- Titre :
- LA LUCIOLE, N° 10 - Mars / Avril 2016 - Bulletin N° 10
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/03/2016
- Année de publication :
- 2016
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Réussir une culture de carotte : L'indispensable "faux-semis" !
Rémi COLOMB, Auteur
En maraîchage bio, la culture des carottes est exigeante, son implantation longue, et le temps passé en désherbage, notamment manuel, peut devenir très important. Afin de limiter ce dernier, les techniques préventives sont la clé de réussite. L'article s'intéresse à la technique des "faux semis". Selon les contextes de production et les équipements, les pratiques sont parfois différentes : faux semis détruit mécaniquement, faux semis détruit par occultation, solarisation, ou désherbage thermique. Quatre témoignages de maraîchers bio, installés en Savoie ou dans l'Isère, apportent des éclairages sur ces pratiques.
La cueillette libre des pommes, ça existe !
Jean-Michel NAVARRO, Auteur
Le GAEC des Vergers (01) compte parmi les rares exploitations de Rhône-Alpes à pratiquer la cueillette libre des pommes. Ce verger, créé en 1994 à partir de l'ancien verger familial existant depuis 3 générations, a été converti en bio tout récemment. Il comporte 15 ha d'arbres fruitiers dont plus de 50 % en pommiers. C'est à la suite de la visite, en 1993, d'une exploitation près de Dijon qui pratiquait la cueillette libre qu'un des associés, Jean-Philippe Pénin à souhaité développer ce type de vente sur la ferme. Après la mise en place de quelques aménagements et d'une organisation spécifique, notamment pour l'accueil des clients, la cueillette libre des pommes a pu commencer au GAEC des Vergers.
Le fraisier : Une culture annuelle ? : Témoignage : Dominique Roybon, arboriculteur bio à Renage (38)
Jean-Michel NAVARRO, Auteur
Arboriculteur à Renage (38) depuis plus de 35 ans, Dominique Roybon est passé en bio en 2009. Dans cet article, il témoigne sur la façon dont il a fait évoluer ses techniques de culture de la fraise, depuis son passage en bio : dates de plantation, préparation du sol, amélioration du système racinaire des plants (Dominique a notamment testé le bacillus "RhizoVital 42"), système d'irrigation... Il envisage maintenant de cultiver le fraisier comme une plante annuelle et d'adopter la culture en planches permanentes, comme en maraîchage.
L'agroforesterie appliquée à la viticulture
Arnaud FURET, Auteur ;
Mickaël OLIVON, Auteur
Cet article se compose de trois parties. La première, "L'agroforesterie... ou mixité culturale : une obligation en zone de montagne ou de forte pente", revient sur les spécificités de ces zones accidentées où la culture de la vigne se prête à la création d'un second étage de culture (maraîchage). La deuxième partie, "Retour sur la formation proposée par Grappe avec Agroof (coopérative participative et solidaire spécialisée en agroforesterie)", présente un compte-rendu d'une formation de décembre 2015, au cours de laquelle les synergies et complémentarités entre la culture, et notamment celle de la vigne, l'arbre et l'animal ont été explorées. La formation a aussi permis de découvrir la parcelle de Christian Vigne, qui accueille les moutons d'un éleveur qui pâturent en période non végétative dans les vignes, ainsi qu'une haie diversifiée. La troisième partie, "Témoignage : Bernard Vallette, vigneron bio dans le Beaujolais (69)", apporte une illustration concrète de projet de mixité culturale.
Le sucre glace : Pour lutter... ou au moins repérer le varroa
Fleur MOIROT, Auteur
Frédéric Schwebel s'apprête à reprendre l'exploitation apicole d’Olivier Dujardin, à Dunière sur Eyrieux (07). Ils ont testé ensemble une technique de lutte contre le varroa consistant à pulvériser dans la ruche un mélange de sucre glace et d'ail en poudre. Les résultats ont été très décevants dans la lutte physique, mais cette expérience a conduit Frédéric à utiliser le sucre glace pour évaluer la population de varroas présents sur les abeilles. Pour cela, il transfère 300 abeilles dans un verre shaker avec du sucre glace, un couvercle grillagé qui laisse passer le varroa, et un 2ème couvercle hermétique. Il secoue, puis les abeilles se nettoient et enlèvent les varroas restants. En fin, il évalue la présence de varroas dans ce lot. L'objectif : évaluer la nécessité ou non de faire un traitement en fin de saison et donc éviter le traitement systématique.
Quels défis représente l'AB pour les grandes cultures ? : Retour d'expérience : Patrick Vacher, agriculteur à Brangues (38)
David STEPHANY, Auteur
Patrick Vacher est à la tête de la Ferme du Clos Doré (38), une exploitation de grandes cultures convertie à l'AB au début des années 2000 et qui a trouvé, après une quinzaine d'années de fonctionnement en bio, un équilibre sur la base des objectifs fixés. Il décrit les rotations qu'il a mises en place, assez courtes et avec une forte proportion de cultures d'été. Les cultures de base sont le maïs, le soja et le blé, avec l'introduction de colza et de tournesol en diversification. Concernant la fertilisation, l'apport de fumier produit par son petit troupeau de vaches allaitantes ne suffisant pas, il s'est tourné vers du fumier de poulettes qu'il récupère dans un élevage voisin, ce qu'il trouve plus sécurisant en termes de régularité, même si ce n'est pas forcément plus économique, que l'achat d'engrais organiques dans le commerce. Pour le désherbage, il utilise trois outils complémentaires de désherbage mécanique : la herse étrille, la bineuse et la houe rotative, dont il explique les atouts.
Bien valoriser ses matières organiques (MO)
David STEPHANY, Auteur
En bio encore plus qu'en conventionnel, il est essentiel de pouvoir optimiser la valorisation des matières organiques apportées au sol. Bien connaître leur composition et leurs caractéristiques permet d'identifier à quel moment ces matières organiques seront à même de restituer au maximum leurs éléments nutritifs. Cet article dresse un tableau des principales matières organiques utilisées, de leurs caractéristiques et des meilleures périodes de l'année pour les utiliser, et propose une synthèse des grands principes de la vie du sol et de sa fertilisation.
Assurer la qualité du lait en bio
Martin PERROT, Auteur
Une bonne qualité du lait, en AB notamment, passe par une bonne hygiène de traite, en particulier en cas de transformations au lait cru. Cet article présente les points les plus importants à mettre en œuvre pour une bonne hygiène de la traite, en particulier la propreté des mains du trayeur ou encore le matériel de traite (comment l’utiliser au mieux, son entretien, l’hygiène des manchons…). Deux éleveurs bio témoignent de leurs pratiques de traite et de soins des mamelles (avec notamment des produits homéopathiques ou de phytothérapie) visant à la prévention sanitaire (hygiène, bonne santé du troupeau, nettoyage du matériel, suivi des animaux…).