- Titre :
- SYMBIOSE, N° 223 - Mai 2017 - Bulletin N° 223
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/05/2017
- Année de publication :
- 2017
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Future PAC : Sera-t-elle plus verte après 2020 ?
Louise LE MOING, Auteur ;
Clara GASSER, Auteur ;
Fiona MARTY, Auteur
2020 verra se mettre en place une nouvelle réforme de la PAC. Pour les acteurs de lagriculture biologique, cela représente une échéance importante pour faire reconnaître les services environnementaux et sociaux rendus par ce mode de production, et obtenir leur rémunération par largent public. Pour ce faire, le réseau FNAB a lancé, en 2015, un groupe de travail intégrant les producteurs et les salariés de son réseau, et en lien avec dautres organisations agricoles et publiques. Par ailleurs, à la demande du ministère de lAgriculture, lITAB et lINRA ont réalisé une étude visant à identifier et chiffrer les externalités positives et les moindres coûts de lAB en comparaison à lagriculture conventionnelle. Les conclusions mettent en avant « les nombreux bénéfices de lAB permettant de justifier un soutien financier reposant sur ces atouts avérés de lAB ». Laurent Moinet, éleveur bio en Seine-Maritime, membre du bureau de la FNAB et président du Farmers group dIFOAM Europe, apporte son point de vue sur les aides à lagriculture biologique.


Groupe « AEP Sol Semnon » : Le sol dicte les pratiques
Louis RAVIART, Auteur
En Ille-et-Vilaine, le collectif dagriculteurs « AEP Sol Semnon » sest constitué en 2014. Les dix agriculteurs concernés par ce collectif, cinq en agriculture biologique et cinq en agriculture conventionnelle, se sont regroupés afin de travailler ensemble sur deux problématiques fortes du bassin versant du Semnon : lenjeu « nitrates » et lérosion (mesurée par le taux des matières en suspension). Accompagnés par Agrobio 35, le Bassin versant du Semnon et Yves Hardy (conseiller indépendant), ils conduisent des essais sur leurs parcelles afin de mieux comprendre le fonctionnement du sol et limpact de leurs pratiques sur celui-ci. Les essais autour de deux thématiques sont présentés : - la couverture des tas de fumier, qui permettrait de limiter les pertes en éléments minéraux (N, P, K) par les précipitations ; - la cinétique de lazote et les rendements en maïs ensilage, en fonction de lincorporation ou non du précédent, ou de la date de destruction de la prairie avant maïs. Si certaines tendances apparaissent, les résultats, obtenus sur un petit nombre de fermes et parfois contradictoires, doivent être confirmés.


Volailles de chair : Une alimentation réfléchie pour une bonne croissance
Damien DEÏSS, Auteur
Si la question dimposer une alimentation 100 % bio dans les rations des monogastriques bio est en suspens depuis maintenant plus de dix ans, cela na pas encore été imposé dans le cahier des charges. Toutefois, lalimentation étant le poste de dépenses le plus important des élevages avicoles, les professionnels de la filière travaillent dores et déjà sur le sujet afin doptimiser la viabilité économique des exploitations. Lauteur présente les différentes matières premières pouvant être apportées pendant les trois phases de lalimentation des volailles de chair biologiques (démarrage, croissance, finition), en fonction notamment de leurs apports en énergie et protéines. Aux côtés des matières premières classiques (céréales, soja et autres oléo-protéagineux), il ne faut pas oublier les apports nutritionnels permis par les parcours et la possibilité dincorporer à la ration des matières premières « originales » (tourteau de chanvre, de sésame, concentré protéique de luzerne, ou encore ortie en granulés).


Nouvelles fermes laitières bio : La FRAB mène l'enquête
Goulven MARÉCHAL, Auteur
Afin de mieux connaître les nouveaux éleveurs laitiers bio (en 2017, en Bretagne, 37 % de fermes bovines laitières engagées en bio de plus qu'en 2015), la FRAB a conduit auprès d'eux une enquête, en janvier 2017, en partenariat avec Agrocampus. Les questions portaient sur la situation de leur ferme avant la conversion, leurs motivations à passer en bio, ainsi que sur leurs objectifs après conversion (assolement, cheptels, volumes produits et laiteries). L'objectif final est de mieux les accompagner grâce à une évaluation des changements techniques envisagés, mais aussi de prévoir les volumes à venir sur les marchés. Quelques-uns des résultats sont présentés.


Céréales bio : Leurs atouts nutritionnels
Marine BUET, Auteur
Le pain contribue à notre équilibre alimentaire et constitue une source importante d'énergie grâce à l'apport nutritionnel des céréales : fibres, vitamines, minéraux, protéines, acides gras insaturés... Le pain élaboré à partir de céréales bio est non seulement un gage de qualité sanitaire, les produits chimiques concentrés essentiellement dans l'enveloppe du grain ne se retrouvent quasiment pas dans les pains bio semi-complets ou complets, mais il garantit, de plus, des teneurs supérieures en vitamines et minéraux. En effet, les procédés de transformation et méthodes de fabrication préservent de façon optimale les qualités nutritionnelles des matières premières et les pains bio sont en général peu raffinés. Grâce, notamment, à une panification au levain naturel, une fermentation acide vient accroître la biodisponibilité des micronutriments (calcium, fer, zinc, magnésium) et amorce la dégradation du gluten, ce qui améliore sa digestibilité.


Maggy et Mickaël Blanchard : La loi du marché... public
Antoine BESNARD, Auteur
Maggy et Mickaël Blanchard, en bio depuis 2010, élèvent des bovins lait à la Motte (22). Au démarrage de l'activité de transformation (yaourts), ils avaient dans l'idée de fournir la restauration collective. Après quelques déconvenues, ils décident de se consacrer plutôt à la vente directe. Cependant, la vente sur les marchés s'avère peu rentable. Finalement, alors qu'ils pensaient tout arrêter, après 2 années de revenus insuffisants, un appel d'offre pour la restauration collective attire leur attention. Avec un de leurs collègues, ils s'organisent pour y répondre... Dans cet interview, ils expliquent comment ils se sont adaptés à la restauration collective, notamment en termes de système de production.