- Titre :
- BIO LINEAIRES, N° 94 - Mars / Avril 2021 - Bulletin N° 94
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/03/2021
- Année de publication :
- 2021
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


1985 : Les premières règles en matière de contrôle
Jean-François LEMAIRE, Auteur
C'est en 1985 que les premiers contrôles bio ont été organisés, dans le cadre de la mise en place des mesures établies par le service Direction Qualité du ministère de l'Agriculture, dans le dossier "Réglementation des produits de l'agriculture biologique". A l'époque, pour pouvoir utiliser la mention "Agriculture biologique", chaque opérateur bio devait respecter un cahier des charges homologué d'un organisme gestionnaire reconnu par la Commission Nationale d'Homologation des cahiers des charges. Les conditions de mise en uvre des contrôles, que ce soit pour les fournisseurs ou pour les producteurs, figuraient dans ces cahiers des charges.


Agribalyse et Eco-Score, un piège pour les produits bio
Claude AUBERT, Auteur
La méthode des ACV (Analyses de cycles de vie) consiste à évaluer, pour un produit donné, tous ses impacts sur l'environnement (pollutions, consommation d'énergie, émissions de GES...), depuis sa fabrication jusqu'à son élimination finale, afin de le comparer avec d'autres produits rendant le même service. La déclinaison de cette méthode aux aliments n'est pas sans poser problème. L'auteur explique que, avec les calculs utilisés actuellement, l'impact sur la fertilité des sols ou sur la biodiversité n'est pas pris en compte. De plus, en basant ses calculs sur les produits et non sur les surfaces, cette méthode, conçue pour l'industrie, conduit à favoriser des produits issus de l'agriculture conventionnelle au détriment de produits exempts de traitements chimiques... L'initiative privée Eco-Score, encore confidentielle, tend à corriger ces travers, mais ses résultats continuent d'interpeller sur leur pertinence.


Emballages bio-sourcés et biodégradables : défis et solutions pour la filière bio
ECOZEPT, Auteur
La recherche d'alternatives aux emballages plastiques pose de nombreux défis au vu des facteurs qui rentrent en ligne de compte pour arriver à des solutions satisfaisantes. En matière de recyclage des emballages alimentaires, en 2018, l'Allemagne présentait un taux d'environ 40 % et la France un taux d'un peu plus de 20 %. Cependant, le "vrai recyclage" ne semble pas fréquent. La directive européenne 2018/852 stipule que 50 % des plastiques devraient être recyclés d'ici 2025, avec un recyclage en boucle fermée aussi longtemps que possible. Cette approche, coûteuse, nécessite des investissements élevés et de nombreux acteurs. Dans le secteur alimentaire, les emballages bio-sourcés et/ou biodégradables semblent une alternative aux plastiques d'origine fossile, mais ils font aussi l'objet de controverses. Les "bioplastiques" (définis comme des emballages qui présentent au moins une des propriétés suivantes : à base de matières premières renouvelables ou biodégradables) ont fait l'objet d'une enquête menée par Ecozept et conduite à l'échelle européenne. Cette enquête a conclu à la nécessité de poursuivre les recherches, les bioplastiques ne pouvant constituer, pour le moment, qu'une solution partielle, au vu des coûts engendrés, ainsi que des modalités de fabrication et d'utilisation et des taux actuels de biodégradabilité.


Filières bio en transition : Marques circulaires et fermières (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, Auteur
L'attrait grandissant des consommateurs pour les produits fabriqués localement, par des entreprises à taille humaine et implantées dans leur territoire, est en train de redéfinir les notions de marques, ainsi que les relations entreprises agricoles/distributeurs. Le locavorisme évolue et s'achemine vers la prise en compte de 2 concepts-clés : des produits récoltés sur place, des produits fabriqués sur place. C'est ainsi que des crêpes bretonnes seront bretonnes à 100 %, beurre et sel compris. Les marques et les magasins circulaires et fermiers commencent à se développer et les modèles d'agriculture comme la biodynamie ou la permaculture, considérés par certains jusque-là comme alternatifs, sont de plus en plus sollicités.


Synabio, priorité à la biodiversité !
BIO-LINEAIRES, Auteur
Pour encourager les entreprises de la filière bio à aller encore plus loin dans la protection de la biodiversité, le Synabio a initié un travail collaboratif avec, entre autres, une dizaine d'entreprises bio (Biolait, Biocoop, Triballat Noyal, etc.), visant à identifier des actions à mettre en place dans les entreprises. A la suite de ce travail, 19 indicateurs de progrès ont été identifiés. Ces indicateurs, dont 10 s'adressent aux producteurs et 9 aux transformateurs et distributeurs, vont au-delà du règlement bio européen. Pour accompagner le déploiement de ces indicateurs au sein des entreprises, le Synabio a organisé, depuis janvier 2021, un programme d'accompagnement destiné à ses membres et à ses partenaires.


L'assortiment doit-il être le même en e-commerce et en magasin physique ?
BIO-LINEAIRES, Auteur
Selon Simon Le Fur, expert en e-commerce et fondateur d'Aventure Bio, les consommateurs qui se tournent vers le commerce en ligne bio attendent le même assortiment de produits qu'en magasin bio, et au même prix. C'est ce que confirment les témoignages de Thomas Dromer (Biocoop) et de Christophe Choquet (Les Comptoirs de la Bio). Cependant, le e-commerce peut aussi être l'occasion, pour une enseigne, de tester des nouveautés en ajoutant des produits exclusifs qui peuvent lui permettre de se démarquer.


Les magasins bio investissent le e-commerce
Laura DUPONCHEL, Auteur
Le e-commerce bio se développe, avec aujourd'hui 468 magasins bio proposant une service de ce type (click & collect, drive...) sur les 3044 points de vente spécialisés en France (soit 15 %). Le taux d'équipement e-commerce de 14 enseignes nationales ou régionales est présenté (estimation au 1er février 2021). L'enjeu est désormais important pour plusieurs enseignes bio, d'autant que le panier e-commerce semble de 2 à 5 fois plus élevé qu'en magasin physique.


11 % d'écart sur un panier de 20 fruits et légumes bio !
BIO-LINEAIRES, Auteur
En novembre 2019, Bio Linéaires relevait un écart de prix de 5,8 % en faveur du réseau bio par rapport aux supermarchés de moins de 2 500 m2 (sur une sélection de 15 produits bio). En septembre 2020, une nouvelle comparaison intégrant, cette fois-ci, les hypermarchés, établit un écart de prix de 11 % en faveur de la GSA, sur une sélection de 20 fruits et légumes bio. Un tableau présente les résultats par produit.


Avec 15 mrds d' de CA, la filière bio allemande affiche de belles performances en 2020
ECOZEPT, Auteur
En Allemagne, le chiffre d'affaires bio a connu une progression importante dans tous les circuits de distribution, en 2020, par rapport à 2019 : + 16,4 % en magasins spécialisés bio, + 35 % en boucheries, boulangeries et vente directe, et + 22 % en GSA et discount. Les surfaces bio sont en augmentation et la dynamique de conversions se poursuit. Les consommateurs allemands restent fidèles aux produits bio et la valeur du panier moyen a augmenté fortement en 2020, avec la viande et les ufs au premier rang des produits bio achetés.


Belgique : la distribution bio en mutation
BIO-LINEAIRES, Auteur
En Belgique, le marché bio poursuit son évolution (fusions entre grossistes...). Du côté de la distribution, la chaîne hollandaise Ekoplaza s'implante, avec un tout premier magasin ouvert en novembre 2020 en Wallonie, et le rachat récent des 14 magasins de la chaîne belge Origin'o dans lesquels seront proposées les marques Ekoplaza. A Bruxelles, de petits grossistes "éthiques" ont fait leur apparition. Globalement, les enseignes bio belges sont confiantes, mais prudentes, en raison du fort développement du bio dans la grande distribution. La coopérative Färm a développé le programme "Färmoscope", qui propose un indicateur de durabilité des produits bio, visant à valoriser certaines valeurs et comportements qui lui sont chers : la production locale, la bio, l'éthique ou encore la transparence. Géraud Strens, de l'enseigne wallonne Ekivrac, apporte son témoignage sur l'évolution du marché bio en Belgique.


Edition régionale Auvergne-Rhône-Alpes : Spécial B.I.O.NDAYS 2021
BIO-LINEAIRES, Auteur
Ce dossier est introduit par un éditorial d'Adrien Petit, directeur du Cluster Bio (association d'entreprises et d'experts de la bio en Auvergne-Rhône-Alpes), qui présente les principaux acteurs de la bio dans la région, ainsi que le thème de la 6ème édition du salon professionnel international B.I.O.NDays (du 9 au 11 juin 2021) : "Comment concilier la croissance et la confiance dans le bio ?". 7 articles développent ensuite différentes thématiques concernant la bio en Auvergne-Rhône-Alpes ou le salon B.I.O.NDays 2021 : - La convention d'affaires internationale des produits biologiques (rendez-vous d'affaires) ; - Étude exclusive sur les mentions/labels qui augmentent les intentions d'achat de produits bio ; - L'innovation au sein des B.I.O.NDays ; - Un évènement résolument tourné vers l'international ; - Les protéines végétales : une filière à développer et structurer en région ; - Les Plantes à Parfums Aromatiques et Médicinales bio (PPAM) : des plantes emblématiques du territoire ; - 1ère Région d'ouvertures de magasins bio en 2020.


La distribution des produits naturels et bio en Grèce
Michel KNITTEL, Auteur
En Grèce, l'importante crise de la dette publique en 2008, puis la crise due à l'épidémie de Covid-19 en 2020, freinent la croissance de la bio. La production bio y est cependant dynamique, puisque la Grèce se hisse au 8ème rang européen pour la SAU cultivée en bio et pour le nombre de producteurs. Selon l'Agence BIO, la grande distribution représentait, en 2016, 68 % du marché bio grec, devant le réseau spécialisé (27 %), la crise de 2008 ayant provoqué la faillite de nombreux magasins bio et d'entreprises de transformation. Grâce à ses prix plus bas, la GMS a attiré de plus en plus de clients, malgré l'attachement des Grecs aux magasins de proximité. Il n'existe pas de données précises sur les chiffres d'affaires et l'offre bio des nombreuses enseignes de GMS conventionnelles. La plupart des magasins proposant des produits bio se trouvent dans les grandes villes, Athènes et Thessalonique principalement, et sont souvent des épiceries fines qui distribuent de nombreuses productions locales. Le leader du commerce de détail bio, Green Family, possède 9 magasins proposant un assortiment de provenance essentiellement nationale. De nombreux magasins bio "classiques" possèdent une offre alimentaire et non alimentaire et se distinguent par un important assortiment de compléments alimentaires. Les marchés locaux sont des lieux d'achats bio prisés par les Grecs. L'Association des marchés agricoles biologiques, fondée en 2002 et membre d'IFOAM, organise des marchés dans 28 communes de la province d'Attique, regroupant ainsi plus de 220 producteurs bio.


Les dernières évolutions du marché bio espagnol
Michel KNITTEL, Auteur
En Espagne, le marché de détail bio, en croissance régulière depuis plusieurs années, a poursuivi sa dynamique en 2020, malgré la crise de la Covid-19 : + 17 %. Cette croissance bénéficie avant tout à la GMS. Toutes les enseignes conventionnelles proposent un rayon bio, l'offre y étant cependant limitée à l'exception de l'enseigne Mercadona. Le leader du réseau spécialisé bio, Veritas, possède 78 magasins et détient de nombreux atouts face à la GMS, avec des magasins de taille concurrentielle (650 m2 à Barcelone), avec un assortiment conséquent, via ses propres marques, et avec des prix attractifs. L'enseigne se positionne également sur des combats comme la baisse des prix des produits d'hygiène féminine et des couches bébés, ou encore elle milite pour la prise en charge partielle, par lÉtat, des produits sans gluten pour les personnes souffrant de la maladie cliaque. Novembre 2020 a vu également l'inauguration, à Barcelone, de Biomarket, premier marché de gros en Espagne et 2ème en Europe (principalement tournés vers les fruits et légumes).


Filière vrac et Covid-19 : Le bilan un an après ; Comment valoriser la saisonnalité dans le vrac ?
Laura DUPONCHEL, Auteur
Le premier article concerne l'impact de la crise sanitaire de 2020, en France, sur la vente en vrac. Avec 41 % de croissance en 2019, celle-ci était plutôt dynamique avant le début de la crise. L'association Réseau Vrac a initié 2 baromètres visant à cerner l'impact des confinements sur ce rayon, ainsi qu'une étude avec le cabinet de sondage Nielsen. Cette étude a établi que, si 40 % des Français se déclaraient acheteurs de vrac avant le 1er confinement, 22 % ont continué pendant et 85 % disaient vouloir à nouveau acheter en vrac après le confinement. En comparant les chiffres d'affaires des acteurs du vrac de septembre à octobre 2020, par rapport à la même période en 2019, le deuxième baromètre a montré qu'ils étaient majoritairement stables ou en hausse. Le marché du vrac devrait continuer sa progression en 2021. Le deuxième article interroge la notion de saisonnalité dans le vrac, encore peu appliquée dans les magasins bio, mais qui pourrait leur permettre de différencier leur offre.


Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ;
Claude AUBERT, Auteur ;
Angélique HOULBERT, Auteur ;
ET AL., Auteur
Le premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.


L'alimentaire bio en GMS à fin 2020
BIO-LINEAIRES, Auteur
Les données de la distribution des produits bio (hors droguerie, parfumerie et hygiène) en hypermarchés, supermarchés, EDMP (Enseignes à Dominante Marques Propres), drives et supérettes sont présentées. Elles concernent le mois de décembre 2020 et le cumul annuel mobile à fin décembre 2020.


Evolution de l'offre et du CA des PGC bio
Juliette FAVRE, Auteur
Les ventes de produits de grande consommation (PGC) bio en grandes surfaces alimentaires (GSA) ont connu une augmentation de + 13,1 % en 2020, contre + 19,9 % en 2019. A partir de début juin 2020, le poids du label bio au sein des PGC a cependant diminué. Le e-commerce de GSA a assuré plus d'un tiers des gains des PGC bio. L'évolution des chiffre d'affaires liés à cette catégorie de produits est présentée, en montrant notamment l'effet des 2 confinements sur leur évolution, avec une projection sur 2021.


Les bienfaits des boissons fermentées
Angélique HOULBERT, Auteur
La lacto-fermentation, ou fermentation lactique, est un principe de conservation très ancien. Au-delà de la conservation, la lacto-fermentation permet de réaliser des boissons comme le kéfir et le kombucha, fréquemment vendues aujourd'hui en magasins bio, et dont la consommation a augmenté ces dernières années. Non seulement ces boissons, légèrement acidulées, remplacent avantageusement les sodas ou les jus de fruits, mais elles présentent de nombreux bénéfices sur la santé, grâce à la présence de probiotiques, c'est-à-dire de micro-organismes vivants (bactéries, levures), qui agissent sur de nombreuses fonctions physiologiques, via l'intestin. Une récente étude scientifique a notamment mis en évidence la capacité des probiotiques du kéfir à moduler le système immunitaire en cas d'infection virale. Il est possible de préparer le kéfir soi-même, selon plusieurs recettes, ou de l'acheter tout prêt, tout comme le kombucha, réalisé à partir d'une "mère" de kombucha et de thé. La sève de bouleau, reconnue comme dépuratif du foie et des reins, peut, elle aussi, faire l'objet d'une lacto-fermentation.


Fish4ever : La marque emblème d'une pêche écologiquement et socialement durable
BIO-LINEAIRES, Auteur
La marque Fish4ever, créée en 2001 par Charles Redfern, entrepreneur et militant écologique de la première heure au Royaume-Uni, propose des produits de la mer en conserve, issus de la pêche responsable. Lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure, avec l'objectif d'une démarche de durabilité et de transparence, son ambition était d'appliquer les valeurs de la bio dans ce secteur, alors que les certifications de la pêche durable n'existaient pas encore. Sa définition de la pêche durable repose sur une attention aux volumes de pêche, aux méthodes de pêche et de transformation, ainsi qu'aux aspects sociaux et humains. Fish4ever s'appuie sur de nombreuses conserveries partenaires, essentiellement en Europe (Açores, Espagne, Écosse), et prochainement au Maroc, toujours situées sur des lieux de pêche et au plus près de petits pêcheurs locaux, sélectionnés pour leurs méthodes artisanales et respectueuses de la ressource. Fish4ever s'engage aussi auprès des ONG qui protègent l'océan et les espèces marines. Les produits de la marque sont, entre autres, vendus, depuis 2016, dans le réseau spécialisé bio français, que Charles Redfern considère particulièrement en phase avec les exigences de qualité et les engagements de la marque qu'il a créée.


Biodis : Au service des magasins indépendants
BIO-LINEAIRES, Auteur
L'entreprise Biodis, qui ne portait alors pas encore ce nom, a démarré en 1988 sur les marchés locaux. L'activité consistait à vendre des fruits, des légumes et des fromages bio. Elle s'est ensuite étendue rapidement à l'approvisionnement d'autres vendeurs, pour devenir petit à petit une entreprise de vente en gros, implantée en Bretagne. Myriam Jourdan, dans l'entreprise depuis 2006, l'a reprise en 2019. L'assortiment est principalement alimentaire : fruits et légumes, produits frais, mais s'étend aussi à une courte gamme de produits d'hygiène, grâce à des partenariats avec des marques qui n'ont pas forcément les moyens de se faire connaître auprès de l'ensemble du réseau bio ou qui n'ont pas la logistique nécessaire. Aujourd'hui, le rayon d'action de Biodis dépasse le cadre régional et l'entreprise livre 600 points de vente en France, essentiellement des magasins bio et des magasins spécialisés dans le vrac. Le dialogue permanent avec les magasins bio permet de faire évoluer l'assortiment en y incluant régulièrement les produits de jeunes marques. Biodis initie des actions pour soutenir les producteurs bio bretons. L'entreprise a, par exemple, lancé sa propre marque de fruits et légumes "Bio de la Baie du Mont-Saint-Michel", grâce à un partenariat avec 2 producteurs bio de la baie. Elle est aussi devenue le grossiste référent du label bio breton Be Reizh, créé par Initiative Bio Bretagne.