- Titre :
- QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES), N° 226 - Septembre / Octobre 2017 - Bulletin N° 226
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/09/2017
- Année de publication :
- 2017
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Le criocère du lis
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur
Le criocère du lis (Crioceris lilii), à la robe d'un rouge brillant, est, comme le doryphore, un coléoptère de la famille des chrysomèles. Il est inféodé aux lis et aux fritillaires dont il dévore les feuilles et les fleurs. Celles-ci sont perforées et couvertes de leurs excréments qui forment des taches brunes visqueuses. Le criocère n'a pas beaucoup de prédateurs. Pour s'en débarrasser, le plus efficace est le ramassage des adultes au printemps pour éviter la ponte estivale. En prévention, on peut essayer de planter de l'armoise à côté des lis pour éloigner les criocères. Le pyrèthre et l'huile de neem auraient une certaine efficacité, ainsi que la tanaisie, en décoction ou en infusion.


Dossier : La vie du sol
Blaise LECLERC, Auteur ;
J. CORTET, Auteur ;
Perrine DUPONT, Auteur
Ce dossier braque le projecteur sur le sol et ses habitants, tout un monde d'insectes et de microorganismes, de plus en plus petits à mesure qu'on descend en profondeur dans le sol, jusqu'à un dixième de millimètre pour le collembole. Petits par la taille, mais majeurs par le rôle qu'ils jouent dans la vie biologique du sol, ces organismes contribuent à structurer le sol, à l'assainir, à l'enrichir... Au sommaire : - Mélodie en sous-sol vivant (découverte des habitants du sol et conseils pour les favoriser) ; - Le cycle du sol (planche illustrative pour comprendre de façon simplifiée les actions de décomposition, de nutrition ou de prédation entre les êtres vivants du sol) ; - Collemboles : Témoins de la santé des sols ; - Habitants du sol (vers de terre, cloportes, gloméris, champignons, tardigrades, bactéries, protozoaires) ; - Secret de Terre Vivante : Observer le sol (utiliser un entonnoir de Berlese pour extraire la microfaune en vue de son observation).


Laissez faire la mâche
Xavier MATHIAS, Auteur
Considérée longtemps comme une "mauvaise herbe", la mâche a été remise au goût du jour dès le XIXème siècle, et se voit désormais attribuer des noms d'usage variés, tels que doucette, boursette, oreillette, blanquette, salade de chanoine ou salade royale... La mâche se resème naturellement d'une année sur l'autre. Un travail d'amélioration et de sélection, démarré il y a deux siècles et toujours d'actualité, permet aux jardiniers d'étaler leur récolte de mâche de l'automne jusqu'au printemps. Il en existe des variétés plus rustiques, aux feuilles moyennement développées ("Verte d'Étampes", "Coquille de Louviers"...), et des variétés moins résistantes au froid, aux longues feuilles allongées et denses ("D'Italie", "A grosse graine"...). Les graines peuvent être conservées jusqu'à 5 ans. Des conseils sont donnés pour réussir semis et plantations.


Gingembre et curcuma : Cultiver la santé
Josiane GOEPFERT, Auteur
Le gingembre et le curcuma, deux racines utilisées pour leurs bienfaits en médecine ayurvédique, sont aussi très prisés en Occident depuis quelques années. On attribue au gingembre (Zinginber officinalis) des vertus médicinales, notamment digestives et antiseptiques. Moins connu que le premier, le mioga (Zinginber mioga), parfois appelé gingembre du Japon, a un goût de gingembre prononcé, mais sans le côté brûlant. Ce sont ses jeunes inflorescences que l'on consomme. Ces deux variétés de gingembre sont faciles à cultiver, sous serre ou en pleine terre dans l'Ouest de la France. Autre racine à tester chez soi, le curcuma, à la saveur douce et réchauffante, un peu amère. Sa racine colore en jaune d'or tout ce avec quoi elle entre en contact. Le curcuma doit ses propriétés anti-inflammatoires à la curcumine qu'il renferme. Il a surtout des vertus digestives, utilisées en cuisine (épice traditionnelle de la cuisine indienne). Pour bénéficier de ses vertus, il est dit qu'il faut l'associer au poivre et à une matière grasse. Il se cultive de la même manière que le gingembre, mais reste sensible au gel.


Témoignage : Ma serre dôme
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ;
Perrine DUPONT, Auteur
Laurent Larraillet exerce sa profession de vétérinaire à Aurillac (15), et vit à 600 m d'altitude, en bord de rivière. Il jardine, depuis l'achat de sa maison en 2009, sur 1 200 m2 de terrain. Son principal objectif est de se faire plaisir, de se détendre après son travail, et d'avoir la satisfaction de consommer ses propres légumes. En 2014, après une attaque de mildiou, il s'est intéressé aux serres. Plus particulièrement, il a découvert les serres-dômes, un concept originaire des États-Unis et développé en France par la société Les Serres-Dômes, en Haute-Loire. Après une rencontre avec le fabricant, il a opté pour une serre de 6,60 m de diamètre, 34 m2 au sol et 3,3 m de hauteur au faîtage. Trois mois ont été nécessaires pour la monter lui-même. Avec sa structure géodésique en pin douglas, ses plaques de polycarbonate double ou triple paroi, ses aérations automatiques et son puits canadien, la serre-dôme offre un cadre de rêve. Description.