- Titre :
- QUATRE SAISONS (LES), N° 227 - Novembre / décembre 2017 - Bulletin N° 227
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/11/2017
- Année de publication :
- 2017
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
La guêpe de l'amande
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur
La guêpe de l'amande (Eurytoma amygdali), apparue en France dans les années 1980, est le principal ravageur de ce fruit à coque. Comme elle n'a pas de prédateur et que les agriculteurs bio sont quelque peu démunis pour l'enrayer, elle reste pour le moment le principal obstacle au développement de l'amande bio en France. Petite guêpe de couleur brun sombre, à l'abdomen noir lisse terminé par une courte tarière qui lui permet de perforer l'enveloppe extérieure de l'amande, la femelle pond ses ufs alors que la coque est encore tendre. Après éclosion, une des larves va se développer en dévorant l'amandon, provoquant peu à peu un dessèchement et un noircissement du fruit. La période à surveiller, de mi-mars à mi-mai, correspond à la sortie des adultes des amandes momifiées. Le moyen de lutte le plus efficace en bio reste la récupération et la destruction pendant l'hiver des amandes momifiées du verger et des amandiers sauvages voisins.
Potager : Bons plants, bon ail ; "L'ail aime bien les terres lourdes"
Guylaine GOULFIER, Auteur
Dans une première partie, "Bons plants, bon ail !", des conseils issus de la connaissance accumulée par Eric Potdevin, président du Syndicat des producteurs d'ail d'Arleux (59), sont donnés pour réussir la culture de l'ail. L'un des éléments importants à prendre en compte est la caractéristique du sol. L'ail préfère des sols "forts", argileux, mais, même si l'ail aime l'eau, attention toutefois à l'excès d'humidité. Il faudra se méfier aussi des apports de matière organique fraîche (fumier) et des engrais organiques azotés, qui peuvent favoriser les attaques de champignons. Les producteurs d'ail d'Arleux effectuent des apports de fleur de soufre. Des variétés d'ail d'automne et d'ail de printemps sont conseillées. Dans la deuxième partie, "L'ail aime bien les terres lourdes", Michel Isouard, maraîcher bio dans le Vaucluse, partage son expérience : variétés les plus cultivées en Provence, notamment en bio (la Messidrôme, la Thermidrôme, le Germidour), particularités et conseils de culture.
Scies d'élagage : test réussi
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur
Le Centre Terre Vivante a testé 16 scies d'élagage nouvelle génération : ergonomie, denture, qualité des aciers, prix...
Porte-greffe, l'heure du choix
Denis PEPIN, Auteur
Après avoir choisi la variété d'arbre fruitier à greffer, le choix du porte-greffe va être déterminant pour la réussite de la plantation. En effet, c'est bien le porte-greffe qui va conditionner l'adaptation de la variété choisie à la nature du sol, à la place disponible et à la forme du futur arbre. Ainsi, pour obtenir un arbre de grand volume en hauteur et en largeur, qui permettra une production de fruits importante, il conviendra d'opter pour un porte-greffe vigoureux (exemple, le prunier Sainte-Lucie pour le cerisier). Le délai d'attente sera alors de plusieurs années avant de récolter des fruits, mais la production sera abondante. Dans ce cas-là, compte-tenu de la taille importante des arbres, il est nécessaire de disposer d'un grand jardin et de respecter une distance entre les arbres pouvant aller jusqu'à 10 m. Si l'on bénéficie d'une plus petite parcelle, mieux vaut s'orienter vers un porte-greffe plus faible, qui donnera un arbre de volume plus réduit (exemple, le cognassier d'Angers pour le poirier). Les interventions s'en trouveront facilitées. La production interviendra plus tôt que dans le cas précédent, mais sera, en revanche, moins abondante. Attention à bien tenir compte aussi de la nature du sol (un porte-greffe faible devra être planté dans un sol suffisamment riche et bien alimenté en eau).