- Titre :
- TECHNI BIO, N° 47 - Juin 2013 - Bulletin N° 47
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/06/2013
- Année de publication :
- 2013
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Les PNPP : quelle règlementation pour les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes ?
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ;
Florence LETAILLEUR, Auteur
Aujourd'hui, les agriculteurs ne sont pas autorisés à utiliser des extraits végétaux pour la protection de leurs cultures de vente. Ceux qui les utilisent le font donc de manière illégale. Seul le purin d'ortie est autorisé en France, mais il ne l'est pas selon le droit européen. La réglementation européenne concernant les préparations à base de plantes est en pleine évolution, avec la création, en 2009, de deux nouvelles catégories de substances pour la protection des cultures : - les substances de base, ne nécessitant pas d'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), et qui demandent donc des démarches moins coûteuses ; - les substances à faible risque, qui, elles, nécessitent une AMM. En France, des préparations à base de plantes peuvent être homologuées sous la dénomination de Produits Naturels Peu Préoccupants (PNPP). C'est notamment le cas du purin d'ortie, depuis 2011. La demande faite pour inscrire la prêle comme substance de base a été rejetée en mai 2013, car cette plante n'est pas utilisée uniquement en dilution, seule forme autorisée pour les substances de base. A ce jour, d'autres demandes sont en cours pour différents produits : talc, quassia, chitosane, sucre, vinaigre


En 2012, les revenus bovins viande maintiennent le cap
Bertrand GALISSON, Auteur
En 2012, malgré les prix des animaux qui n'ont augmenté qu'en fin d'année, les revenus des éleveurs de bovins viande en agriculture biologique sont restés légèrement supérieurs à ceux des éleveurs conventionnels (en comparaison de systèmes similaires). Les réseaux d'élevage, suivis en Pays-de-la-Loire et Deux-Sèvres, ont permis de décrire deux systèmes types en élevage biologique : les naisseurs et les naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère. Ces deux types de systèmes sont présentés dans cet article. Les naisseurs sont généralement en systèmes herbagers, avec 10 % de la SAU consacrés à la production de concentrés fermiers, dans le but d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau. Ces systèmes sont économes, et les éleveurs en retirent un revenu équivalent à 1,5 SMIC par UMO. Les naisseurs engraisseurs de veaux de lait bio ont des surfaces fourragères plus diversifiées, avec des fourrages de qualité permettant de limiter le recours aux concentrés, même s'ils achètent de l'aliment pour la complémentation. Ces éleveurs ont un revenu équivalent à 1,05 SMIC par UMO.


Une plateforme expérimentale bio sur un lycée agricole en Mayenne
Lucie ROCTON, Auteur
Suite au salon Tech&Bio de juin 2012, qui s'est tenu notamment sur l'exploitation du lycée agricole d'Azé, en Mayenne, un partenariat entre l'établissement d'enseignement et la Chambre d'agriculture de Mayenne s'est mis en place. Ainsi, 2,5 hectares, parmi les parcelles de démonstration du salon, sont mis à disposition de la Chambre pour maintenir la collection fourragère et mettre en place des essais en grandes cultures biologiques. Les premiers essais, implantés au printemps 2013, et dont les itinéraires techniques sont décrits dans cet article, concernaient les mélanges céréales-protéagineux. Les objectifs sont de produire des références et de limiter l'effet précédent, en mettant en place une seule culture sur une parcelle auparavant couverte par plusieurs micro-parcelles de démonstration du salon Tech&Bio.


Maîtriser la technique du FAUX-SEMIS en Grandes Cultures
F. BOISSINOT, Auteur
Le faux-semis est régulièrement utilisé par les agriculteurs biologiques. Toutefois, des questions demeurent encore sur cette technique, dont le but est de réduire le stock semencier d'adventices dans la partie superficielle du sol, et ce afin de limiter la levée de ces adventices et donc le salissement des cultures. Des études, réalisées par le CREAB (Centre Régional de Recherche et d'Expérimentation en Agriculture Biologique de Midi-Pyrénées) et la Chambre d'agriculture du Finistère, avaient pour objectif d'évaluer l'efficacité des faux-semis. Globalement, leur efficacité est réelle sur les cultures de printemps, mais limitée avant les cultures d'automne. Par ailleurs, l'utilisation d'outils qui travaillent à une profondeur inférieure à 8 cm, ou à des profondeurs décroissantes pour plusieurs passages successifs, est préconisée. Il semblerait que 2 à 3 faux-semis successifs soient nécessaires pour une bonne efficacité de la technique.