- Titre :
- ECHO DU CEDAPA (L'), N° 129 - Mars / Avril 2017 - Bulletin N° 129
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/03/2017
- Année de publication :
- 2017
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Comment se portent mes chemins en sortie d'hiver
ECHO DU CEDAPA (L'), Auteur
Le bon état des chemins en sortie dhiver est primordial pour la mise à lherbe le plus tôt possible dans la saison. Quatre éleveurs ayant opté pour des matériaux différents témoignent. Ronan Guernion est éleveur de vaches laitières en bio et a réalisé des chemins en sable et graviers sur 1 km. Ces matériaux lui conviennent, sauf pour la sortie du bâtiment où le chemin sabîme et où il conseille de mettre du bitume ou du béton. Christelle et Fabrice Charles élèvent des vaches laitières en bio et ont opté pour le goudron (sur 1,8 km), ce qui leur a permis de gagner près de 3 semaines de pâturage et davoir des chemins praticables toute la saison de pâturage. Jean-Charles Huon, éleveur de vaches laitières en conventionnel, a réalisé des chemins en caillebotis, construits avec des caillebotis de porcherie usagers disposés sur la partie de chemin la plus souvent bourbeuse. Au GAEC Arc en Ciel, en bio, la partie du chemin la plus utilisée (400m) est en béton, et les associés en sont très contents.
Une ferme débordante d'énergie
Anne-Gaud MILLORIT, Auteur
Une porte ouverte a été réalisée à la ferme de la Grange paysanne de lOust de Cathy et Hervé Tremoureux par les CIVAM bretons, dans le cadre des actions sur lénergie. Cet article reprend les points abordés durant la visite. Il sagit dune ferme en polyculture élevage (bovin lait), bio depuis 18 ans, de 29 ha, en recherche dautonomie et de sobriété. Les activités délevage laitier, de culture de céréales, de transformation et de vente font vivre 3,5 personnes. Sur la ferme, les arbres et la prairie tiennent une place de choix dans la recherche de sobriété énergétique et d'efficacité économique (alimentation des animaux, bois de chauffage, puits de carbone). De plus, ils utilisent lénergie solaire pour chauffer leau, en complément du bois.
Dossier : La betterave fourragère en bio
Eve GENTIL, Auteur
La valeur alimentaire de la betterave en fait un bon fourrage hivernal, adapté aux systèmes herbagers bio, et qui peut faciliter l'arrêt du maïs. Cependant, elle est peu cultivée par les éleveurs à cause de l'important temps de désherbage nécessaire, du mode de distribution difficile, etc. Ce dossier présente, au travers de témoignages déleveurs laitiers bio qui ont choisi de cultiver de la betterave fourragère, ses intérêts et les différentes manières de la cultiver, la récolter et la distribuer. Pascal Lejeune sème les betteraves en ligne et lutte contre les adventices via deux faux semis additionnés à un épandage de sel (contre les tipules et les adventices), un binage et du désherbage manuel, effectué à des stades clés à ne pas dépasser. Au GAEC de la Belangerie, la betterave est cultivée sans désherbage manuel. Pour cela, une bonne préparation du sol et un faux semis sont nécessaires. Au GAEC des Margatiers, les betteraves sont achetées en mottes à un pépiniériste, puis repiquées au stade 3-4 feuilles, ce qui permet de réduire les risques denherbement, importants du semis au stade 2-3 feuilles. Avant la plantation, des faux semis sont réalisés et après, selon les années, hersage, binage et buttage. Ensuite, les questions de récolte, stockage et distribution sont abordées, différentes méthodes étant présentées. Au GAEC de Lermeleu, tout comme chez Julien Tallec, en vaches allaitantes, les betteraves fourragères sont pâturées. Enfin, les résultats technico-économiques de la culture de betterave chez les éleveurs interviewés sont fournis.
Chassons les idées reçues sur le pâturage hivernal
Pauline USSON, Auteur
Le pâturage hivernal est très peu pratiqué pour de nombreuses raisons qui incitent les éleveurs à rentrer les vaches en hiver. Rémy Delagarde, chercheur à lINRA, se penche sur les a priori sur le pâturage hivernal. Ces idées reçues sont le manque dherbe pour nourrir les animaux, les risques que des vaches soient malades, que les prairies soient abîmées, une contrainte de durée de pâturage et une qualité de lherbe médiocre.
Fermoscopie
Marie AUBREE, Auteur
Christophe Gendron est éleveur laitier en Ille-et-Vilaine. Aujourdhui en système herbager, il met en place des chemins et des haies et a débuté la conversion bio. En 2011, cest en système maïs ensilage quil sétait installé. Pour lui, la transition a été possible grâce à un accompagnement individuel dans le cadre du projet « Fermes en transition ». Cet article présente le parcours de ce changement, depuis la découverte de lAdage 35 à la prise de décisions. Les résultats quil obtient sont également présentés.