- Titre :
- REUSSIR LAIT, N° 363 - Décembre 2021 - Bulletin N° 363
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/12/2021
- Année de publication :
- 2021
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Une loi Egalim 2 pour donner un second souffle au prix du lait
Alizée JUANCHICH, Auteur
La loi Egalim 2, si elle s'appuie sur les mêmes bases que la loi Egalim 1, vise à améliorer cette dernière, notamment en ce qui concerne la rémunération des agriculteurs. Pour ce faire, et pour une meilleure négociation des prix, différents outils sont mis à disposition des acteurs des filières, des producteurs aux distributeurs. La connaissance des coûts de production et des prix de revient, par exemple, est essentielle pour les négociations commerciales qui se tiennent annuellement, d'autant plus dans un contexte d'inflation des prix des matières premières. Chaque année, le Cniel (interprofession laitière) publie les coûts de production et les prix de revient pour la filière laitière. Les chiffres de l'année 2020 sont présentés dans cet article pour les élevages conventionnels et biologiques, en zones de plaine et de montagne.


Biolait, pour moi cest fini !
Ghislain MAILLARD, Auteur
Cet article a été écrit par un éleveur laitier bio du Grand Ouest. Cet éleveur explique pourquoi il a quitté Biolait : cette entreprise de collecte ne valorisait pas son lait de foin. Dans son témoignage, il soulève aussi la difficulté pour Biolait (qui na quune activité de collecte, sans activité de transformation laitière, ni de marque propre) à valoriser son cahier des charges spécifique. Ce dernier va plus loin que celui de lagriculture biologique : il garantit, par exemple, lorigine France de lalimentation des animaux.


Né, élevé et abattu sur lexploitation
François D'ALTEROCHE, Auteur
En Côte-dOr, un abattoir dun nouveau genre a vu le jour : labattoir mobile de la société Le Buf éthique. Plusieurs années de travail auront été nécessaires à Émilie Jeannin, éleveuse de bovins bio à lorigine de ce projet, pour que cet abattoir mobile puisse être mis en place. Il a notamment fallu faire évoluer la réglementation, lever les fonds, trouver une équipe prête à sinvestir dans le projet... Labattoir mobile répond à des attentes économiques et sociétales, notamment en matière de bien-être animal et de maillage territorial relatif aux capacités dabattage de proximité. En se déplaçant, il évite les étapes de ramassage des animaux dans les fermes, de passage par un centre dallotement, puis de transport vers le lieu dabattage. Il garantit également aux éleveurs le fait que leurs animaux ne subiront pas dabattage rituel. Labattoir mobile est composé de trois camions qui rassemblent tous les équipements nécessaires à labattage, au ressuyage et à la conservation en frigo. Il travaille en lien avec un abattoir traditionnel : le camion frigorifique dans lequel sont entreposées les carcasses se rend régulièrement à labattoir dAutun pour y faire maturer la viande et assurer la découpe.


Des plantes pour prévenir les mammites
Alizée JUANCHICH, Auteur
Linstitut de recherche Inrae, la coopérative Sodiaal et le laboratoire spécialiste des biosolutions Biodevas ont débuté le projet Néolac, en 2021. Ce projet est doté dun budget de 2,5 millions deuros sur quatre ans, et a pour ambition de diminuer de 30 à 50 % lutilisation dintrants chimiques pour le traitement des mammites. Le but étant de lutter contre lantibiorésistance. Des essais vont être menés dans une centaine de fermes laitières volontaires, afin de valider scientifiquement lefficacité de solutions naturelles à base dextraits de plantes pour la prévention des mammites. Les solutions proposées par Biodevas présentent lavantage dêtre simples dutilisation : elles sont à incorporer dans lalimentation des vaches laitières, ce qui prend peu de temps aux agriculteurs.


Éviter la présence d'eau accidentelle dans le lait
Cécile JULIEN, Auteur
La présence d'eau dans le lait, mesurée par cryoscopie, est l'un des critères de qualité du lait scrutés par les laiteries. Cet article présente les différents points de vigilance auxquels les éleveurs doivent prêter attention pour éviter la présence d'eau accidentelle. Ils concernent le matériel de traite et la vidange du tank, mais aussi l'apport de sel (50g/jour/vache) et l'abreuvement des vaches, notamment au pâturage. En effet, si les vaches n'ont pas suffisamment accès à de l'eau toute la journée, elles risquent de boire beaucoup juste avant la traite. En encart, Guillaume Bigot, éleveur bio dans le Finistère, témoigne.