- Titre :
- REUSSIR BOVINS VIANDE, N° 255 - Janvier 2018 - Bulletin N° 255
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/01/2018
- Année de publication :
- 2018
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Efficience alimentaire : Les élevages herbagers n'affament pas la planète
François D'ALTEROCHE, Auteur
Alors que l'élevage est souvent montré du doigt pour son utilisation de ressources qui pourraient nourrir l'homme directement, comme des céréales et des protéines végétales, le GIS (groupement d'intérêt scientifique) Élevages Demain a étudié la question. Dans cet article, il est tout d'abord rappelé que l'élevage permet, d'une part, de valoriser des ressources végétales qui ne peuvent pas être consommées par l'Homme, comme l'herbe, et, d'autre part, d'entretenir la fertilité et le taux de matière organique des sols par les déjections mais aussi par l'intégration de prairies dans les rotations. Dans son étude, le GIS Élevages Demain a calculé les efficiences alimentaires brute et nette d'élevages de ruminants et de monogastriques. Les principaux résultats sont moins défavorables aux élevages que ce qui est couramment pensé. Pour les ruminants, cette efficience est d'autant plus importante qu'ils consomment beaucoup d'herbe. Ainsi, la valorisation de ressources non-consommables par l'Homme améliore grandement l'efficience alimentaire des élevages.


Davantage de Limousines et de races rustiques dans les cheptels bio
François D'ALTEROCHE, Auteur
Une étude de l'Itab et de l'Institut de lÉlevage, à partir des données du Système national d'information génétique et de la Base de données nationale de l'identification, pour l'année 2014, a permis de dresser un portrait des élevages biologiques de bovins allaitants français. Si les races présentes dans ces élevages sont globalement les mêmes qu'en conventionnel, les races Limousine, Salers, Aubrac et les cheptels croisés y sont représentés en proportion plus importante. Par ailleurs, les niveaux de croissance sont inférieurs en bio, de même que le recours à l'insémination artificielle (8 % des veaux en bio contre 13 % en conventionnel).