Dépouillements


Vous avez dit "humain" ?
Alors que l'évaluation de la toxicité des nanomatériaux n'a pas encore été établie, leur prolifération est quant à elle déjà largement entamée et leur généralisation est aussi programmée. A l'issue de ce constat, une réflexion est amorcée sur l'avenir de l'homme et l'enjeu des nanotechnologies, sur les moyens dont l'homme dispose pour se prémunir contre les effets d'une science en mutation.


Construire sans détruire : évaluer l'impact de la construction sur l'effet de serre
Construire un bâtiment, c'est consommer des matériaux, de l'énergie, engendrer des déchets, contribuer à l'effet de serre. L'auteur propose quelques repères pour évaluer l'impact de la construction, afin de le réduire... Pour ce faire, plusieurs indicateurs sont utilisables comme la réalisation d'un écobilan et l'évaluation de l'énergie grise (l'énergie consommée pour fabriquer, transporter et mettre en oeuvre un matériau), l'établissement d'un bilan carbone (la contribution à l'effet de serre). La maison d'habitation prise en exemple, bâtie en terre-paille banché sur une ossature bois, permet d'appréhender la manière d'utiliser ces indicateurs sans oublier l'enjeu que représentent les économies d'énergie de chauffage en particulier.


Comment les riches détruisent la planète : un livre décoiffant
Pour Hervé Kempf, un état de crise écologique durable et planétaire existe bel et bien. Faisant appel à l'avis de différents spécialistes (ceux de Michel Loreau et de Martin McKee) ou s'appuyant sur les réflexions d'Yves Cochet, l'auteur observe les scénarios de catastrophe à petite échelle : épizootie de grippe aviaire, inondation de la Nouvelle-Orléans, canicule de l'été 2003. En dépit de ces avertisseurs, il s'étonne que les sociétés ne fassent rien face à un désastre probable. Il s'interroge sur le développement durable et l'incapacité du système à affronter ses responsabilités face à ses représentations économiques et au coût de la dégradation de l'environnement, face à l'inculture des élites dirigeantes en matière d'écologie, au mode de vie des classes riches.


Europe : inquiétude sur la bio
Le nouveau règlement européen de la bio a été approuvé en décembre 2006 par le Conseil Européen des Ministres de l'Agriculture. Applicable en 2009, il est marqué par une vision libérale de la bio favorisant les lobbies de l'agrobusiness au détriment de la préservation de la planète et des principes de base de l'AB : économie solidaire, développement local
Les quelques points positifs comme l'intégration de la viticulture et de l'aquaculture ne doivent pas nous faire oublier les implications de ce texte qui institutionnalise l'hégémonie d'une bio industrielle. D'abord, les revendications des représentants de la filière bio, ainsi que les consommateurs, n'ont pas été écoutées. Ensuite, il condamne les petites exploitations diversifiées et " autonomes " : - les opérateurs bio (qui ne polluent pas !) doivent supporter le surcoût lié aux contrôles certificatifs. De plus, on glisse de l'actuelle obligation de moyens (les pratiques telles que l'absence de traitements chimiques, les rotations, les cultures associées
) à une obligation de résultats comparable au " sans résidus " de l'agriculture raisonnée ; - les dérogations liées aux spécificités des terroirs sont supprimées et l'on aligne le règlement sur les normes de production les moins exigeantes. Du fait de leur non homologation, les substances naturelles (préparation biodynamiques, purins, décoctions
), ainsi que les semences " paysannes " pourront être interdites ; - l'interdiction d'utiliser intentionnellement des O.G.M. revient à accepter une contamination des produits jusqu'au seuil légal de 0,9 %. Que restera-t-il de la bio ?


Les Fenouils
Parmi les fenouils, trois espèces sont cultivées comme plante aromatique : l'aneth (Anethum graveolens), le fenouil commun (Foeniculum vulgare) et le fenouil officinal. C'est au XVIIème siècle que cette dernière espèce devint en vogue chez les Médicis et que l'on sélectionne la variété " de Florence " comme légume. La culture des fenouils est assez facile. Les principales précautions à prendre sont un arrosage copieux afin d'éviter la montaison et une surveillance des pucerons. Ses propriétés sont nombreuses si bien que l'on emploie les fenouils pour aromatiser les confitures, les viandes, les poissons. Le fenouil de Florence peut être consommé à toutes les phases du repas.


OGM et plantes invasives
D'après les travaux de l'Université de Californie, 12 des 13 plantes les plus cultivées au monde sont capables de s'hybrider avec des espèces sauvages voisines. Dès lors, le principal risque environnemental lié aux O.G.M. est le transfert de gènes de résistance à d'autres organismes vivants, dont les plantes envahissantes. L'auteur, chercheur au C.I.R.A.D. (Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement), donne quelques exemples : un gène de résistance au glyphosate (matière active herbicide produite par la firme Mosanto) a contaminé dans un rayon de 20 km des plantes non OGM de la même espèce, ainsi qu'une espèce apparentée.


La bio, moins productive que l'agriculture conventionnelle ?
Nicolas Supiot, paysan boulanger est président du Réseau Semences Paysannes. Loin de chercher à cultiver des variétés de céréales fixées et homogènes, il cultive, en mélange, dans chaque parcelle, une grande diversité de blés (variétés de pays). Cette stratégie permet de valoriser des terres aux conditions agronomiques difficiles en réduisant beaucoup les dépenses en énergie (absence de labour, absence d'élimination des adventices). De plus, ces blés ont d'excellentes qualités pour la panification artisanale.


Jacky Dupéty, paysan " aggradant " ou agriculteur sur bois raméal fragmenté (B.R.F.)
Issu des résultats de recherches canadiennes visant à reproduire le processus d'humification des sols forestiers dans les agrosystèmes, cet article présente de façon illustrée la technique des Bois Raméaux Fragmentés (B.R.F.). De façon schématique, elle consiste à épandre 3 cm. d'épaisseur de copeaux de bois (issus de branches vivantes) à l'automne, puis à les incorporer environ 4 mois plus tard. Réalisée tous les 4 ou 5 ans, cette technique induit une augmentation des rendements. Elle est adaptée à de nombreuses cultures.
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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aucun exemplaire |