- Titre :
- LE MAG' DE LA CONVERSION, N° 19 - Novembre 2021 - Bulletin N° 19
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/11/2021
- Année de publication :
- 2021
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Les chiffres clés des filières bio de 2020
Lucie POLINE, Auteur
En 2020, dans le contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, l'agriculture biologique française a poursuivi son développement et a même connu une belle embellie en passant le cap des 50 000 exploitations certifiées ou en conversion (+ 13 % par rapport à 2019). Ce sont ainsi 11,8 % des fermes et 9,5 % des surfaces qui sont engagées en AB. L'Occitanie reste la première région française en nombre de producteurs (11 977) et est troisième en surfaces (556 634 ha certifiés ou en conversion, soit 18 % de sa SAU). Les conversions sont stimulées, notamment, par l'engagement de plus d'opérateurs - transformateurs et distributeurs - dans les filières biologiques. En 2020, le marché des produits biologiques en France a dépassé les 13 milliards d'euros.
Semences biologiques en Occitanie : État des lieux et perspectives
Anne GLANDIERES, Auteur ;
Marianne SANLAVILLE, Auteur
Actuellement en pleine structuration en Occitanie, la filière semencière bio a fait l'objet d'une rencontre régionale, le 26 novembre 2020 (en visioconférence). Les différents acteurs impliqués (agriculteurs multiplicateurs, sélectionneurs, distributeurs, utilisateurs...) ont pu échanger sur leurs besoins et sur les freins rencontrés, identifiés grâce à une enquête réalisée en 2020. Première région productrice de grandes cultures biologiques en France, l'Occitanie manque pourtant de semences en quantité (recours aux dérogations pour l'utilisation de semences non-traitées), mais aussi de variétés adaptées à son contexte pédoclimatique. Sept grands enjeux ont été identifiés : accompagner les producteurs multiplicateurs, développer des références technico-économiques, mieux connaître la demande régionale, soutenir les investissements, développer une valorisation pour les filières semences bio régionales, inciter à l'utilisation de semences certifiées et développer des outils de gestion du risque au sein de la filière.
État des lieux de l'apiculture bio en Occitanie et ailleurs
OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE LA BIO D'OCCITANIE, Auteur ;
Anne-Charlotte METZ, Auteur ;
Hélène FREY, Auteur
Cet article présente un état des lieux de l'apiculture biologique mondiale, européenne, française et occitane. Partout, la proportion de ruches bio est en augmentation. Elles représentaient, en 2017, 3,5 % des ruches dans le monde et, en 2020, 20 % des ruches françaises. Le rucher bio de la région Occitanie représente un quart du rucher bio de France. En 2020, la région a vu s'installer 27 nouveaux apiculteurs bio à titre principal et 53 à titre secondaire (nouveaux ateliers sur des exploitations existantes). Le miel reste un produit populaire en France. Tous miels confondus, le prix de vente au détail moyen est de 17 €/kg.
OccitANum : Le numérique en réponse à des problématiques de l'apiculture bio
Hélène FREY, Auteur
Le projet OccitANum, lauréat de l'action "Territoire d'innovations", est un living lab (ou laboratoire du vivant) qui vise, notamment, à mobiliser les nouvelles technologies numériques pour accompagner la transition de l'agriculture et de l'alimentation. Ce projet concerne plusieurs filières agricoles biologiques et conventionnelles, dans un objectif de développement de l'agroécologie, dont l'apiculture, à travers le volet "Api'connect et biodiversité". Différents outils numériques existants vont être testés et développés pour répondre à certaines attentes et problématiques des apiculteurs, par exemple à travers la surveillance numérique à distance des ruches.
La bioprotection : Une stratégie pour les vinifications bio sans sulfites ajoutés
Philippe COTTEREAU, Auteur ;
Valérie PLADEAU, Auteur
En vinification biologique, la réduction de l'usage des sulfites peut avoir des conséquences néfastes sur les qualités sensorielles des vins. Dans le cadre du projet "Maîtrise et gestion innovantes des populations microbiennes en bio", mené de 2015 à 2017, un travail de recherche collaboratif a été fait sur la bioprotection. Celle-ci consiste à ensemencer précocement le raisin ou le moût avec des levures connues et maîtrisées qui laisseront alors peu de place au développement de levures indigènes responsables d'altérations non-désirées. Les stratégies de bioprotection testées en vins blancs, rosés, rouges et en vins doux naturels et les résultats qui ont été obtenus sont présentés dans cet article.
Création d'un herbier de la flore spontanée du vignoble audois
Anaïs BERNEAU, Auteur
Dans l'Aude, le GIEE "Vignes en association", accompagné par le BioCivam de l'Aude, travaille sur les couverts végétaux dans les vignobles. Après des travaux sur les couverts semés, les membres du collectif se sont penchés sur les couverts spontanés, présents chez une dizaine d'entre eux. Afin de mieux connaître cette flore spontanée et son évolution, un herbier a été réalisé à partir de prélèvements sur sept parcelles. Cela a permis de mettre en évidence la présence d'environ 130 plantes. Certaines, typiques du climat méditerranéen, sont présentes sur l'ensemble des domaines. D'autres sont plus spécifiques à certains milieux et types de sols. Un second échantillonnage sera réalisé au printemps 2022 sur de nouvelles parcelles.
Créer un atelier meunerie dans une ferme en agriculture biologique
Kristel MOINET, Auteur
Avec une demande croissante des consommateurs, mais aussi des pouvoirs publics, pour des produits alimentaires locaux et de qualité, par exemple à travers le développement de Projets Alimentaires Territoriaux, les circuits courts, ainsi que les ateliers de transformation à la ferme semblent avoir de beaux jours devant eux. Dans cet article, le BioCivam de l'Aude apporte ses conseils pour la création d'un atelier de meunerie à la ferme, en agriculture biologique, en 14 étapes, de la récolte des céréales à la commercialisation dans les réseaux et filières de proximité, en passant par le stockage et le tri des grains, la mouture, ou encore l'étiquetage.
Intérêt du triage à la ferme en AB
Ingrid BARRIER, Auteur
Que ce soit pour préparer des semences fermières, nettoyer des lots de grains ou séparer les différents grains d'une culture associée après récolte, le triage à la ferme présente des intérêts économiques et sanitaires. A l'occasion d'une rencontre technique "le mardi pour produire", organisée par la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne, M. Gastou et M. Laplace, tous deux agriculteurs biologiques, ont présenté plusieurs trieurs : trieur rotatif alvéolaire, trieur séparateur à grilles ou pré-nettoyeur, et trieur séparateur aérodynamique. Les caractéristiques, les avantages et les inconvénients de chacun sont présentés dans cet article.