- Titre :
- ECHO DU CEDAPA (L'), N° 168 - Septembre / Octobre 2023 - Bulletin N° 168
- Type de document :
- Bulletin : Périodique
- Paru le :
- 01/09/2023
- Année de publication :
- 2023
- Langues:
- Français
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc
Dépouillements
Des brebis et des fromages au GAEC TY MOUT’
Inès JOFFET, Auteur
Noëlle et Millian se sont installés sur une partie de la ferme familiale (40 ha), à Scrignac, dans le Finistère, en brebis laitières bio avec transformation à la ferme, et ils ont créé le GAEC Ty Mout’. Les parents ont quelques bœufs et des cultures de vente, tandis que la sœur, Kristel, s’est installée en céréales et meunerie. Les systèmes du GAEC et de la famille sont liés. Les agnelages ont lieu à la mi-janvier et la fromagerie ouvre en février. La production de lait se poursuit jusqu’en septembre. La moitié du lait est transformée en frais (yaourts, fromage blanc…) et le reste en tommes. La vente s’effectue sur les marchés. Les brebis pâturent 10 mois par an et sont rentrées pendant les mises-bas et le tarissement.
Que savoir pour habituer ses veaux au fil ?
Inès JOFFET, Auteur
L’apprentissage au fil, pour les veaux, commence souvent en bâtiment, afin de minimiser le risque si des animaux s’échappent, et tôt dans la vie des veaux pour faciliter leur apprentissage. Cependant, certains éleveurs attendent que les veaux sortent pour leur apprendre le fil électrifié et d’autres laissent le veau apprendre avec sa mère (veaux sous la mère). Lorsque des limites naturelles existent (haies, talus), les veaux ne cherchent pas à franchir les fils qui sont devant. Des éleveurs témoignent de leur pratique dans ce domaine.
Dossier : Élever des veaux laitiers sous la mère
Simon BROSSILLON, Auteur
Bruno et Florence Le Floch sont éleveurs laitiers bio à Pommerit-le-Vicomte (Côtes d’Armor), avec un troupeau de race Holstein et des vêlages étalés sur l’année. Après les vêlages, les veaux sont laissés avec leur mère, jusqu’à 3 mois pour les génisses et jusqu’à un mois pour les mâles (qui sont alors vendus). Les veaux suivent leur mère au pâturage, sauf en période hivernale où ils restent avec elle en stabulation, sans que ça ne pose de problèmes, notamment sanitaires. L’éleveur est satisfait de la croissance des veaux et constate que les vaches sont plus calmes à la traite et délivrent mieux. Le travail est moins pénible et simplifié et, comme la ferme emploie deux salariés à mi-temps, cela représente aussi un gain économique (coût de la main d’œuvre). Un tableau synthétise les avantages et les inconvénients de la pratique, d’après une enquête réalisée auprès de 20 éleveurs du Grand-Ouest et de Lorraine.
Le kéfir en élevage
Cindy SCHRADER, Auteur
Eric Le Parc, éleveur laitier bio à Cavan, dans les Côtes d’Armor, partage son expérience sur le kéfir. Il existe du kéfir de fruits et du kéfir de lait. Le kéfir, boisson fermentée, est consommé pour ses vertus (équilibre de la flore intestinale, confort digestif, immunité), par les humains et les animaux, mais il peut aussi avoir d’autres emplois. Eric Le Parc explique comment il prépare son kéfir et comment il l’utilise : lors du vêlage (pulvérisation sur la paille du box de vêlage, sur la vache, sur ses mamelles et sur le veau) ; dans l’eau des veaux en case collective ; après le curage de la stabulation et pour conserver le maïs (grain humide et ensilage).