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L'agriculture bio en devenir : Le cas alsacien
Denise VAN DAM, Auteur ; Michel STREITH, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Editions scientifiques internationales, 1 Avenue Maurice, 1050, Belgique) : P.I.E. PETER LANG | 2011
L'Alsace devient progressivement une région de pointe en matière d'agriculture biologique et pourrait être considérée comme une référence pour d'autres régions. Cet ouvrage analyse, à partir de points de vue divers, les conditions et les processus qui favorisent le développement du bio. S'appuyant sur une soixantaine d'interviews et de nombreux documents, les auteurs répondent à diverses questions : dans quelle mesure le bio répond-il à une nouvelle demande sociale ? Quel rôle jouent les émotions dans la mobilisation des acteurs ? Comment les collectifs contribuent-ils à la construction des savoirs ? Certaines contributions se penchent sur des dynamiques singulières, telle la place d'une coopérative laitière, ou celle d'une association de viticulteurs, ou encore la façon dont deux manifestations promotionnelles reflètent des sensibilités différentes. D'autres textes mettent en avant les disparités suivant les secteurs, les territoires et l'implication des individus, des associations ou des institutions. Au-delà de ces thèmes, la question des tensions entre modernité et tradition, entre individu et institution, entre mouvement social et institutionnalisation court tel un fil rouge dans les différents chapitres et montre la complexité du champ de l'agriculture biologique.
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L'Agriculture Biologique en Alsace : état des lieux et éléments d'analyse
Premier travail d'enquête réalisé au sein du Service Régional de l'Economie Agricole d'Alsace, ce rapport permet un rapide tour d'horizon des différentes filières biologiques de la région. Des structures d'accompagnement aux marchés des produits biologiques, en passant par une typologie des exploitations ; des céréales au vin, l'analyse de la filière biologique régionale met en lumière : - l'inorganisation des filières de production, - la faiblesse des relations avec les circuits d'aval, - les multiples freins psychologiques à la conversion. Et ce malgré les nombreux atouts dont dispose l'Alsace : une situation frontalière, de nombreux moyens financiers et humains, une très forte demande, et la possibilité d'échange technique avec la Suisse et l'Allemagne.
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Atouts et difficultés lors du passage en bio : Un entourage précieux et beaucoup de paperasse
Michaël DESPEGHEL, Auteur ; Alexine WOILTOCK, AuteurGrâce à un travail d'enquêtes auprès des producteurs bretons nouvellement engagés en bio en 2017, plus de cent-cinquante d'entre eux ont pu faire part de leur avis concernant les difficultés et les atouts vécus lors de leur passage en bio. Une majorité d'entre eux estiment que la "bio" en elle-même n'est pas une difficulté, et la réglementation plutôt un atout. Les deux difficultés qui reviennent le plus souvent sont liées à la météo et aux démarches administratives (surtout à l'installation). L'accès au foncier reste aussi une difficulté, pour la moitié des nouveaux installés.
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Barriers to the adoption of organic farming by cash-crop producers in Austria
En Autriche, la plupart des exploitations biologiques sont situées dans les zones de montagne et produisent principalement du lait et de la viande bovine ; un faible pourcentage d'exploitations en productions végétales sont biologiques. En conséquence, la demande pour les cultures biologiques ne peut pas être entièrement satisfaite par la production familiale. Ce document étudie les freins à la conversion à l'AB en productions végétales en Autriche. Lors d'une enquête, 383 exploitants biologiques ont fourni des informations sur leur perception de la bio et ont évalué l'importance des freins potentiels à la conversion. Parmi ces derniers, arrivent en tête les problèmes de technique culturale et les besoins supplémentaires en main d'oeuvre ; viennent ensuite la peur d'une baisse des revenus et les problèmes de commercialisation. Les questions sociales et de structure, comme le manque de soutien de la part de la famille et la taille de l'exploitation, sembleraient moins importantes. Explications.
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Le bio prend son envol en grandes cultures
Christian GLORIA, AuteurEn 2017, en France, les grandes cultures bio représentaient 390 000 ha, contre seulement 250 000 ha en 2014. Ces surfaces bio ne correspondent pourtant quà 3,3 % de la surface totale en grandes cultures. Une progression des conversions est toujours attendue afin de répondre à la forte demande sociétale en produits bio. En effet, plus d1/4 du blé bio est importé et son utilisation, notamment en meunerie, est toujours en croissance (15 à 18 % par an). Une seconde forte demande provient de lélevage puisque près de 60 % des céréales bio sont utilisées pour la fabrication daliments du bétail. Cependant, certains freins subsistent à la conversion en bio : les conditions de tri et de stockage optimales pour éviter les adventices et le besoin de technicité. Selon Burkhard Schaer, dirigeant du bureau détude Ecozept, certains freins seront levés, poussés par les tendances alimentaires qui incitent à la conversion et face au retrait de certains produits phytosanitaires qui rendra la culture en conventionnel plus compliquée et coûteuse.
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Carotte : Le virage vert amorcé
Cécile PRALY, AuteurLa culture conventionnelle de carottes, souvent basée sur un modèle productif à bas prix, se situe dans un contexte économique fragile. Le contexte de réduction des phytosanitaires bouleverse plus ou moins ce modèle productif. Certaines entreprises montrent, néanmoins, par leurs pratiques, que lévolution est possible, en adoptant des démarches environnementales (bio, HVE, Demain la Terre, Zéro Résidu de pesticides). En bio, les entreprises concernées sont Priméale, Kultive et Fermes Larrère. Pour le groupe Kultive, un vaste plan de développement de légumes bio est en cours de préparation. Un des enjeux est de trouver des surfaces certifiées bio pour les rotations. Le groupe Priméale, leader en carotte française, accélère considérablement le développement de son offre bio. Un encart porte sur lutilisation dune variété de carotte piège pour lutter contre le nématode Heterodera carota.
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Centre-Val de Loire : Le verger de demain sera-t-il bio ?
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur« Quel verger pour demain » était le thème choisi par la station expérimentale de la Morinière, en Indre-et-Loire, pour la journée technique du 28 juin 2018. Face à linterdiction de molécules chimiques et à la demande sociétale, les professionnels des fruits regardent vers la bio, qui permet de mieux valoriser les efforts quils entreprennent que dautres démarches de qualité. Néanmoins, leurs craintes par rapport au passage en bio demeurent importantes (débouchés, prix, intrants ). La Morinière compte 3,5 ha en bio, sur un total de 36 ha, mais la surface bio devrait augmenter. Le groupe darboriculteurs bio de la Morinière sagrandit également. Le désherbage sur le rang reste la principale difficulté en bio, ainsi que léclaircissage (démonstration de la machine Eclairvale).
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Champagnes : Le bio se fait attendre
Morgan BOURVEN, Auteur ; Eric BONNEFF, Auteur ; Marc MIANNAY, AuteurEn 2018, les vendanges dans la zone d'appellation Champagne ont été particulièrement bonnes, avec des rendements moyens, en conventionnel, de 14 000 à 15 000 kg/ha et de bonne qualité. L'agriculture biologique n'est, à ce jour, présente qu'à hauteur de 1,9 % sur les 34 000 ha de l'appellation. Toutefois, en ce qui concerne la qualité, plusieurs domaines certifiés bio ou en biodynamie ont su tirer leur épingle du jeu dans la sélection réalisée par les experts de la revue Que Choisir. Les conversions semblent avoir du mal à décoller du fait d'une surprime (environ 15 %) trop limitée pour pouvoir compenser les baisses de rendement. Pour les domaines qui ont sauté le pas, le délai de commercialisation après le début de la conversion est relativement long : trois ans de conversion auxquels s'ajoutent trois ans de vieillissement avant la commercialisation.
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Changement d'échelle : La Fnab prépare l'avenir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'année 2016 a connu un taux de conversion à l'agriculture biologique très élevé, avec plus de 20 nouvelles fermes bio par jour. Cette tendance semble se confirmer en 2017. Dans ce contexte, l'accompagnement qui pourra être proposé aux agriculteurs est crucial pour la réussite de leurs projets et le développement pérenne de la filière. A ce niveau, la Fnab a un rôle important à jouer. Pour un certain nombre des agriculteurs qui franchissent le pas, la conversion représente un changement majeur, avec des motivations variées : - recherche d'alternatives face aux difficultés dans certaines filières conventionnelles (crise du lait, fluctuation des cours en grandes cultures...) ; - prise de conscience face aux problèmes de santé liés aux produits phytosanitaires ; - volonté de retrouver plus d'autonomie technique et économique ; - volonté d'entrer dans un marché relativement porteur, avec une demande forte de la part des structures de l'aval ; - etc. Dans cette situation, la prudence reste toutefois de mise, et la question des aides, notamment, est à ce jour un frein important aux conversions. Ce sont désormais les régions qui gèrent les fonds européens Feader, et donc les aides à l'AB, avec des dispositifs très différents d'une région à l'autre. Ainsi, dans le cadre de la renégociation de la gestion des fonds Feader à mi-parcours, les attentes des acteurs de l'AB sont fortes.
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Comment développer les grandes cultures bio en Lorraine ?
Avec 3,3 % de sa SAU certifiée, la région Lorraine reste en deçà des objectifs de 2012 (6% de la SAU). Une étude a été menée, en 2014, par le CGA de Lorraine, Coop de France Lorraine, la Chambre régionale d'agriculture et l'Inra de Mirecourt. Dans ce cadre, des entretiens auprès de 54 producteurs bio ont permis d'identifier les freins et leviers de développement des grandes cultures biologiques dans la région. Les principaux freins sont d'ordres techniques, notamment liés au désherbage et à la fertilisation, et organisationnels.
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Conditions d'application des politiques locales favorables à l'agriculture biologique
Ce mémoire vise à mieux appréhender l'action des collectivités en faveur du développement de l'AB. Pour accompagner la décision des producteurs de passer en bio, les politiques locales devraient, selon lauteur, sappuyer sur une meilleure connaissance des profils des producteurs, et notamment des déterminants plus subjectifs (relations sociales et milieu socio-culturel, perception du territoire, etc.). Afin de proposer un outil daide à la décision mobilisable par les acteurs de terrain, notamment au sein des collectivités locales, létude propose une typologie qui distingue 4 profils type de producteurs selon deux axes : un axe qui concerne les tendances personnelles (prudent ou entreprenant) et un axe sur linsertion territoriale (forte ou faible). À la croisée de ces deux axes, se construisent quatre profils différents : lOpportuniste (prudent à faible insertion territoriale), le Suiveur (prudent à forte insertion territoriale), le Militant (entreprenant à faible insertion territoriale) et le Manager (entreprenant à forte insertion territoriale). Létude valide lhypothèse quà chacun des profils correspondent des conditions dapplication de politiques locales différentes et des stratégies favorables pour mobiliser les producteurs et les intéresser à lhypothèse dune conversion.
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Développer l'élevage laitier bio en zones de piémont et montagne
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Simon FOURDIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs laitiers des zones de piémont et de montagne sont fortement concernés par les évolutions des contextes nationaux et européens (prix, politique agricole ). Leurs exploitations sont généralement de taille modeste et soumises à des conditions pédoclimatiques souvent difficiles. Dans ce contexte, l'agriculture biologique, de par sa haute valeur ajoutée, représente une voie intéressante pour le maintien de tels élevages. Le projet Casdar Montagne Bio, piloté par l'Institut de l'Élevage, visait à proposer des méthodes et outils d'accompagnement pertinents pour les acteurs de la filière. La conversion à l'AB est en effet un processus complexe, pouvant avoir des conséquences importantes sur le système des points de vue matériel, technique, économique, social et organisationnel. 41 éleveurs bio ont été enquêtés afin d'identifier les trajectoires de conversion : quatre profils types de trajectoire ont ainsi pu être décrits, de même que les freins et motivations à la conversion. L'importance de l'accompagnement des éleveurs dans cette démarche de conversion a pu être mise en évidence, et les éléments nécessaires à un bon développement des filières bio ont été identifiés. Bernard Gaubert, éleveur dans les Monts du Lyonnais, et installé en bio depuis 1989, a apporté son témoignage à l'occasion du séminaire DinABio, des 13 et 14 novembre 2013.
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Développer la production biologique sur un territoire... et si on changeait dangle dapproche ?
Patricia HEUZE, AuteurBio en Hauts-de-France a construit loutil « SensiBio », qui vise à comprendre les facteurs psychosociologiques influençant le passage à lAB dans un territoire, afin dadapter ensuite des dispositifs publics territoriaux en faveur du développement de lagriculture biologique. Cet outil permet de réaliser une étude, basée sur léchange individuel, utilisant des grilles dentretien et danalyse, et abordant lagriculteur sous 2 angles : sa prédisposition au changement et son rapport au métier dune part (est-il plutôt entrepreneur, innovateur ou prudent ?) ; sa perception de lAB et des agriculteurs bio dautre part (sa position entre le rejet, lhésitation et lengagement en bio, sa connaissance et laccès aux acteurs bio, sa perception des freins).
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Diagnostic partagé des freins au développement de l'AB en Picardie pour structurer un projet de transfert participatif
Pierre MISCHLER, Auteur ; Aurélie MELIN, AuteurLa Picardie est la région française où l'agriculture biologique est la moins développée, avec seulement 0,7 % de sa SAU convertie en 2011. Dans ce contexte, et dans le but de mettre en place un projet de transfert en AB, l'association Agro-Transfert a réalisé un diagnostic sur les freins au développement de l'AB en Picardie, basé sur une étude de la visibilité de la bio sur internet et sur des enquêtes auprès des agriculteurs. L'accès à l'information sur l'agriculture biologique s'avère plus difficile au Nord de la France (Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, Picardie) qu'au Sud du pays (Languedoc-Roussillon, PACA, Rhône-Alpes), avec des ressources moins nombreuses et plus longues à obtenir (documents, formations, évènements). Par ailleurs, les freins au développement de l'AB sont majoritairement techniques (gestion des adventices, fertilisation azotée) et économiques (culture sans pesticides de betteraves, de pommes de terre ). Ainsi, le projet de transfert participatif devra valoriser l'expertise des acteurs du terrain afin de produire des références, des méthodes de capitalisation des innovations, des règles d'action issues des agriculteurs et une méthode de conseil en AB.
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DinABio 2013 : Session Trajectoires et conversion
Gilles ALLAIRE, Auteur ; Eric CAHUZAC, Auteur ; Elise MAIGNÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Les résumés de la session "Trajectoires et conversion" du colloque DinABio 2013 regroupe des communications sur les changements induits par la conversion à l'agriculture biologique et les freins et leviers à la conversion et au développement de l'AB. L'agriculture biologique se développe plus facilement en piémont qu'en montagne, les conversions sont favorisées par la vente directe et freinées lorsqu'une transformation a déjà lieu sur la ferme. La prise en compte de la situation des éleveurs, la mobilisation et la fourniture d'outils aux conseillers, et enfin la volonté et la structuration des filières d'aval sont les principaux facteurs de réussite de la conversion des systèmes laitiers bio de montagne. L'aspect économique occupe une place importante dans la motivation à la conversion. La relation de l'agriculteur à son métier, dans son travail et dans sa réflexion, évolue suite à la conversion. Le travail en agriculture biologique permet une meilleure qualité de vie, d'après une enquête auprès de maraîchers brésiliens. La conversion permet de réduire considérablement le bilan azoté des systèmes de polyculture-élevage laitier. La réflexion sur les modalités de développement de l'agriculture biologique, entre intensification de la production et écologisation des territoires, est abordée.