toujours plein pour que le client revienne. Le distributeur est composé de casiers. Le client choisit le casier qu'il souhaite et règle le montant indiqué. Le coût de la machine, qui dépend du nombre de casiers, de la taille et du système de réfrigération, va de 8 000 à 40 000 . Pour Charles Velten, situé sur un axe passant et déjà engagé dans la vente directe via un magasin de producteurs et un magasin à la ferme, le retour sur investissement est de 5 ans. S'il n'y a pas d'astreinte pour la vente, il faut tout de même prévoir du temps pour le réapprovisionnement du distributeur. Le paiement se fait actuellement par monnaie, mais le constructeur souhaite proposer des modèles fonctionnant par carte ou code prépayé.
Chancre bactérien du kiwi : Le Hayward n'est pas épargné
Sophie SIMONIN, Auteur
Le chancre bactérien du kiwi, causé par la bactérie Pseudomonas syringae pv. actinidae (Psa), est apparu en 2010 en France. Il a fait l'objet d'un plan d'observation dès 2011, poursuivi en 2012, et qui montre une extension de la maladie. Les variétés à chair jaune sont les plus sensibles, mais les autres variétés, et notamment les Hayward, ne sont pas épargnées. Plusieurs mesures prophylactiques sont conseillées en période de récolte, de chute des feuilles et de taille : surveillance accrue, incinération des organes touchés en dehors du verger, protection des plaies à l'aide de cuivre ou de badigeon de mastic, limitation des risques de transmission par nettoyage du matériel et désinfection des outils de taille entre les parcelles. Le recépage et le surgreffage avec des variétés moins sensibles peuvent contribuer à atténuer la progression de la maladie. Le CTIFL étudie la sensibilité au Psa d'une trentaine de variétés. Parallèlement, un projet CASDAR a été déposé pour comprendre les causes de contamination et des études fondamentales de connaissance de la bactérie se mettent en place.