- Titre :
- REUSSIR LA CHEVRE, N° 368 - Janvier / Février 2022 - Bulletin N° 368
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/01/2022
- Année de publication :
- 2022
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements


Revaloriser le prix du lait bio
Virginie HERVÉ-QUARTIER, Auteur
Fin 2021, le Civam Haut-Bocage publiait un manifeste pour la revalorisation du prix du lait de chèvre bio. En effet, face à la sensibilité de ces élevages caprins aux aléas climatiques et avec des prix des intrants plus élevés qu'en conventionnel, les prix proposés par les acteurs de la filière ne sont pas considérés comme étant à la hauteur. D'après le Civam, sans revalorisation, c'est la filière toute entière qui est menacée.


Dossier : Tous les repères économiques pour les producteurs fermiers
Christine GUINAMARD, Auteur ;
Nicole BOSSIS, Auteur
Depuis 2010, l'Institut de lÉlevage (Idele) a développé une méthodologie permettant de calculer les coûts de production d'un atelier d'élevage. Cet outil est précieux pour comprendre la composition du revenu des agriculteurs, et notamment pour définir le prix de vente de leurs produits. Cela est d'autant plus vrai pour les producteurs fermiers qui pratiquent la vente directe. A travers ce dossier, et après une explication de la méthodologie "coût de production" et des enseignements qui peuvent en être tirés, quatre types de systèmes d'élevage caprin sont passés au crible : les fromagers fermiers de la région sud Méditerranée qui produisent moins de 30 000 litres/an, les fromagers fermiers de la région sud Méditerranée qui produisent plus de 30 000 litres, les fromagers fermiers des autres régions qui produisent moins de 40 000 litres (dont 70 % des éleveurs de l'échantillon sont en agriculture biologique) et les fromagers fermiers des autres régions qui produisent plus de 40 000 litres (23 % des producteurs de ce groupe sont en bio).


"Notre système vise l'autonomie alimentaire"
Lucie DUVERNE, Auteur
Frédéric Richard, éleveur de chèvres laitières en agriculture biologique en Loire-Atlantique, a comme grand objectif, pour son élevage, l'autonomie alimentaire. Il explique ses pratiques d'alimentation pour son troupeau de 290 chèvres Alpines. La proximité de pâtures autour du bâtiment et des conditions pédo-climatiques favorables lui permettent, notamment, de sortir les chèvres au pâturage au fil avant, dès fin février et jusqu'à octobre. De plus, une usine de déshydratation, implantée sur son territoire, permet de bénéficier de luzerne et de trèfle violet déshydratés pour ajuster la ration.