- Titre :
- INFOS CTIFL, N° 349 - Mars 2019 - Bulletin N° 349
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/03/2019
- Année de publication :
- 2019
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Les rencontres techniques Ctifl/Itab agriculture biologique légumes : Plantes de services et couverts végétaux
Prisca PIERRE, Auteur ;
Mathieu CONSEIL, Auteur
En 2018, les rencontres techniques Ctifl/Itab dédiées à la production de légumes en agriculture bio se sont déroulée à Bellegarde, le 29 mars 2018. Techniciens, conseillers, chercheurs, producteurs et représentants dentreprises dagrofourniture ont échangé sur la thématique des plantes de services, qui représentent un levier dintérêt majeur pour améliorer la gestion des bioagresseurs et la fertilité des sols. Les dernières avancées, en matière de recherche et dexpérimentation, sur les plantes de services et les couverts végétaux, ont ainsi été présentées. Pour les bioagresseurs aériens, les plantes de service peuvent être utilisées pour leur émission de composés volatils qui perturbent l'action de ravageurs ou comme plantes hôtes des auxiliaires. Concernant la gestion des bioagresseurs telluriques, les plantes de services peuvent être utilisées comme plantes assainissantes du sol ou biofumigantes. Plus globalement, les plantes de services peuvent aussi jouer le rôle dengrais verts dans la gestion de la fertilité du sol, voire de couvert végétal pour réduire le travail du sol. Ces techniques sont bien développées en grandes cultures, mais la faisabilité est encore à évaluer en maraîchage.


Le réseau national Dephy Expe Ecophyto pomme : Le bilan de six années de recherche (2012-2017)
Franziska ZAVAGLI, Auteur ;
Joël FAVAREILLE, Auteur ;
Michel GIRAUD, Auteur ;
ET AL., Auteur
Pour réduire lemploi des produits phytosanitaires en vergers de pommiers, les principaux leviers mobilisés sont la résistance variétale, la prophylaxie, le biocontrôle, les outils daide à la décision, la modulation des doses, les techniques de pulvérisation, la protection physique (filet AltCarpo, bâches anti-pluie), la mécanisation (désherbage mécanique), la lutte biologique. Les systèmes économes étudiés sont conduits en protection fruitière intégrée ou en agriculture biologique (AB). Sur une moyenne de cinq campagnes, 12 systèmes (sur 19) ont atteint un pourcentage de réduction de lIFT chimique total de plus de 50 % par rapport à une modalité dite de « Base ». Les deux systèmes ayant obtenu le meilleur pourcentage de réduction sont conduits en bio et atteignent plus de 91 % de réduction, car la majorité des IFT des systèmes biologiques étudiés sont issus du biocontrôle. Par ailleurs, uniquement sept systèmes sont considérés comme des systèmes économes et performants (SPCEP2). Parmi ceux-là, seuls les trois systèmes conduits en AB présentent un produit brut égal ou supérieur aux charges engagées.