- Titre :
- FOURRAGES, N° 218 - Concilier productivité et autonomie en valorisant la prairie (I) - Juin 2014 - Bulletin N° 218 - Concilier productivité et autonomie en valorisant la prairie (I)
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/06/2014
- Année de publication :
- 2014
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Les atouts sociétaux et agricoles de la prairie
Jean-Louis PEYRAUD, Auteur ;
Luc DELABY, Auteur ;
Rémy DELAGARDE, Auteur ;
ET AL., Auteur
Les prairies occupent 35 % de la SAU nationale, mais leurs surfaces sont en baisse constante, faute de soutien et d'intérêt des éleveurs de plaine dans un contexte de prix des céréales compétitif. Les systèmes herbagers ont pourtant de nombreux atouts : la valeur alimentaire équilibrée de l'herbe ; des résultats économiques améliorés par une réduction des charges ; des systèmes plus robustes, résilients et durables ; les avantages environnementaux. Des exploitations de Bretagne, Pays de la Loire et Basse-Normandie sont utilisées pour comparer les performances des élevages laitiers selon leur proportion de prairies dans la SAU. L'article émet des recommandations quant à la gestion des prairies à flore variée.


Autonomie et productivité : évaluation en élevages de ruminants grâce à trois indicateurs complémentaires
Louise GROLLEAU, Auteur ;
Luc DELABY, Auteur ;
David FALAISE, Auteur ;
ET AL., Auteur
L'autonomie alimentaire d'un élevage de ruminants est-elle suffisante pour évaluer sa durabilité ? Cet article propose et teste trois indicateurs : autonomie alimentaire quantitative et azotée, autonomie alimentaire de la surface, et un indicateur composite qui agrège l'autonomie, l'efficacité et la pérennité. Les ressources utilisées par les élevages sont converties en énergie et comparées selon leur origine renouvelable ou non. Dans le cadre du réseau agriculture durable (RAD) des Civam, 17 exploitations de l'Ouest de la France sont utilisées pour tester ces indicateurs : une majorité de bovins (laitiers et allaitants), ainsi qu'une ferme ovine laitière et deux élevages de chèvres. L'étude conclut sur la fiabilité des indicateurs bien que le troisième soit plus difficile à établir. L'autonomie alimentaire est un atout indéniable pour les éleveurs, mais elle ne suffit pas à guider les décisions d'orientation stratégique. Faute d'avoir été prises en compte dans cette étude, les autonomies à l'échelle de la filière, financière ou décisionnelle sont d'autres champs de recherche à approfondir.


Des prairies toujours entretenues par les élevages allaitants extensifs Quelques enseignements
Gilbert LIENARD, Auteur
Dans les systèmes allaitants extensifs des zones de montagne ou défavorisées, le pâturage et le faible emploi des intrants sont des atouts économiques et environnementaux. Un échantillon de 73 élevages bovins allaitants du Massif Central (dont 12 en agriculture biologique) est analysé afin d'évaluer leurs performances technico-économiques et leur contribution à l'entretien des surfaces herbagères. L'auteur compare les exploitations conventionnelles et biologiques et analyse leur fragilité vis-à-vis de la conjoncture et des aides européennes. En moyenne, un système bovin-naisseur en zone semi-montagneuse « entretient » 1,2 ha de surface fourragère par UGB. L'auteur plaide pour une rémunération des externalités positives générées par ces élevages en utilisant ce critère de surface entretenue par unité de bétail.


Evaluation des fonctions des prairies par les acteurs européens
Agnès VAN DEN POL VAN DASSELAAR, Auteur ;
Piotr GOLINSKI, Auteur ;
Deirdre HENNESSY, Auteur ;
ET AL., Auteur
Un questionnaire en huit langues a été mis au point et envoyé dans différents pays européens. Les 2 000 réponses proviennent principalement de Belgique, France, Irlande, Italie, Pays-Bas et Pologne. Les personnes enquêtées comportent non seulement des éleveurs, mais aussi des chercheurs, conseillers, enseignants, etc. Ils sont appelés à se prononcer sur leur perception de la durabilité et des services écosystémiques fournis par les prairies grâce à un système de notation. Tous les groupes d'acteurs enquêtés reconnaissent les fonctions et les vertus des prairies. Elles doivent donc être préservées, ce qui constitue un défi de taille puisque leur surface a considérablement baissé depuis quarante ans.


Des prairies productives au service de l'élevage des ruminants et de leurs éleveurs
Luc DELABY, Auteur ;
Michael O'DONOVAN, Auteur ;
Pierre-Emmanuel BELOT, Auteur ;
ET AL., Auteur
En Europe, les surfaces en herbe sont présentes presque partout. Les prairies à flore variée et les légumineuses peuvent être un facteur d'amélioration de la productivité, si les éleveurs ne renoncent pas à la fertilisation, tout en réduisant les doses. La gestion durable d'une prairie nécessite un effort d'anticipation. Cet article préconise des règles de bonne gestion en termes de pâturage (notamment la hauteur d'herbe en sortie de parcelle) et de fertilisation. Les apports précoces sont préférés aux apports tardifs pour allonger la durée du pâturage. Dans tous les cas, la fertilisation des prairies doit être gérée de manière tactique et non systématique. Des publications scientifiques récentes sont analysées afin de comparer les performances des élevages laitiers en fonction des durées de pâturage et de la productivité de l'herbe.


Prairies multispécifiques avec ou sans chicorée : densité du couvert mesurée à l'herbomètre et composition chimique
Rémy DELAGARDE, Auteur ;
Ana-Isabel ROCA FERNANDEZ, Auteur ;
Jean-Louis PEYRAUD, Auteur
La chicorée a une bonne valeur alimentaire et un enracinement profond, son introduction dans des prairies multi-espèces pour des vaches laitières a été testée, pendant deux ans, en Ille-et-Vilaine. L'introduction de chicorée à 1,5 kg/ha dans des semis de prairies à base de ray grass anglais, de trèfles et de fétuque élevée entraîne une augmentation de la densité mesurée à l'herbomètre, une diminution de la teneur en matière sèche du fourrage et un enrichissement en minéraux et en lignine. Les valeurs alimentaires des mélanges sont indiquées selon la saison et la présence de chicorée.


Des outils d'aide à la gestion du pâturage pour mieux valoriser les prairies et renforcer la confiance des éleveurs
Jean-Marc SEURET, Auteur ;
Jean-Pierre THEAU, Auteur ;
Eric POTTIER, Auteur ;
ET AL., Auteur
Le pâturage est la méthode d'affourragement la plus économique, mais les éleveurs sont parfois réticents à le maximiser en raison de craintes liées aux aléas climatiques. Les outils d'aide à la gestion du pâturage sont développés dans le but de lever ces freins en montrant qu'il est possible d'organiser le pâturage et de l'optimiser en fonction des variables propres à chaque exploitation. Cet article présente et compare 11 de ces outils en fonction du type d'approche, de leurs données d'entrée et de sortie, des indicateurs qu'ils utilisent, par exemple : les hauteurs d'herbe, le stock d'herbe disponible, l'estimation de la croissance de l'herbe, dates et sommes de températures, etc.