- Titre :
- REUSSIR FRUITS ET LEGUMES, N° 401 - Janvier 2020 - Bulletin N° 401
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/01/2020
- Année de publication :
- 2020
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Lasperge bio dans léchange
Guy DUBON, Auteur
Les membres de lAssociation des producteurs dasperge bio se sont réunis, en décembre 2019, dans le Sud-Ouest, pour échanger sur plusieurs problématiques, notamment la gestion de lenherbement, la lutte contre le criocère (la préoccupation sanitaire montante pour tous les asparagiculteurs) et les apports en éléments nutritifs. Lobjectif de cette association est de donner de la visibilité et de défendre des dossiers spécifiques à la production dasperge en agriculture biologique.


Provence Alpes Côte dAzur : Le verger provençal progresse en bio
Emmanuel DELARUE, Auteur
La région Provence-Alpes-Côte dAzur comptabilise 1 600 hectares de vergers de pommiers bio et produit 23 % des surfaces de la production nationale de pommes bio. Cette région est actuellement le plus important bassin de production de ce fruit en agriculture biologique. Elle a connu une forte dynamique de conversions puisque, jusquen 2018, les surfaces en conversion dépassaient les surfaces certifiées. La consommation de pommes bio (à léchelle nationale) est aussi en pleine augmentation. Un maintien de la plus-value sur lécart de prix entre le bio et le conventionnel a dailleurs été observé ces quatre dernières années.


Provence Alpes Côte dAzur : La tomate industrie reprend des couleurs
Emmanuel DELARUE, Auteur
Avec dimportants volumes produits en 2019, la tomate industrie retrouve ses couleurs. Face à la demande forte des industriels, la production biologique continue à augmenter : elle représente 17 % des surfaces dédiées à la tomate industrie, soit 372 ha (contre 275 ha en 2018). En 2019, le rendement a été au rendez-vous, avec une moyenne de 48 t/ha en AB (74 t/ha en conventionnel), et la qualité était également très satisfaisante.


Des pistes pour réduire la pénibilité du travail
Adrien LASNIER, Auteur
Neuf maraîchers sur dix souffrent de troubles musculo-squelettiques. Preuve de limportance de cette problématique, notamment en maraîchage bio diversifié où beaucoup de désherbage seffectue à la main dans des positions inconfortables, une conférence portant sur ce thème avait fait salle comble au salon Tech&Bio. La réduction de la pénibilité et du désherbage manuel en maraîchage bio fait lobjet dune expérimentation à la station de Bretagne Sud (station des Chambres dagriculture de Bretagne). Pour cela, deux stratégies ont été mises en place : 1) la désintensification des rotations afin de mieux gérer le stock semencier des parcelles (ex : réalisation de faux semis) ; 2) le recours au robot Oz, robot de désherbage autonome. Pour ce deuxième axe, le temps de travail et la pénibilité ont été évalués (avec et sans robot) sur une culture de tomates bio : binage, palissage, effeuillage, récolte
. Comme aucune grille dévaluation de la pénibilité nexistait pour le maraîchage, celle-ci a dû être créée à partir dautres documents. Les résultats montrent que le robot permet globalement de diminuer la pénibilité du travail. Toutefois, il engendre assez souvent un transfert de pénibilité dune partie du corps à une autre.


Vu par la spécialiste : Christine Béasse, Invenio : « Les dessous du verger de pruniers »
Christine BEASSE, Auteur
Afin doptimiser la conduite des vergers de pruniers en AB, Invenio a mis en place un essai de fertilisation, dans le Lot-et-Garonne. Cet essai compare plusieurs conduites : apport de compost, apport de fientes, apport augmenté de 50 %, travail du sol sur le rang ou non, semis dengrais verts à base de légumineuses ou non. En plus de mesurer limpact de ces conduites sur le rendement, des suivis sont réalisés sur la teneur en azote et lactivité biologique des sols. Cette expérimentation devrait ainsi permettre de mieux cerner laction de ces différents types de fertilisation sur plusieurs paramètres de la qualité du sol, mais aussi de définir des indicateurs simples de fertilité qui pourront ensuite être utilisés par des producteurs de prunes bio.


Dossier : Les maladies se calment mais pas la météo
Adrien LASNIER, Auteur ;
Jean-Charles CARDON, Auteur ;
Bruno CORROYER, Auteur
Ce dossier effectue un point sur les maladies et les insectes ravageurs qui ont sévi dans les vergers biologiques et conventionnels durant lannée 2019. Globalement, plusieurs aléas climatiques sont survenus au cours de cette année (gelées printanières, canicule, grêle
), mais lannée 2019 a été plutôt calme dun point de vue sanitaire. Les différents articles qui composent ce dossier présentent, par région fruitière, les différentes attaques de maladies et de ravageurs qui ont tout de même été enregistrées : en Provence-Alpes-Côte dAzur, une forte pression des populations de pucerons et de carpocapses a été constatée, mais la tavelure du pommier a reculé ; en Nouvelle-Aquitaine, les pucerons cendrés (sur pomme), les cochenilles (sur prune dEnte) et les punaises étaient présents ; en Rhône-Alpes, la cloque du pêcher a été problématique en bio ; en Normandie, le puceron cendré a provoqué des dégâts significatifs sur certaines récoltes ; dans le Val de Loire, la pression en carpocapses a été parmi les plus élevées depuis 2014 ; en Occitanie, les récoltes ont été assez saines même si quelques insectes ravageurs étaient présents.


L'autoguidage RTK pour gagner en précision
Véronique BARGAIN, Auteur
Le GAEC Le Saint cultive en agriculture biologique 100 ha de légumes de plein champ destinés au marché du frais. Cette ferme, située dans le Finistère, est en bio depuis 1997 et compte trois associés : Bernard Le Saint, sa femme et, depuis 2016, leur fils. Lorsque le GAEC sest converti en bio, seuls des légumes faciles à conduire en AB étaient cultivés (choux-fleurs, brocolis, échalotes
). Les cultures se sont ensuite diversifiées (pommes de terre, plants de pommes de terre, carottes, petits pois, haricots verts, épinards
) pour allonger les rotations et diminuer les risques économiques. Cinq hectares sont également destinés aux céréales pour produire des semences fermières de couverts végétaux. Chaque année, 30 à 40 ha de couverts sont implantés (le sol nest jamais nu). Pour gérer les adventices, en plus des leviers offerts par les rotations culturales diversifiées et par les couverts végétaux, le GAEC sest équipé : bineuse, herse-étrille, désherbeur thermique
Quatre tracteurs sont munis dun système dautoguidage électrique au volant (les associés de ce GAEC détaillent comment ce système leur permet de gagner en performance, en temps de travail et en confort). Un encart est réservé au désherbeur thermique Hoaf qui est utilisé pour désherber les carottes.