- Titre :
- QUATRE SAISONS (LES), N° 262 - Septembre / Octobre 2023 - Bulletin N° 262
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/09/2023
- Année de publication :
- 2023
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Panique sur le maïs doux
Jérôme JULLIEN, Auteur
Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du maïs doux : les pucerons et les chenilles foreuses (chenilles de pyrale et chenilles de sésamie). Un problème, moins fréquent, est aussi abordé : le charbon commun. Un encart apporte des précisions sur la constitution d'une haie temporaire de maïs doux pour protéger les légumes du potager.
Dossier : Poules, oies, dindons... Diversifier sa basse-cour
Aino ADRIAENS, Auteur ;
Anne DENIS, Auteur
Dans ce dossier consacré aux animaux de la basse-cour, le premier article fait le récit de l'histoire de Georges, un paon lunatique, qui a rejoint, il y a huit ans, la basse-cour du Jardin sauvage, en Suisse, pour vivre en compagnie de poules, de canards, d'un lapin et d'une paonne. Le deuxième article passe en revue les points qui conditionnent la qualité sanitaire et le bien-être d'un élevage bio avec plusieurs sortes de volailles (oies, canards, pintades, dindons, pigeons et poules). Le dernier volet de ce dossier est consacré à la gestion de la fin de vie des volailles (préparation de l'abattage, matériel, législation...).
Bonbon en bouche
Caroline VORWERK, Auteur
Cet article fournit des conseils pour permettre au jardinier, amateur ou professionnel, d'assurer un bon rendement en culture de fraises. Tout d'abord, il s'agit de diversifier les variétés (précoces, tardives et remontantes) pour étaler la durée de production. Les plants donnant des récoltes abondantes pour une durée de deux ou trois ans, il est important de renouveler, tous les ans, un tiers (ou un groupe variétal) de la fraiseraie. Un encart, consacré aux stolons, explique comment reproduire ses plants de fraisiers. Concernant les maladies, des techniques (paillage, culture sur buttes...) permettent de prévenir l'apparition de maladies cryptogamiques, telles que le botrytis (pourriture grise). Les plants peuvent être regroupés selon leurs dates de récolte, afin de faciliter les soins et la cueillette, même si mélanger les variétés a l'avantage de limiter l'impact de certaines maladies. Concernant les ravageurs de fraises au potager, ils sont nombreux (limaces, escargots, guêpes, merles et la redoutable drosophile asiatique) et leur gestion repose sur une récolte régulière et sur la pose de filets anti-insectes. Le témoignage de Hugo Puech, producteur et transformateur de petits fruits dans le Tarn, apporte des solutions techniques concernant la gestion de la fertilité et de l'humidité du sol.
Fraises à la douzaine
Josselin RIVOIRE, Auteur
Terre Vivante a mis en place, à l'automne 2020, sur son Centre écologique (Isère), des essais sur treize variétés de fraises. Parmi celles-ci, cinq variétés remontantes ont été testées ('Nova Gento', 'Charlotte', 'Cijosée', 'Cirafine' et 'Maestro'), ainsi que huit variétés de printemps pour les non remontantes : deux précoces ('Ciflorette' et 'Gariguette') ; quatre de saison ('Belrubi', 'Rubis des jardins', 'Madame Moutot' et 'Favette') et deux tardives ('Anared' et 'Anablanca'). Cet article rend compte des observations sur ces essais, réalisés en moyenne altitude, et des résultats obtenus (développement du plant, résistance à la sécheresse et au gel, période de production, qualités gustatives du fruit...). Il fournit également des conseils pour gérer les ravageurs (chevreuils, oiseaux, rongeurs...).
« Des endives tout l'hiver »
Justine HERMAN, Auteur
Jean-Marie Dyon, jardinier en Isère, cultive, comme son père et son grand-père avant lui, ses propres endives. Chez lui, la saison des endives commence, fin avril-début mai, avec les semis. Ensuite, il laisse grossir les endives tout l'été, avant de passer, en novembre, à la phase de repiquage des racines et au forçage. Vient finalement le temps de la récolte, un mois environ après le repiquage. Jean-Marie Dyon réalise jusqu'à trois récoltes par saison, avec trois semaines de décalage par rapport à la plantation précédente. Il partage, dans cet article, ses techniques de culture, du semis à la récolte.
L'heure des thés
Sandra LEFRANÇOIS, Auteur
Produire du thé en France, c'est possible. Cette activité, qui s'est développée très récemment, concernerait une trentaine de producteurs. Parmi ces derniers, Gaëlle Rousseau, théicultrice et productrice de plants en Normandie, livre ses conseils de culture. Le théier se plaît dans des sols à tendance acide et sous des climats humides et tempérés. Sa culture requiert peu d'entretien (une taille par an, hors période de gel) et c'est une plante peu sensible aux maladies. En revanche, il faudra se méfier des animaux (lièvres, chevreuils) qui voudraient en consommer le feuillage, ainsi que des campagnols qui peuvent s'attaquer aux racines. Il faudra attendre trois ans pour obtenir les premières récoltes, quatre à cinq fois l'an, entre avril et septembre, et cinq ans pour espérer récolter l'équivalent de 50 g de thé sec (300 g de feuilles fraîches) par théier arrivé à maturité. Les procédés de transformation sont également abordés dans cet article.
Noisetier : Le bon copain du jardin
Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur
En France, si le noisetier est omniprésent à l'état sauvage, son installation peut intéresser les jardiniers qui souhaitent l'intégrer dans une haie libre, au jardin d'ornement, ou pour obtenir une production conséquente de noisettes. Cependant, avant de planter, il est crucial de se poser plusieurs questions. La première est celle de la qualité du sol, qui doit être suffisamment fertile et riche en matière organique pour une bonne production. Le noisetier est idéalement implanté dans l'aire de compostage, sur un sol profond et frais, à un emplacement ensoleillé. C'est un arbre monoïque, c'est-à-dire avec des fleurs mâles et femelles distinctes, dont les périodes de maturité sont en décalage, ce qui implique que la plante n'est pas autofertile. Il faudra donc s'assurer de la présence d'autres noisetiers aux alentours, à précocité différente, pour qu'il donne des fruits. Comme il pousse en cépée, il faudra gérer les rejets du noisetier, ceux-ci pouvant être marcottés pour produire des plants. Le seul ennemi du noisetier est le balanin des noisettes (un charançon). Un encart fournit des informations sur la mycorhization du noisetier avec des truffes.
Herbarius : D'hier et d'aujourd'hui
Aino ADRIAENS, Auteur
Depuis vingt ans, à Planguenoual (22), Florence Goulley exploite un jardin "médiéval" de trois hectares. Le domaine d'Herbarius, ouvert au public, est un jardin où poussent près de 1 000 espèces de plantes médicinales et aromatiques, mais aussi de nombreux légumes et fruitiers originaux. Il se compose de 18 jardins à thèse, cultivés selon les principes de la permaculture. Anciennement enseignante en écologie, Florence Goulley propose aussi d'autres actions autour du partage et de la transmission (cours et ateliers pédagogiques).
Profession paysan
Anne BIDEAULT, Auteur
Devenir paysan est une idée, voire un projet, que portent de plus en plus de personnes, souvent non issues du monde agricole, en reconversion professionnelle par exemple. Comment mettre alors son idée à l’épreuve de la réalité ou encore concrétiser son projet ? S’essayer au travail dans une ferme, dans le cadre d'un travail saisonnier par exemple, est un point important pour découvrir la réalité du métier. La seconde étape, pour « vérifier son envie », est de prendre contact avec des structures telles que les points accueil installation des Chambres d’agriculture ou d’autres acteurs du conseil agricole pour se renseigner sur le métier, les possibilités de formation, d’aides ou d’installation. Acquérir un diplôme agricole, même si ce n’est pas obligatoire, est quasiment nécessaire, pour se former d'abord, mais aussi pour obtenir des aides ou faciliter certaines démarches à l’installation. La validation des acquis de l’expérience est aussi possible dans certains cas. Certains porteurs de projet choisissent de se former sur le tas. Au final, diverses solutions existent pour tester et réussir un projet d’installation agricole.