- Titre :
- REUSSIR GRANDES CULTURES, N° 348 - Juillet / Août 2020 - Bulletin N° 348
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/07/2020
- Année de publication :
- 2020
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Dossier : Le bio passe à la vitesse supérieure
RÉUSSIR GRANDES CULTURES, Auteur ;
Gabriel OMNÈS, Auteur ;
Charles BAUDART, Auteur ;
ET AL., Auteur
La consommation de produits bio a connu une accélération de sa croissance avec la COVID-19. Cette croissance a notamment concerné les produits de base dépicerie comme la farine, les pâtes. Longtemps à la traîne, les exploitations en grandes cultures sont de plus en plus nombreuses à passer en AB avec, depuis 3 ans, un fait nouveau : la conversion de grandes structures, à haut potentiel. Aussi, même si la consommation croît, se pose une question : existe-t-il un risque de surproduction par exemple, alors que la collecte de blé tendre bio en 2019 a permis de répondre à la demande ? Pour les acteurs des filières interrogés dans ce dossier, face aux risques, limportant est de construire des filières assurant un prix juste aussi bien pour le producteur, les acteurs de laval que le consommateur, grâce à la concertation et à la contractualisation notamment. Cependant, le développement actuel soutenu de la production en grandes cultures bio impose à la filière de « tenir le régime », en particulier en mettant en place les outils de collecte et de stockage adaptés. Par ailleurs, les nouveaux convertis en grandes cultures font bouger les lignes avec la conversion de grandes surfaces mais aussi avec leurs questionnements, comme le montrent les quatre producteurs qui témoignent ici. En effet, si le passage en bio est souvent, pour eux, synonyme de nouvelles perspectives pour leur métier et leur avenir, cela saccompagne aussi de réflexions sur leur système, comme par exemple la réintroduction danimaux. Maintenir les rendements et le potentiel des sols sur le long terme en AB est une question-clé : cela passe par le développement de la vie du sol, la nécessité de pouvoir avoir accès à une quantité suffisante de matière organique ou encore lanticipation de la question du phosphore.