- Titre :
- NATURE & PROGRES, N° 134 - Septembre / Octobre 2021 - Bulletin N° 134
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/09/2021
- Année de publication :
- 2021
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Bio-portrait : Audrey et Lionel Labit
Jérôme GOUST, Auteur
Tous deux originaires de la vallée du Viaur, entre l'Aveyron et le Tarn, Audrey et Lionel Labit ont décidé, en 2018, de s'installer en élevage ovin lait bio, optant pour la race locale Lacaune. Cet article retrace leur parcours, de leurs études jusquà la conversion de la ferme des parents d'Audrey pour faciliter leur installation. Éleveur et transformateur, le couple est quasi-autonome. Les Labit ont la mention Nature & Progrès, plus exigeante que le label AB, et ont progressivement établi leur équilibre, en conjuguant leurs activités avec leur vie familiale, tout en restant impliqués dans les structures locales. Pour finir, un encart aborde le devenir des jeunes animaux.


En Creuse, des vaches rustiques pour un environnement naturel
Jérôme GOUST, Auteur
Devenir éleveurs dans un environnement naturel et avec des bêtes rustiques, c'est le souhait que Jean Lafaille et sa femme ont réalisé, en s'installant sur une ferme dans le nord de la Creuse, il y a près de vingt ans. Sensibles à la préservation de la nature et des races rustiques, les Lafaille ont évolué progressivement vers l'agriculture biologique, avant de découvrir et d'introduire, dans leur troupeau de vaches Limousines, la vache Bretonne Pie Noir, une race très rustique et de petit gabarit. Cet article traite de l'intégration de ces nouvelles bêtes, de race à faible effectif, au troupeau. Il apporte aussi des précisions sur la commercialisation de la viande. À l'approche de la retraite, les Lafaille envisagent de transmettre leur ferme. En complément, un premier encart présente l'association FERME (Fédération pour promouvoir les races domestiques menacées) ; un second encart raconte l'histoire de la vache Bretonne Pie Noir, aujourd'hui défendue par l'ASVBA (Association de Sauvegarde de la Vache Bretonne Ancienne).


Les cultures légumières face au changement climatique (5ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur
À l'automne, c'est la fin des récoltes ; cependant, il reste quelques travaux à réaliser pour finir l'année horticole et maraîchère. Face à l'impact du dérèglement climatique sur les cultures, il faudra préparer les années suivantes. Pour cela, après avoir mis à l'abri du gel les cucurbitacées, les légumes-fruits d'été et les légumes racines, on pourra encore effectuer les semis de quelques légumes résistants au gel : radis, mâches, épinards... Indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique, il est fortement conseillé de planter des haies : leurs très nombreux avantages sont énumérés dans l'article. Après les récoltes, il est également important d'enrichir la terre en matière organique, selon les besoins de la parcelle. Engrais verts, fumier, compost, paillage, BRF, l'article apporte des conseils pour employer ces matières organiques selon ses besoins.


Lélevage paysan et le dérèglement climatique
Jérôme GOUST, Auteur
Selon une étude de la FAO, lélevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. Lauteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites
). Il souligne la différence de taille entre lélevage paysan et lélevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et dentretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que lélevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement dalimentation et non par le véganisme (fausse solution pour lauteur).


Dossier : Une santé, une planète
Gérard FONTY, Auteur ;
Christian AMBLARD, Auteur ;
Jean-Pierre JOUANY, Auteur ;
ET AL., Auteur
Ce dossier est consacré au concept « One Health » (une seule santé) qui promeut une approche globale de la santé publique, animale et environnementale au niveau local ou planétaire. Loccasion de faire le point sur : - la biodiversité, indispensable à la vie (et sa dégradation catastrophique) ; - lutilisation des pesticides et leurs ravages sur la santé du vivant ; - les impacts de lhyper-industrialisation de lalimentation sur la santé avec lutilisation massive daliments ultra-transformés (déconstruction, voire modification de la matrice alimentaire) entraînant obésité, diabète
et la règle des 3 VBLS (Vrai, Végétal, Varié, si possible Bio, Local et/ou de Saison) ; - la mobilisation de mille médecins et scientifiques en faveur de la bio et de lagroécologie face à un enjeu majeur de santé publique ; - lagriculture du futur, mobilisant les communautés microbiennes, auxiliaires indispensables à la bonne croissance et à la santé des plantes et beaucoup plus présentes avec les variétés anciennes qu'avec les variétés récentes ; - le concept « One Health » et ses limites (selon lauteur, il ne sattaque pas au fond du problème, à savoir les déséquilibres créés par lhomme ; ne bouscule pas les systèmes dominants ; fait référence à une santé défensive gérée essentiellement avec des produits allopathiques et des vaccins
). Lauteur propose un autre concept : un seul monde vivant : un regard global sur le vivant et linterdépendance des espèces animales et végétales.