- Titre :
- ATOUT TREFLE (L'), N° 104 - Printemps 2022 - Bulletin N° 104
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 20/03/2022
- Année de publication :
- 2022
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Réussir mon déprimage
Marie JACQUELINE, Auteur
Le déprimage, première sortie des animaux au pâturage à la fin de l'hiver, a un impact fort sur la productivité, la qualité et la pérennité de la prairie. Cet article rappelle les principales règles à respecter pour un déprimage réussi. En Vendée, en particulier, celui-ci doit démarrer en février ou mars, dès que la portance des sols le permet, et se terminer mi-avril pour permettre un deuxième passage ou une fauche mi-mai. La difficulté réside dans le fait de pâturer suffisamment sans pour autant sur-pâturer, au risque de piocher dans les réserves de la plante, essentielles à sa repousse. Il est préconisé de respecter une hauteur d'herbe de 5 cm minimum en sortie de parcelle.
Adapter l'abreuvement à mon système de pâturage
Solène ROUSSELET, Auteur
La ressource en eau est essentielle pour les troupeaux : c'est leur premier aliment. Ainsi, dans la gestion du pâturage, l'accessibilité à une eau de qualité et en quantité suffisante est indispensable, et ce, d'autant plus en période estivale. Seront alors à prendre en compte l'emplacement des points d'eau, le débit, la capacité des abreuvoirs, leur surveillance et leur nettoyage. Les agriculteurs peuvent bénéficier de financements pour réaliser les aménagements nécessaires.
Diversifier ses cultures en système herbager, un pari possible... parfois risqué - partie n°1
Tiphaine TERRES, Auteur
Des éleveurs vendéens font le choix de diversifier leurs rotations en implantant de nouvelles cultures. Ce choix relève de considérations économiques, agronomiques, ou vise une meilleure autonomie des territoires. Illustration dans cet article avec les témoignages de deux éleveurs de bovins allaitants bio. Le GAEC La Niro (81 ha, dont 56 ha en prairies) cultive des légumes de plein champ, dont de l'oignon, ce qui a permis d'installer un troisième associé. Le GAEC des Garoux (96 ha, dont 70 ha en prairies) a fait le choix du quinoa. Les itinéraires techniques mis en place et les résultats économiques obtenus sont détaillés.
Plantes toxiques dans les prairies : Quels impacts sur les ruminants ?
Emilie ROSSELIN, Auteur
Certaines plantes présentes dans les prairies peuvent être toxiques pour les animaux (et pour l'homme). Si les herbivores ne les consomment généralement pas, il convient tout de même d'être prudent. Les organes toxiques et leurs effets sont présentés pour six plantes : les renoncules, le datura, le Galega officinalis, le séneçon jacobée, la glycérie aquatique et la mercuriale annuelle.