- Titre :
- REUSSIR BOVINS VIANDE, N° 277 - Janvier 2020 - Bulletin N° 277
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/01/2020
- Année de publication :
- 2020
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Chez vous : De la balle de riz pour litière
Sophie BOURGEOIS, Auteur
Simon Dumontet est un éleveur conventionnel de bovins allaitants (race Charolaise), basé en Saône-et-Loire. Depuis quatre ans, il utilise de la balle de riz comme litière dans sa stabulation de 700 m2. Il témoigne sur cette pratique : avantages, utilisation, prix, volume, conditionnement, matériels nécessaires, caractéristiques du fumier qui en découle


L'entretien : « Remplacer les produits animaux par des substituts plus rentables »
François D'ALTEROCHE, Auteur
Dans cette interview, Jocelyne Porcher, directrice de recherches à lInra, explique la collusion dintérêt quil existe entre certaines associations de défense des animaux et des start-up qui développent la « viande cellulaire », aussi appelée « viande in vitro ». Ces start-up ambitionnent en effet dexclure les produits animaux de notre alimentation au nom de la « cause animale ». Pour y parvenir, elles soutiennent des associations de défense des animaux pour que ces dernières leur préparent le terrain. Jocelyne Porcher dénonce ainsi le fait de vouloir remplacer des produits animaux par ce type de substituts.


Découverte : Haro sur la viande de buf en Finlande
Pierrick BOURGAULT, Auteur
Gustav et Heidi Rehnberg sont des agriculteurs bio finlandais, basés à 50 kilomètres à lOuest dHelsinki. Sur leur ferme, ils associent élevage, grandes cultures (avoine, orge, pois et fèves), sylviculture et agrotourisme. Leur revenu provient, à 40 %, de leurs récoltes de céréales quils vendent à des entreprises agroalimentaires. La viande de buf représente 20 % de leur revenu. Gustav et Heidi Rehnberg la vendent en direct, conditionnée sous vide, ce qui leur permet de la commercialiser à 17 /kg alors quelle serait vendue 12 /kg dans des grandes surfaces. Dans cet article, ces deux éleveurs, ainsi que dautres membres du secteur agricole finlandais, salarment face à la décision de luniversité dHelsinki : cette dernière vient dexclure la viande de buf de ses menus (elle sert près de 10 000 repas par jour) afin de réduire son empreinte carbone. Cette décision est globalement très contestée car la viande de buf est lune des rares productions possibles sous les latitudes finlandaises. Cette viande produite à léchelle nationale sera donc remplacée par des produits importés.


Des pistes pour s'adapter au climat
François D'ALTEROCHE, Auteur
Face au changement climatique, les exploitations agricoles doivent s'adapter. Dans différentes régions françaises, des projets sont dédiés à ce sujet pour, d'une part, mieux comprendre les changements du climat en cours et à venir, par exemple à travers le suivi d'indicateurs et, d'autre part, trouver des adaptations les plus pertinentes possible, sachant que de nombreux éleveurs ont déjà fait évoluer leurs systèmes en ce sens. Sur la zone Massif Central, le projet AP3C a bénéficié de l'appui d'un climatologue. Ses travaux prospectifs prévoient une hausse des températures moyennes annuelles (+ 0,4°C par décennie), des étés globalement plus précoces, une répartition des précipitations sur l'année modifiée, avec des printemps plus secs mais des automnes plus humides, etc. De plus, les phénomènes atypiques, de type sécheresse, épisodes cévenols..., seront plus fréquents. Les agriculteurs vont donc devoir s'adapter à un climat plus aléatoire, ce qui amène les spécialistes à ne pas préconiser de solution toute faite mais plutôt à en combiner plusieurs. A ce jour, les pistes d'adaptation testées ne permettent pas d'amortir complètement les dégradations induites par ces changements climatiques.