- Titre :
- CULTIVAR, N° 68 - Juillet / Août 2016 - Bulletin N° 68
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/07/2016
- Année de publication :
- 2016
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Féverole : Des solutions expérimentales contre la bruche
CULTIVAR, Auteur
Plusieurs équipes de recherche testent différentes méthodes de biocontrôle pour lutter contre la bruche, un insecte ravageur de la féverole. A l'Inra de Versailles, en collaboration avec Arvalis-Institut du Végétal et Terres Inovia, ce sont des pièges ayant l'odeur des boutons floraux, attractifs pour les bruches, qui sont testés. Après deux années de résultats intéressants, les essais se poursuivent chez deux agriculteurs de Seine-Maritime. A l'Arad2 (atelier régional d'agronomie et de développement durable du CERFrance Normandie-Maine), ce sont des infradoses de sucre (fructose) qui sont apportées sur les plantes afin que ces dernières enclenchent leurs mécanismes de défense naturelle. Des travaux sur la résistance variétale sont, par ailleurs, menés à l'Inra de Dijon.


Robotisation : Il désherbe 7 j/7 en toute autonomie
CULTIVAR, Auteur
La société Ecorobotix a mis au point un robot du même nom destiné à désherber de façon autonome les parcelles : - autonome de par son fonctionnement à l'énergie solaire, deux panneaux photovoltaïques l'équipant ; - et autonome de par les caméras qui lui permettent de travailler seul dans la parcelle en repérant les rangs de culture et les adventices. Deux versions sont disponibles : une pour un désherbage chimique, une autre pour un désherbage mécanique, cette dernière utilisable en agriculture biologique. Il est actuellement disponible pour les cultures de betterave, de colza, et les prairies.


François Rives, Tarn : Produire des semences bio : un pari stratégique
Catherine MILOU, Auteur
François Rives est polyculteur dans le Tarn. En 2010, sensible à l'impact de son activité sur l'environnement, il a entamé une conversion à l'agriculture biologique. Pour lui, les risques techniques que la conversion engendre sont compensés par une moindre volatilité des prix en bio et des charges moins élevées. Face au développement de l'agriculture biologique, François craignait toutefois une chute des cours. Pour assurer la valorisation de sa production, il a fait le choix de produire des semences bio, en maïs, soja et luzerne, activité qu'il pratiquait déjà en conventionnel. Dans cet article, il explicite certains points de son itinéraire technique pour la culture de maïs semence : gestion des adventices, fertilisation azotée, etc.


Choix de votre couvert d'interculture en quelques clics
Cécile WALIGORA, Auteur
Les bénéfices apportés par les couverts végétaux, ou intercultures, sont aujourd'hui bien connus, mais pour en tirer le meilleur parti, il convient de bien choisir la ou les espèces à implanter. Pour aider les agriculteurs dans ce choix, Arvalis-Institut du végétal a développé un outil informatique, accessible gratuitement en ligne, nommé « Choix des couverts ». A partir de certains critères renseignés par l'agriculteur (climat, type de couvert recherché, période de semis, mode de destruction souhaité, fonctions du couvert implanté...), l'outil propose une liste des couverts les plus pertinents.


L'enquête : Agriculture biologique : Ce qu'il faut savoir avant de franchir le pas
Catherine MILOU, Auteur
En 2015 et 2016, l'agriculture biologique a connu une vague de conversions importante, notamment en grandes cultures : + 33 % de surfaces bio pour ces productions. Cependant, un tel changement ne se fait pas en un claquement de doigts. Dans cet article, des conseillers et des experts des grandes cultures biologiques apportent leurs regards aux agriculteurs désireux de franchir le pas. Ces derniers doivent avant tout prendre conscience qu'une conversion implique un réel changement de système et de vision, il ne s'agit pas seulement de substituer certaines techniques par d'autres. Il faut voir son système comme un tout, dans l'espace et dans le temps, y compris pour des aspects aussi précis que la fertilisation azotée ou la gestion du salissement. A l'image de Claude Gibert, agriculteur en grandes cultures dans le Tarn-et-Garonne, les retours des agriculteurs passés en bio sont globalement positifs, avec le sentiment d'un meilleur confort de vie au travail.


Foncier : Le prix des terres déconnecté du revenu agricole
Mélodie GAGNEUX, Auteur
Suite à la conférence de presse annuelle de la FNSafer, cet article revient sur les principales évolutions du marché foncier pour l'année 2015. Les surfaces concernées par le marché des terres et prés ont progressé de 6,2 %, soit 342 000 ha, en 2015, parmi lesquelles 45 % de terres libres et 55 % de terres louées. Si la progression des prix est moins soutenue que les dernières années, ils continuent d'augmenter : 6010 /ha pour les terres libres, 4470 /ha pour les terres louées, avec des prix moyens supérieurs pour les zones de grandes cultures par rapport aux zones d'élevage. Autre caractéristique du marché pour cette campagne : la progression des transferts de parts de société et des acquisitions par des sociétés de portage.


Bourgogne : Implanter une unité de méthanisation
Emmanuelle THOMAS, Auteur
Au Gaec de Chavannes, en Côte-d'Or, les frères Fèvre gèrent une exploitation de polyculture-élevage ainsi qu'une SARL, la SARL Fèvre Photovoltaïsme, qui produit de l'énergie à partir de panneaux solaires et d'un méthaniseur. Celui-ci, d'une capacité de 2600 m3, est alimenté chaque jour par 15 tonnes de matière première : du fumier de l'exploitation et de fermes voisines, des boues de malterie, des radicelles humides et des issues de céréales également en provenance de la malterie voisine, du jus de moutarde (eaux de rinçage d'un moutardier), et du maïs ensilage, cultivé en dérobé sur l'exploitation des frères Fèvre. Le biogaz produit est valorisé en électricité, revendue à EDF, et en chaleur, réutilisée pour chauffer le système et pour produire de l'eau chaude.