- Titre :
- LA LUCIOLE, N° 17 - Octobre / Novembre 2017 - Bulletin N° 17
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/10/2017
- Année de publication :
- 2017
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Conservation des fruits et légumes adaptée aux circuits courts : Exemple de matériel
Brice LE MAIRE, Auteur
L'article présente des modules de conservation en atmosphère contrôlée naturelle placés en chambre froide, proposés depuis une dizaine d'années par la société Janny MT. Ces modules permettent d'allonger la durée de vie des fruits. Le principe : un caisson étanche, à couvercle, équipé de membranes à perméabilité sélective aux gaz. Ce système permet de stocker et de conserver environ 300 kg par module. Un tableau "avantages" et "inconvénients" complète la description.


Distillerie à la ferme : un outil à dimensionner techniquement et économiquement
Julia WRIGHT, Auteur
Carole Roux s'est installée en bio dans la Drôme, en 2001, sur 137 ha, dont 18 ha cultivables (montagne sèche). Une dizaine d'années auparavant, elle a eu l'idée d'installer une distillerie sur la ferme, pour pouvoir valoriser elle-même les petits volumes de plantes issus de ses cueillettes. Son mari, Manu, s'occupe de la distillerie, qui fonctionne aujourd'hui avec 5 vases. En matière d'investissement, l'ensemble de la distillerie a représenté autour de 15 000 à 20 000 euros, sans compter la main-duvre pour l'autoconstruction. La question de la rentabilité est centrale dans leur projet et motive un certain nombre d'améliorations en réflexion, comme réintroduire l'eau chaude issue du refroidissement dans le circuit. Mais, qu'elle soit neuve ou pas, une distillerie à la ferme demande d'acquérir de nouvelles compétences, y compris pour être en capacité d'entretenir et de réparer soi-même le plus possible.


Des animaux et des vignes
Arnaud FURET, Auteur
Dans le Gard, lassociation de vignerons bio Grappe3 a souhaité diminuer la pression environnementale due aux passages de tracteurs dans les vignes. Le pastoralisme en plaine et en vignoble, qui se pratiquait par le passé, pourrait être une solution. Les vignerons ont lancé le projet "La vigne Bêêêle" pour permettre l'installation d'un berger, dont le troupeau de brebis Raïoles viendrait paître dans les vignes de chacun selon un planning prédéfini. Pour d'autres vignerons, la solution animale a été mise en place à l'échelle de la ferme. C'est le cas de Fabrice Pariat (74), par exemple, avec des brebis Thônes-et-Marthod, ou de Jacques Carroget, en Pays de la Loire, avec 20 moutons d'Ouessant et 20 brebis Bleu du Maine. Dans le Bugey (01), Guillaume Lavie et Aline Ziemniack ont repris 1,5 ha de vignes, tout en travaillant aussi en dehors de la viticulture. Ils ont installé des moutons, uniquement après la vendange, mais ont cherché aussi un auxiliaire de maîtrise de l'herbe à l'année... Ils ont ainsi introduit, dans une parcelle de 25 ares, dix oies et quelques poules, avec un résultat encourageant.


Comment convertir en bio un système robot de traite - zéro pâturage ? : Interview : Nicolas Roybin, éleveur laitier au GAEC de la Goula
Amandine CLEMENT, Auteur
Dans cet interview, Nicolas Roybin, éleveur laitier bio au GAEC de la Goula (38), explique comment il a mis en place un système de pâturage tournant dynamique suite à la conversion. Auparavant, un distributeur d'alimentation fonctionnait 24h/24. 22 ha de prairie temporaire ont été implantés, et le distributeur ne fonctionne plus tout le temps. Un passage a été aménagé pour permettre aux vaches d'accéder au robot de traite. Nicolas évoque les difficultés, les investissements qu'il a dû réaliser, et aussi les actions pour aller vers plus d'autonomie. Sa stratégie consiste à voir les résultats sur la production en sécurisant sa première année en bio, conscient que des progrès sont encore réalisables.


L'entretien de la fertilité des prairies biologiques : penser aux carbonates ! : Témoignage : Eric Lespinasse, éleveur bio sur le plateau ardéchois
Rémi MASQUELIER, Auteur
Eric Lespinasse élève une cinquantaine de vaches Salers et une centaine de porcs en semi-plein-air sur le plateau ardéchois. Lors de sa conversion en bio, la difficulté de trouver des fourrages bio l'a poussé à réfléchir de façon globale l'autonomie fourragère et alimentaire. Après un diagnostic global avec Ardèche Conseil Élevage, il a identifié les actions à mettre en place, notamment l'augmentation de la surface fauchable et l'amélioration de la fertilité du sol. Eric apporte son témoignage sur les épandages qu'il a réalisés pour redémarrer une production à la hauteur des enjeux. L'article explique notamment comment, dans certaines situations, le chaulage permet à la parcelle d'exprimer son potentiel de fertilité.


Le maïs semence, une piste de diversification commerciale : Témoignages croisés : Mathieu Cormorèche, Francis Surnon et Nicolas Zimerli, céréaliers bio à Mionnay (01), Charrette (38) et Thil (01)
David STEPHANY, Auteur
Actuellement, la production de maïs semence ne permet pas de couvrir la forte demande. La perspective d'une valorisation économique intéressante n'est cependant pas le seul motif qui a conduit ces 3 céréaliers bio, Mathieu Cormorèche (01), Francis Surnon (38) et Nicolas Zimerli (01) à se lancer dans la production de maïs semence sur leur ferme. C'est aussi le challenge technique, intéressant à relever en bio. Les 3 céréaliers apportent chacun leur témoignage, à la fois en termes de résultats économiques et de mise en uvre technique : préparation du sol, semis, désherbage, irrigation, épurage et castration... Un tableau présente une synthèse des atouts et contraintes de la production de maïs semence en bio.