- Titre :
- BIO LINEAIRES, N° 60 - Juillet / Août 2015 - Bulletin N° 60
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/07/2015
- Année de publication :
- 2015
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
L'agroforesterie, une nouvelle forme d'agriculture
Claude AUBERT, Auteur
L'association des plantes avec des arbres (agroforesterie), est une pratique largement utilisée sous les tropiques, depuis des millénaires. Dans la culture dite "à étages" : entre de grands arbres, plantés à grand écartement, sont plantés de plus petits arbres, entre lesquels sont cultivés des légumes, des plantes annuelles ou des céréales. En France, l'INRA de Montpellier a mis en place des expérimentations d'agroforesterie dès la fin des années 1990, avec des résultats très positifs. Un des objectifs, produire plus sur la même surface, a ainsi été atteint dans une expérimentation consistant à cultiver du blé et du colza en rotation entre des rangs de peupliers. Les autres avantages de l'agroforesterie sont multiples : augmentation de la biodiversité, meilleure utilisation du sol et de l'eau, fertilisation du sol par la décomposition des feuilles et l'utilisation du bois de taille broyé, réduction, voire suppression, du ruissellement et de l'érosion, séquestration du carbone dans le sol... En agroforesterie fruitière, des agriculteurs bio ont observé une diminution des attaques de ravageurs et, dans certains cas, de meilleurs rendements des arbres ; pour ceux d'entre eux qui pratiquent la vente directe, la diversification de la production que leur apporte l'agroforesterie fruitière est, de plus, largement appréciée.
Agriculture & Vie, un journal pionnier de la bio...
Jean-François LEMAIRE, Auteur
En 1964 naissait la revue "Agriculture & Vie", créée par Pierre-Bernard Lemaire. Avec pour objectif de faire connaître la culture biologique et de parler du quotidien des agrobiologistes, elle a largement contribué à développer la diffusion des connaissances en bio et a soutenu dans leur action un grand nombre d'agriculteurs isolés. Déjà, à l'époque, Pierre-Bernard Lemaire mettait l'accent sur la nécessité de créer des liens entre producteurs et consommateurs et de valoriser des récoltes biologiques de qualité. Le mensuel, devenu trimestriel par la suite, a été le trait d'union entre producteurs, syndicats, groupements d'agriculteurs, fabricants, professionnels de la distribution et consommateurs attachés à la cause d'une alimentation naturelle. Il constituait aussi une mine d'informations pratiques pour tous ceux qui décidaient de se lancer dans l'AB. Il est aujourd'hui un témoin de la naissance et du développement de ce mode de production.
4ème édition du Concours national de la création agroalimentaire bio
BIO-LINEAIRES, Auteur
Avec 30 000 euros de dotation, ce concours, organisé par le Conseil Départemental et la CCi du Gers et parrainé par Ecocert®, est spécialement dédié aux activités agroalimentaires biologiques. Deux prix récompensent les lauréats : le "Prix Création" et le "Prix Développement". La période de candidature s'est terminée le 31 octobre 2015 et la remise des prix aura lieu en décembre.
Les nouveaux consom'acteurs 3.0 : Seniors, baby boomers, générations X, Y et Z... (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, Auteur
Né avec les générations d'avant-guerre, le marché des produits bio a vu son développement économique dynamisé, durant les années 1990 et 2000, par les valeurs et les préoccupations de deux générations : les 56-70 ans et les 36-55 ans. Au milieu des années 2010, des besoins nouveaux ont émergé de la part de ces générations qui avançaient en âge. Quant aux nouvelles générations, les 25-30 ans et les 20 ans, issues de la culture internet, leurs demandes et attentes sont encore différentes de celles de leurs prédécesseurs. L'article propose un essai de typologie des nouveaux consommateurs bio : leurs motivations, leurs comportements, leurs attentes et besoins. Ces éléments peuvent contribuer à imaginer des produits et des services en phase avec des demandes inédites dans l'histoire du marché des produits bio.
Entreprises bio : créatrices de croissance et d'innovations pour l'économie française
BIO-LINEAIRES, Auteur
Une étude récente, réalisée par le cabinet d'analyse économique Asterès, estime le chiffre d'affaires de la transformation de produits biologiques à 2,86 milliards d'euros en 2013 (+ 14 % par rapport à 2012), soit 2,3 % de la production de l'industrie agroalimentaire. Les entreprises de transformation de ces produits jouent donc un rôle central dans l'essor du marché bio. Elles contribuent au dynamisme de l'industrie agroalimentaire non seulement par une croissance soutenue de leur activité, mais aussi par la création de nombreux emplois. L'article présente les repères économiques clés de la transformation de produits bio en France. Les chiffres montrent une performance digne d'être soulignée dans un contexte de stagnation du PIB national à + 0,4 %.
La bio se développe sur tous les fronts...
BIO-LINEAIRES, Auteur
La progression de la bio, confirmée par les données de l'Agence Bio pour 2014, concerne tous les niveaux de la filière. Cet article propose un zoom sur chacun : augmentation des surfaces en bio et du nombre de producteurs bio, augmentation des cheptels bio, progression du marché, développement de l'offre de produits bio en restauration collective, développement de la vente directe, etc. Des données permettent de connaître la répartition des achats des ménages, pour leur consommation à domicile, de produits biologiques, par catégorie et par circuit.
Prix bio : une évolution stable qui ne pénalise pas la croissance...
BIO-LINEAIRES, Auteur
Tous les indicateurs du secteur bio confirment sa croissance. L'image "prix" du bio reste stable auprès des ménages, malgré une augmentation constante et régulière des prix des produits des marques bio dans le réseau spécialisé. Cette hausse cache cependant quelques disparités entre les produits. Pour les produits de grande consommation, les plus fortes hausses enregistrées concernent les huiles, les œufs et, dans une moindre proportion, les beurres, alors que d'autres produits, comme les yaourts, restent quasiment stables.
Près de 6 consommateurs sur 10 consomment de la viande bio...
BIO-LINEAIRES, Auteur
La viande continue d'occuper une place importante dans l'équilibre alimentaire des Français. On estime à 59 % la part des consommateurs de viande qui auraient déjà mangé de la viande bio, soit 6 sur 10. Cette proportion pourrait être plus élevée si, entre autres, la viande bio se trouvait plus facilement. La perception du prix de la viande bio est aussi un facteur important. La majorité des Français (56 %) reconnaît qu'il est justifié de payer plus cher la viande bio, cette reconnaissance étant d'autant plus marquée chez les personnes qui consomment effectivement de la viande bio. Mais, pour une autre parie de la population, le coût, perçu comme trop élevé, est un réel frein. Pour pallier ce problème, la filière travaille sur les économies d'échelle pour aboutir à un cercle vertueux : manger bio pour une bio moins chère. 73 % des consommateurs de viande bio ne comptent pas changer leurs habitudes de consommation de viande de bio dans les mois suivants, 22 % pensent l'augmenter. Tous expriment leur satisfaction concernant les qualités et les valeurs attachées à ces produits.
La distribution des produits naturels et bio au Canada
BIO-LINEAIRES, Auteur
Après des données sur le marché bio canadien, cet article s'intéresse aux acteurs et aux caractéristiques de la distribution des produits bio et naturels dans ce pays 15 fois plus grand que la France et presque deux fois moins peuplé. La grande distribution, majoritaire, n'a cependant pas le même sens qu'en France, notamment du fait qu'elle inclut les grandes surfaces en pharmacie. Par ailleurs, les Canadiens font des distinctions de circuits de distribution que nous ne connaissons pas en France, par exemple avec les "dépanneurs", magasins de petite taille ouverts tôt le matin et tard le soir, avec une sélection limitée de produits à fort roulement. Les produits alimentaires bio sont présents non seulement dans les petites épiceries indépendantes et dans les grandes surfaces, mais aussi dans des magasins spécialisés (par exemple des "fruiteries") ou des clubs-entrepôts (grandes surfaces entre commerce de gros et commerce de détail), voire dans des pharmacies, tous considérés comme des "magasins d'alimentation non traditionnels". Les produits bio se retrouvent ainsi dans tous ces types de magasins, même si la grande distribution est bien devenue majoritaire. L'article indique les noms des chaînes de supermarchés traditionnelles proposant un assortiment bio important. Du côté du réseau spécialisé, la chaîne la plus importante côtoie d'autres chaînes, toutes spécifiques à une province particulière. Les grossistes sont nombreux, on retrouve même parmi eux certains magasins indépendants, ce qui rend la situation de la distribution au Canada relativement complexe.
Haricot vert bio : un légume d'été
BIO-LINEAIRES, Auteur
Découvert par Christophe Colomb, le haricot vert est originaire d'Amérique du Sud. On compte trois grandes variétés : le haricot filet, le haricot mange-tout et le filet mange-tout. Riche en fibres, source de vitamine B9 et de sélénium, il est possible de conserver les qualités nutritionnelles du haricot à condition de bien maîtriser la cuisson. Des conseils sont donnés pour bien choisir ce légume et bien le conserver, ainsi que pour le positionner avantageusement en rayon.
Dossier : Huiles essentielles, promesses tenues
Jean-Claude RODET, Auteur
Ce dossier sur les huiles essentielles débute par un rappel sur la phytothérapie. Les huiles essentielles font partie de la phytothérapie et présentent de très nombreuses facettes dans l'art de se soigner par les plantes. Au sommaire de ce dossier : - État des lieux de la production de PPAM (Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) en France ; - Processus d'extraction des huiles essentielles des plantes ; - L'aromathérapie en pratique... ; - Les douze huiles essentielles... ; - Les huiles essentielles sacrées... pour soigner le corps, l'âme et l'esprit ; - Une huile essentielle n'est... ni un sirop ni un parfum ! ; - Le point de vue des fabricants ; - Le point de vue des magasins... ; - Huiles essentielles en magasin : retour du terrain ; - Point de vue des consommateurs : L'essence du réseau (point sur les habitudes de consommation d'huiles essentielles d'un échantillon de 535 personnes ayant répondu à un questionnaire).
100 % cosmétique bio : Expériences croisées de deux magasins spécialisés en beauté naturelle
BIO-LINEAIRES, Auteur
Frédérique Warnet (L'Herbe à Savon, à Paris) et Marlène Pernot (M & B Bio, à Nancy) sont toutes les deux gérantes de magasins spécialisés en cosmétique bio. Dans cet article, elles présentent tour à tour leur magasin, puis expliquent le concept de leur enseigne, sur quels critères elles ont choisi leurs marques et leurs gammes de produits, les relations avec les fournisseurs, avec les clients, leur implication dans la diffusion d'informations sur la cosmétique bio... Chacune à sa façon, elles contribuent au développement de cette filière et à la diversification de ses produits.
Favrichon : l'innovation en héritage
BIO-LINEAIRES, Auteur
En 1971, la société Favrichon & Vignon, déjà installée près de Roanne (42) depuis 80 ans, et spécialisée dans les céréales pour le petit déjeuner, se lance dans le bio. Brooks Wallin, qui a repris la société en 2003, revient sur l'histoire de cette entreprise, la première "franchisée" de la méthode alimentaire Kneipp pour la France, en 1895, et développe, à partir de 1912, sa gamme de farines pour bébés. À l'amont, Favrichon est un organisme collecteur de céréales agréé par l'État. Toute la chaîne de transformation est ensuite assurée par l'entreprise du début à la fin. Pour Brooks Wallin, "le fait d'avoir sous un même toit l'ensemble des métiers garantit non seulement la qualité, mais aussi la traçabilité". Sur le plan nutritionnel, la marque s'est définie une véritable charte de conduite. Tout d'abord en conservant la "culture diététique" de son fondateur, Joseph Favrichon, puis en maintenant une grande vigilance à la question des sucres et en proposant des produits gourmands, à partir de céréales bio de qualité, sans arômes ajoutés, extrait de vanille mis à part. L'innovation tient depuis toujours une place prépondérante dans le développement de l'entreprise. Des produits phares de la marque sont présentés, y compris les produits garantis sans gluten.
Kilimandjabio : le sommet du surgelé bio !
BIO-LINEAIRES, Auteur
Jérémie Ginart et son frère, Frédéric Ginart, respectivement président et directeur de la société Relais Vert (distributeur-grossiste de produits bio dans le Vaucluse), sont à l'origine de Kilimandjabio, société "sœur" de la première, et qui s'est spécialisée dans les surgelés bio. Un nouveau site internet, créé en 2015, permet de passer les commandes en ligne, via un espace réservé aux professionnels de la distribution. Avec l'acquisition d'un dépôt de 100 m2 dont la moitié dédiée au stockage des surgelés, l'entreprise ne sous-traite plus le stockage et la préparation des commandes à la société de transport, ce qui lui a permis de revenir à son cœur de métier, la préparation et la logistique, mais aussi d'apporter des avantages à ses clients, comme l'expédition de produits gratuits pour les faire découvrir, ou encore le décolisage, qui donne la possibilité aux magasins de référencer plus de produits sur un même espace de vente... Cet entrepôt, bâtiment HQE (Haute Qualité Environnementale), doté de panneaux photo-voltaïques, leur permet d'avoir un impact carbone négatif tout en assurant une température à - 18°C. Concernant les produits proposés, Kilimandjabio sélectionne des marques qualitatives, si possible en exclusivité, comme le poisson surgelé Food 4 Good issu de pêche certifiée MSC (label de pêche durable), ou les gnocchis surgelés de la marque Coquelicot, fabriqués à Carpentras, juste à quelques centaines de mètres de l'entrepôt...
Tidoo : À la conquête des parents !
BIO-LINEAIRES, Auteur
Forts d'une solide expérience en matière de commerce et de communication, passionnés par les produits de qualité, Kilian O'Neill et Geoffroy Blondel de Joigny ont créé, en 2013, la société "Tidoo", qui conçoit et commercialise des produits d'hygiène écologiques et de soins bio pour les bébés, en particulier des couches jetables. Les deux fondateurs et dirigeants de Tidoo ont voulu relever le défi de mettre au point un produit de grand confort et de grande efficacité tout en affichant un taux de biodégradabilité de 50 %. Le pari étant réussi, leur objectif à terme est d'atteindre les 100 %, c'est-à-dire de réaliser une couche entièrement compostable. Ils proposent ce produit écologique sans surcoût, et apportent aux magasins distributeurs un accompagnement (promotions saisonnières, balisage de rayon, présentoirs à échantillons...).