Dépouillements


Petit guide pour la récolte de semences de légumes au jardin
La production de semences de légumes impliqu d'avoir des connaissances particulières sur la sexualité végétale. Après une introduction sur le sujet et les caractéristiques de plusieurs plantes (auto-fécondes, non auto-fécondes, monoïques, dioïques, hermaphrodites, hybrides), la tomate, les haricots, les pois, la carotte, le panais, le salsifis, le poireau et l'épinard sont pris comme exemples. La production de semences comporte de multiples avantages. En plus d'adapter des cultivars à des conditions de culture singulières, elle permet d'améliorer leur comportement.


Le débat sur le soja
Les bienfaits du soja sont généralement vantés : réduction du cholestérol et des maladies cardiovasculaires, une ménopause plus facile, des os plus résistants, un substitut de choix pour ceux manifestant des allergies au lait de vache, un aliment de prédilection pour les végétariens. Partant de l'analyse des composantes du soja, des études tendraient à relativiser ses effets. Sont remis en question, essentiellement par la revue australienne Nexus, son effet sur la digestion des protéines ; l'assimilation des minéraux, calcium, magnésium, fer, zinc ; la protection contre l'ostéoporose ; la réduction des risques contre le cancer,...


Dossier : Les écoles vertes : Quand instruction rime avec éducation
Au Québec, de nombreuses expériences introduisent des principes de protection de l'environnement dans les cursus scolaires, tels les établissements verts Brundtland, créés suite au rapport du même nom qui est à l'origine de la définition du développement durable, ou telle l'école primaire Notre-Dame-Saint-Joseph qui a conduit divers projets entrepreneuriaux : entretien de potagers bio de légumes et fines herbes, d'une pépinière d'arbres et d'arbustes, de plates-bandes de vivaces... De multiples projets sont soutenus, des idées valorisées : "Ma rue verte" offre aux enseignants divers programmes d'éducation relatifs à l'environnement, faisant appel à la participation active des élèves des écoles primaires et secondaires du Canada, lancement par "Equiterre" d'un projet autour d'une alimentation saine, dans les écoles et les hôpitaux, "Mon école, à pied, à vélo" est un programme qui vise le développement du transport scolaire et les conditions de pratique de la marche et du vélo... Dans le cadre de la formation professionnelle, le CFER de Victoriaville est un centre de réinsertion sociale qui investit dans la récupération et l'innovation (il travaille en partenariat avec Hydro-Québec et l'activité des jeunes permet de revaloriser 400 tonnes de matériaux). Autre cas, Frédéric Sauriol et Heather Meek ont fait le choix, pour leur quatre filles, de l'école à la maison, en alternant activités scolaires et travaux de la ferme. Si les bâtiments scolaires verts sont encore rares au Québec, deux premiers "bâtiments durables" à vocation éducative furent inaugurés en 2005 (les pavillons Lassonde et le Centre intégré de formation et d'innovation technologique). La France intervient également dans ce domaine, avec la construction, à Limeil-Brévannes (94), d'une école "énergie zéro".


L'agriculture urbaine en six actes
L'écologie est une science et réfère à la relation de l'homme à son milieu de vie, respectueux de son environnement. L'écologie, au cours de l'histoire, a pris différentes connotations, telles que l'écologie sociale, politique, scientifique. Or, l'agriculture urbaine est un bon exemple d'outils développés par l'écologie scientifique. L'article aborde six approches de l'agriculture urbaine : - Les origines de l'agriculture urbaine : l'agriculture urbaine trouve son origine dans les jardins ouvriers ; - Paris, 19ème siècle : Paris abritait ce type de jardin au milieu du 19ème siècle. Et ceux-ci étaient entretenus de telles manières qu'ils permettaient de produire des légumes de façon intensive, recyclant le crottin de cheval ; - Palo Alto (Californie), 1972 : dans les années 1970, des amis transforment un terrain de presque deux hectares en jardin. Leur volonté est de prouver qu'il est possible d'améliorer la productivité agricole à petite échelle et ainsi contribuer à réduire la faim dans le monde. Le sol et les intrants sont traités selon les principes de l'agriculture biologique ; - Cuba, 1991 : pour faire face à l'effondrement du bloc soviétique et à l'embargo des Etats-Unis, Cuba doit se construire autour de l'autosuffisance alimentaire, sans engrais de synthèse, ni pesticides. Les citadins optent pour la voie de l'agriculture biologique. L'agriculture urbaine offre ainsi des possibilités de production importantes en terme de cultures vivrières ; - Montréal, aujourd'hui : à Montréal, les jardins de ce type occupent 11 hectares d'une ville qui a une superficie de 49 500 ha. Les 1 000 parcs de la ville représentent 4 700 ha et les jardins communautaires sont l'équivalent de 0,23 % de la superficie des parcs. Si 10% du territoire des parcs étaient aménagés pour les jardins intensifs, 470 ha contribueraient à la production de légumes frais, 28 000 habitants sur 1,8 millions auraient accès au jardinage ; - Demain, l'éco-cité : quelques exemples d'une intégration contemporaine de l'écologie viennent étayer l'universalité de l'agriculture urbaine.
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