- Titre :
- BIO LINEAIRES, N° 93 - Janvier / Février 2021 - Bulletin N° 93
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/01/2021
- Année de publication :
- 2021
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


1985 : Première règlementation bio officielle
Jean-François LEMAIRE, Auteur
Le décret du 10 mars 1981 définissait "les conditions de production de l'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques de synthèse", mais il n'employait pas le terme "biologique". C'est en mars 1985 que le dossier sur "la règlementation des produits de l'agriculture biologique" a été officiellement mis à la disposition des agriculteurs, alors que la notion d'agriculture biologique existait en France depuis déjà 30 ans. Dans son numéro 151 de janvier 1985, la revue Agriculture et Vie publiait, en avant première, les principales mesures établies par le service Direction Qualité du ministère de l'Agriculture pour pouvoir utiliser la mention "agriculture biologique". Retour en arrière, pour comprendre comment fonctionnait, à l'époque, la règlementation bio et, en particulier, le rôle des organismes gestionnaires chargés de l'homologation des cahiers des charges destinés aux différents opérateurs de la filière (producteurs, éleveurs, transformateurs...).


Utopies bio en transition : En route vers de nouveaux imaginaires (2/2)
Sauveur FERNANDEZ, Auteur
Selon une étude de juin 2020 (Observatoire société et consommation), face à 3 scénarios "souhaitables", 55 % des Français privilégient "l'utopie écologique" (moins, mais mieux) plutôt que "l'utopie sécuritaire" (préserver son identité) ou "l'utopie technolibérale" (14 %). 4 exemples d'éco-utopies sont présentés (États-Unis (Missouri et Nouveau-Mexique), Inde et Écosse), chacun intégrant à sa manière les 4 fondamentaux pour une société durable pacifique : communauté et développement personnel, économie circulaire, multiculturalisme et reconnexion avec la nature. Ces initiatives peuvent être une source d'inspiration pour les "écosecteurs", comme la bio, pour leur permettre d'anticiper les enjeux sociétaux et contribuer à fonder des promesses d'avenir vers une autre civilisation.


Vrac bio : 6,3 % moins cher dans les magasins spécialisés
BIO-LINEAIRES, Auteur
D'après des relevés de prix effectués sur 40 produits bio vendus en vrac (septembre 2020), dans 69 magasins de 11 enseignes spécialisées bio et dans 49 magasins de 11 enseignes de GMS, le réseau bio est plus compétitif que le circuit de la grande distribution, avec un écart de 6,3 %. Les 24 plus gros écarts de prix sont présentés, parmi lesquels, en faveur du circuit spécialisé bio : les noix du Brésil, les noix de Pécan, les graines de lin brun, les noix de cajou, les raisins secs Sultanine, etc.


Click & collect bio, les premiers chiffres
Laura DUPONCHEL, Auteur
D'après une première estimation, le click & collect mis en place par un magasin bio représenterait 1 à 2 % de son chiffre d'affaires, ce qui pourrait porter ce marché, pour l'année 2020, à une valeur située entre 10 et 20 millions d'euros pour l'ensemble du réseau spécialisé bio français. Près de 400 magasins proposent ce service, en France.


La bio en Allemagne : Vers une remise en question de la croissance ?
BIO-LINEAIRES, Auteur
Les Allemands ont acheté davantage de produits bio (+ 21,3 %) durant le 1er semestre 2020, l'une des raisons semblant être la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, qui a joué le rôle d'accélérateur de tendances. Cette percée s'est manifestée essentiellement en dehors des circuits de commercialisation bio, ce qui pousse toute la filière bio allemande à se réinventer. Les pionniers du bio y voient surtout l'occasion d'une nouvelle étape dans laquelle la distribution bio devra réaffirmer ses valeurs, stratégie dans laquelle les acteurs de l'économie sociale et solidaire jouent un rôle important.


La bio en Belgique : La Covid-19 pousse la demande d'achat en ligne
BIO-LINEAIRES, Auteur
En Belgique, un sondage, réalisé en novembre 2020 auprès de 20 enseignes, a évalué l'impact des confinements dus à l'épidémie de Covid-19, sur la consommation de produits bio. Il met en évidence l'évolution du panier moyen entre le 1er et le 2ème confinement (62 % des enseignes ont connu une forte baisse, après l'augmentation de 22 % au premier confinement) et souligne la poussée du commerce en ligne, notamment en Flandre, où 85 % des magasins bio interrogés partagent ce constat.


La distribution des produits naturels et bio en Ukraine, Roumanie et Bulgarie
Michel KNITTEL, Auteur
Dans ces 3 pays d'Europe Centrale (Ukraine, Roumanie et Bulgarie), la consommation de produits bio n'est pas aussi développée que dans les pays d'Europe de l'Ouest et du Nord (entre 1 et 4 par habitant vs 118 en France). En Ukraine (marché d'environ 33 Mio en 2018), l'enseigne Eco-Lavka est la plus importante, avec une centaine de magasins de produits naturels "cultivés et produits à la ferme". Autre enseigne, "Natur Boutique" porte un concept de magasins bio installés dans des éco-hôtels. 70 boutiques de l'enseigne Moloko Ferma, véritable institution dans ce pays, distribuent les produits laitiers de sa propre production, ainsi qu'un ensemble de produits traditionnels locaux et naturels. En Roumanie (marché d'environ 57 Mio en 2018), la plupart des enseignes de GMS offrent aujourd'hui un assortiment bio, mais les magasins bio ne sont pas très nombreux. Planteea semble la chaîne spécialisée la plus importante (15 magasins). En Bulgarie (marché d'environ 30 Mio en 2018), le principal circuit de vente de produits bio est également la GMS. Parmi les enseignes, Billa distribue la marque allemande Alnatura. Un plus grand choix de marques est disponible dans les 200 magasins bio existants. Depuis quelque temps, de petits magasins vendant un assortiment mixte de bio, de frais et de local, spécialisés dans les fruits et légumes ou dans les produits laitiers et carnés, font leur apparition.


Les dernières évolutions du marché bio italien
Michel KNITTEL, Auteur
En Italie (3ème marché bio en Europe avec 3,48 Mrd ), la croissance bio est constante depuis 15 ans. En 2020, la part de produits bio dans les dépenses alimentaires représentait 3,6 %, contre 2,2 % en 2014. Avec le confinement, une grande part des achats bio ont été réalisés en ligne, avec une augmentation de 143 % de ce circuit sur 2020. La distribution bio italienne connaît des évolutions qui ont commencé avant cette année particulière de 2020. Le nombre de magasins indépendants a diminué et les supérettes de 150 m2 se sont développées. Depuis 2018, le groupe EcorNaturaSì a racheté plusieurs chaînes de magasins bio, entraînant des restructurations. Des magasins soumis à une forte concurrence ont dû fermer. Peu à peu, le paysage de la distribution spécialisée dans le pays se recompose.


Rayon vrac
Laura DUPONCHEL, Auteur ;
BIO-LINEAIRES, Auteur ;
RESEAU VRAC, Auteur
Cet article comporte 2 parties. 1 - Pourquoi faire du vrac ? Avec une croissance de 41 % en 2019 (bio et non bio), le vrac est une vraie tendance du marché. De plus en plus de consommateurs ne veulent plus d'aliments emballés et sont sensibles à l'importance que les magasins donnent au rayon vrac. Pour Chloé Liard, chargée de développement et projets à l'association Réseau Vrac, la plus-value du vrac repose sur une offre qui permet au client de nacheter que la quantité dont il a besoin, de tester de nouveaux produits, de mesurer son budget... Avec le vrac, le magasin a la possibilité de présenter une offre responsable et d'afficher sa contribution à la réduction des déchets. Pour Jeanne Mignon, chef de projet Zéro Déchet à Biocoop, le prix du vrac en magasin bio offre une réelle alternative. Avec 450 références vendues en vrac, l'enseigne est investie dans ce mode de distribution depuis ses débuts et a réalisé, en interne, une étude sur le cycle de vie pour mesurer l'impact des emballages ; 2 - Commerces spécialisés vrac : un marché florissant. Réseau Vrac a réalisé une étude sur les commerces spécialisés vrac en France et en présente les principaux résultats : portrait du commerçant vrac aujourd'hui, spécificités de ce modèle de commerce, dynamiques économiques, perspectives.


Dossier : Distribution spécialisée 2020 à la loupe
BIO-LINEAIRES, Auteur
Dans ce bilan 2020 de la distribution spécialisée bio, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MBS (magasins bio spécialisés) et GMS ; - Bilan 2020, par familles, dans les Magasins Spécialisés Bio ; - Ouvertures, fermetures 2020 : un bilan plutôt encourageant ! ; - Carte de France 2020 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et groupements bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes nationales bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2020 ; - Tendances et évolutions 2020 (enquête auprès de 2 143 points de vente) ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2020 (données cabinet IRI) ; - Le reconfinement est moins bénéfique aux PGC (produits de grande consommation) bio en GSA (grandes surfaces alimentaires).


Dossier : La coopérative, un modèle entrepreneurial unique
Laura DUPONCHEL, Auteur
La loi fondatrice encadrant les coopératives date de 1947. Aujourd'hui, ce modèle recouvre de nombreux secteurs d'activités et différents statuts juridiques. Il concerne 40 % de l'activité agroalimentaire et 30 % du commerce de détail français. 37 % des coopératives génèrent un chiffre d'affaires supérieur à 1 M en bio. En 2019, 600 coopératives agricoles engagées en bio ont été dénombrées (viticulture, élevage, grandes cultures, fruits et légumes, PPAM, luzerne). Ce dossier passe en revue 5 modèles choisis pour leur représentativité en bio : Les coopératives agricoles, les coopératives de commerçants, les coopératives de consommateurs, les SCOP et les SCIC. Pour chacun d'eux, sont détaillés les modalités de fonctionnement administratif, la gestion du capital, l'objet et les associés et adhérents...


Naturalia mise sur ses franchisés
BIO-LINEAIRES, Auteur
L'enseigne bio Naturalia compte 37 magasins franchisés, en France métropolitaine, dans les DOM-TOM et au Luxembourg, et prévoit d'en ouvrir plus d'une quinzaine supplémentaires en 2021. Dans cette interview, le directeur général de Naturalia France, Allon Zeitoun, présente les atouts de la franchise.


Distribution bio en Bretagne : des perspectives optimistes
Fabienne DELABY, Auteur ;
Goulven OILLIC, Auteur
Initiative Bio Bretagne (IBB) a réalisé une enquête auprès de 164 magasins bio (sur 169 que compte la Bretagne), afin d'appréhender leur perception de l'avenir et l'impact du 1er confinement. Il en ressort que, malgré l'identification de certains freins au développement de l'activité (concurrence, contraintes techniques, écarts de prix bio/conventionnel...), le réseau des magasins bio bretons reste confiant. Pendant le 1er confinement, près des 2/3 des magasins bio répondants ont vu leur activité augmenter. L'un des enjeux est la fidélisation des nouveaux consommateurs dans la durée. Pour les filières locales, l'impact de la crise sanitaire sur l'économie et ses conséquences sur l'emploi génèrent tout de même quelques inquiétudes.