- Titre :
- SYMBIOSE, N° 202 - Juin 2015 - Bulletin N° 202
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/06/2015
- Année de publication :
- 2015
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Engraissement à l'herbe : Des solutions pour optimiser le pâturage
Jean-Marie MAZENC, Auteur
Une bonne utilisation de l'herbe au pâturage pour engraisser des gros bovins (bufs de 3 ans et génisses) favorise des systèmes d'élevages économiquement et écologiquement performants, tout en répondant aux besoins de la filière. Plusieurs techniques de pâturage peuvent être mobilisées : pâturage libre, au fil, ou encore tournant avec paddocks. Cet article présente, de façon synthétique, les grands repères à avoir pour gérer son pâturage : hauteur d'herbe à l'entrée ou en sortie sur une parcelle, la surface des paddocks selon le type d'animaux et les conditions pédo-climatiques, le déprimage. Par exemple, il faut entrer sur un paddock quand la hauteur d'herbe se situe entre 15 et 18 cm et en sortir avant que la gaine des graminées ne soit broutée (5-6 cm) ou encore faucher une parcelle si sa hauteur d'herbe dépasse 25 cm.


Christian Guémené : Dans ses champs, les arbres ont pris racine
Antoine BESNARD, Auteur ;
Anne-Laure SIMON, Auteur
En Ille-et Vilaine, Christian Guémené, éleveur de bovins lait en AB, a fait le choix de développer l'agroforesterie sur son système. Installé à la suite de ses parents en 1994, il a fait évoluer son exploitation, très centrée alors sur le maïs, vers un système herbager. En 2001, il se convertit à l'AB. Il poursuit l'évolution de son système vers plus d'autonomie et plante des haies bocagères. En 2012, il suit une formation sur l'agroforesterie et décide d'aller plus loin. Il plante alors 110 arbres, constitués d'essences locales, espacés de six mètres, sur une parcelle de deux hectares. Pour lui, l'agroforesterie est une évidence : bien-être animal, atouts pour les parcelles ou encore pour la biodiversité. Déjà, il envisage de planter une seconde parcelle en agroforesterie.


Désherbage du maïs en bio : Quels itinéraires de désherbage mécanique ?
Gaëtan JOHAN, Auteur
Les grands principes à retenir pour le désherbage mécanique du maïs sont repris dans cet article, sachant que leur application est à adapter en fonction des systèmes et du matériel. Quatre passages, dont le dernier au stade 8-10 feuilles du maïs, peuvent être réalisés. Le premier doit se faire entre le stade filament et le stade 2 feuilles, soit avec une herse étrille (5 à 6 jours après le semis), soit avec la houe rotative (10-12 jours après le semis). Le second passage, possible aussi avec herse ou houe, peut être fait 10-12 jours après le premier, au stade 2-3 feuilles du maïs. Le troisième passage, facultatif, au stade 4-6 feuilles, peut être réalisé avec la herse ou alors un premier binage est préconisé si les adventices sont trop développées. Le dernier passage est indispensable, avec un binage-buttage afin de nettoyer l'interrang avant la couverture des rangs par le maïs. Les deux agriculteurs qui témoignent de leurs pratiques, Jacky Lebannier, en Mayenne, et Christian Mogis, en Ille-et-Vilaine, ont des itinéraires différents définis selon, notamment, leur système et leur sol, l'un privilégiant la herse étrille et le binage RTK et le second la houe rotative.


Roger Le Goff : "La promotion de l'agriculture biologique a été un tabou"
SYMBIOSE, Auteur
Roger Le Goff, président de la communauté de communes du Pays Fouesnantais (29) et administrateur de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, a accueilli, le 16 juin 2015, le séminaire national de la FNAB sur la place de la bio dans les projets de territoire. Il revient, dans cet article, sur le rôle de la bio dans la protection de l'eau. Il décrit les caractéristiques de son territoire, sa motivation en tant qu'élu pour la reconquête de la qualité de l'eau, l'intérêt du classement "bassins algues vertes", en 2010, des bassins versants présents dans la communauté de communes pour lutter contre les pollutions agricoles. Il apporte son point de vue sur l'engagement des collectivités dans la promotion de l'agriculture biologique et explique en quoi le fait d'intégrer le dispositif national sites pilotes Eau & Bio de la FNAB constitue une opportunité pour évaluer les actions mises en place sur le territoire.


Viande bovine bio : L'enjeu du renouvellement des générations
Michaël DESPEGHEL, Auteur
La filière viande bovine connaît des difficultés au niveau national, en conventionnel comme en bio. L'article présente la filière bovine bio bretonne, avec quelques chiffres et une analyse de la situation (renouvellement, marché...).


Restauration collective : Approvisionner la resto-co, comment faire ?
Cathy PICHON, Auteur
L'auteure, chargée de mission restauration collective et filières locales à la Maison de l'Agriculture Bio du Finistère (MAB 29), décrit les actions mises en place pour accompagner les collectivités et les producteurs de ce département dans une démarche de relocalisation de l'agriculture et de l'alimentation. Aujourd'hui, plus de 200 établissements introduisant des produits bio dans leurs repas sont suivis par la MAB 29. Celle-ci a déjà réalisé un annuaire de l'offre locale bio à destination de la restauration collective et organisé des sessions de formation, dispensées par le GAB 29, visant à découvrir les spécificités de ce marché : fonctionnement d'une cuisine centrale, exigences sanitaires et organisation logistique, code des marchés publics, appels d'offres, etc. Deux producteurs du Finistère, l'un de pommes et légumes bio, l'autre de porcs, volailles et produits laitiers bio, témoignent sur le débouché restauration collective.