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L'agneau bio progresse encore
REUSSIR PATRE, AuteurLe projet ReVABio a réalisé un état des lieux de la filière ovine bio en 2019. Le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % (comparé à 2018). Les brebis bio représentent 230 t équivalent carcasse et les agneaux 1 630 t. Depuis 2012, le nombre de brebis allaitantes élevées en bio progresse, en moyenne, de 10 % tous les ans. Le nombre d'ovins bio abattus est également en progression : + 15 % dune année sur lautre. Le chiffre daffaires (au stade détail) de la viande dagneau bio sélève à 72 millions deuros. Cette viande est présente dans tous les circuits de distribution. Selon les organisations économiques de producteurs, les ventes se répartissent de la manière suivante : durant lhiver (30 %), au printemps (35 %) et durant lété-automne (35 %). La couverture de la forte demande en agneaux autour de Pâques continue à saméliorer grâce aux efforts de toute la filière bio.
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Etat des lieux de la filière ovins bio en 2019
Cette synthèse présente une photographie détaillée de la filière ovine allaitante biologique en 2019. Elle a été réalisée dans le cadre par ForéBIO, dans le cadre du projet Casdar ReVABio (la REgularité des Ventes, clé de développement de lAgneau Biologique) et a été obtenue grâce aux données 2019 de lObservatoire des volumes dagneaux bio de la Commission Bio Interbev, de lAgence BIO et des organisations économiques de producteurs. Elle montre que le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % en 2019 par rapport à 2018 (en tonnage équivalent carcasse). Celui de la viande de brebis sest maintenu depuis quune reprise du marché a été observée en 2018. Globalement, les filières ovines biologiques sont bien organisées. Les groupements de producteurs drainent 71 % des volumes dagneaux bio abattus à l'échelle nationale (hors vente directe). La distribution des viandes ovines bio reste diversifiée, allant de la grande et moyenne surface à la boucherie artisanale, en passant par la restauration collective et les magasins spécialisés. Une part importante des ovins bio est valorisée en vente directe (23 % des agneaux et 19 % du chiffre daffaires). Si les opérateurs ont toujours du mal à faire coïncider sorties et besoins du marché, la couverture des besoins à Pâques continue à saméliorer, en partie grâce au partenariat entre abatteurs et producteurs. Ce partenariat permet de revaloriser les agneaux à cette période et délargir les approvisionnements entre le nord et le sud de la France (qui ont des périodes de production différentes dans l'année). En parallèle, des efforts ont été effectués par la Commission Bio Interbev pour relancer la consommation de la viande dagneau à lautomne.
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Etude des filières ovines et bovines allaitantes de la région Centre-Val de Loire, en agriculture biologique
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'association Bio Centre, dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Il vise à établir un état des lieux des filières ovins et bovins viande bio en région Centre-Val de Loire et à mieux connaître les modalités de commercialisation des animaux. 72 éleveurs ont répondu au questionnaire qui a servi de base à l'étude. Les résultats permettent d'établir un portrait des élevages bovins et ovins bio de la région en faisant ressortir des aspects techniques liés à la conduite du troupeau, ainsi que des informations sur l'organisation du travail et sur la commercialisation des produits de ces deux filières. Des constats sont ensuite mis en évidence pour les deux filières (dynamique de conversions, de diversification), et des points de vigilance sont soulignés, comme un déficit de valorisation en bio d'une grande quantité d'animaux, ou encore la nécessité d'anticiper le départ en retraite des éleveurs.
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Observatoire des viandes bio 2020
Cet observatoire montre que le marché des viandes bio a poursuivi sa belle progression et a atteint son objectif : doublement de la production en 5 ans. Cest une réussite pour cette année 2020 très particulière avec la crise Covid qui a bouleversé les habitudes des consommateurs et contraint la filière viande à sadapter, notamment pour trouver le juste équilibre entre loffre et la demande. Le document souligne dailleurs le travail des différents professionnels de la filière. Le point est fait sur les différentes filières (bovine, ovine, porcine) et sur les différents circuits de commercialisation (GMS, boucheries, magasins spécialisés, RHD, vente directe). Les efforts doivent être poursuivis pour réduire le déséquilibre matière en gros bovins et stabiliser le marché en porcins.
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Provence-Alpes-Côte d'Azur : Mieux valoriser les agneaux bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'élevage d'agneaux bio relève d'une production traditionnelle, très extensive. Cette filière bio progresse dans la région, attirant notamment des bergers, des porteurs de projet hors cadre familial et quelques éleveurs en conversion. En 2019, elle enregistrait + 13 % de fermes engagées et + 11 % de cheptel par rapport à 2018. Toutefois, le manque de valorisation en bio et divers freins techniques pénalisent les éleveurs. Pour les accompagner au mieux, plusieurs programmes de recherche sont en cours, localement (projet leader piloté par la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes) ou à l'échelle nationale (projet Casdar Revabio porté par l'Itab), et un GIEE Agneau Bio a été lancé par Agribio 05 en 2021.
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Ruminants bio : Performances des systèmes bovins laitiers et perspectives de développement pour les filières bovines et ovines allaitantes
Yannick PECHUZAL, Auteur ; Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2021Le 7 octobre 2021, plusieurs résultats de projets de R&D en filières ruminants bio ont été présentés, à loccasion de la 9ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Tout dabord, cest une étude sur les impacts des aléas climatiques sur les systèmes bovins laitiers biologiques qui a été présentée, étude réalisée dans le cadre du projet AP3C et mobilisant les références issues du projet BioRéférences. La filière bovine allaitante a ensuite été abordée à travers un état des lieux de la production de mâles issus des élevages bio français, chiffres du projet Casdar Proverbial. Les fiches filières, dédiées au conseil et construites par léquipe du projet BioViandes, ont été présentées, avant un point dactualités sur lévolution de la réglementation. En dernière partie de la séquence, une partie de léquipe-projet du Casdar RevABio, dédié à lélevage ovin allaitant biologique, a pris la parole pour présenter les travaux réalisés et les résultats obtenus dans le cadre de ce projet : coûts du système dalimentation ; observatoire national de la production dagneaux bio 2020 ; vision des opérateurs économiques sur cette filière et leviers pour une meilleure adéquation offre/demande ; combinaisons de systèmes délevage ovins pour répondre à la saisonnalité de la demande et les conséquences sur les performances économiques et environnementales globales. Les diaporamas et les vidéos de ces interventions sont disponibles sur le site du Pôle Bio Massif Central.
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La viande bio plaît et lagneau se cherche encore
Bérenger MOREL, AuteurUn bilan sur la dynamique de la filière ovine allaitante biologique a été présenté à loccasion des BioThémas (conférences annuelles organisées par lItab et le Pôle Bio Massif Central lors du Sommet de lÉlevage). En 2019, le chiffre daffaires de cette filière sest élevé à 72 millions deuros et le nombre de brebis allaitantes bio a connu une augmentation de 10 %. Néanmoins, trois principales problématiques freinent toujours la valorisation de la viande dagneau bio : un déséquilibre saisonnier (saisonnalité des ventes), léquilibre matière et ladéquation qualitative (tous les agneaux bien conformés ne sont pas forcément disponibles au bon moment et au bon endroit). Le projet Casdar ReVABio, piloté par lInstitut de lÉlevage et par lItab, étudie des solutions pour lever ces contraintes.
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Bio : ReVABio. Nouveau projet de recherche consacré à lagneau bio
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurComment proposer une viande dagneau biologique de qualité, toute lannée, aux consommateurs, tout en assurant un revenu correct aux éleveurs ? Voici la question à laquelle vont tenter de répondre les quinze partenaires du projet Casdar ReVABio la Régularité des Ventes, clé de développement de lAgneau Biologique (ce projet est piloté par lInstitut de lélevage et lItab). La demande en agneaux est encore très saisonnée en France et la consommation est importante autour de Pâques. Or, les brebis mettent naturellement bas en fin dhiver : les premiers agneaux dherbe sont abattus au début de lété, puis loffre augmente en automne alors que la demande est moins importante. Une des solutions pour ajuster loffre et la demande est de désaisonner les brebis pour quelles élèvent leurs petits durant lhiver et que ceux-ci soient commercialisés au printemps. Toutefois le désaisonnement nest pas simple en AB (interdiction dutiliser des hormones) et une production étalée représente un coût pour les éleveurs. Cest pourquoi le projet ReVABio (2020-2023) va analyser : 1) les techniques détalement de la production et leur acceptabilité ; 2) les complémentarités et les concurrences entre les bassins de production ; 3) les impacts des techniques de finition et détalement sur la qualité de la viande.
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Comment les éleveurs ovins viande bio des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence perçoivent-ils la valorisation de leurs agneaux ?
Pauline Touat, stagiaire à Agribio 05 (Les Agriculteurs BIO des Hautes-Alpes) en juin et juillet 2020, a élaboré un questionnaire en ligne et réalisé des entretiens téléphoniques autour de la valorisation des agneaux bio dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. Lobjectif était de savoir comment les éleveurs ovins viande bio de ce territoire percevaient cette valorisation. Au total, 75 éleveurs ont été interrogés. Ces derniers ont globalement des exploitations de petite taille. Ils engraissent majoritairement leurs agneaux à lherbe avec une finition en bergerie, effectuent en moyenne deux agnelages par an et commercialisent leurs agneaux via la vente directe ou la vente en coopérative. La plupart dentre eux (65%) sont plutôt satisfaits de la valorisation de leurs agneaux. Ils soulèvent néanmoins le peu de différence de prix entre le bio et le conventionnel, avec des prix de vente trop bas en bio et une demande en agneaux bio assez faible sur le territoire. Cette enquête met également en avant un besoin important en suivi technique des exploitations, tant au niveau alimentaire que sanitaire, ainsi quune méconnaissance des éleveurs de leurs coûts de production. Elle a également permis de recueillir des propositions dactions à mettre en uvre et de lancer une dynamique autour du GIEE Agneau Bio.
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Confinement : Des consommateurs en recherche de produits bio et de proximité
Coralie PIREYRE, Auteur ; Alice ODOUL, Auteur ; Anne HAEGELIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe 1er confinement a bousculé les habitudes de consommation des Français (lieux dachat, fréquences, types de produits ). Ils ont notamment consommé plus de produits bio tout en soutenant les producteurs locaux. Cet article donne un aperçu de limpact du confinement sur les circuits de commercialisation des produits bio en France et en Auvergne-Rhône-Alpes. Il commence par quantifier lévolution de la consommation de produits bio à léchelle nationale. Il détaille également les conséquences du confinement sur plusieurs filières longues (viande, dont veaux, viande bovine et équilibre matière, agneaux ; lait ; aliments du bétail ; grandes cultures) et courtes (PPAM, fromages, vin, fruits et légumes, farine, ufs). Il décrit ensuite des solutions mises en place durant le confinement pour que les producteurs bio puissent continuer à commercialiser leurs produits, notamment en vente directe : des tableaux en ligne ont été créés pour mettre en relation des producteurs et des magasins, des « marchés éphémères » ont été accueillis par des producteurs ou des magasins bio, des Amaps ont assoupli leurs conditions pour que des consommateurs non adhérents puissent accéder aux paniers, et des outils facilitant la commercialisation ont été relancés (ex : outil web Bon Plan Bio). Lassociation Haute-Loire Bio, qui organise depuis 17 ans une foire bio à Langeac à la mi-mai, a su réinventer le déroulement de son évènement en proposant un drive collectif 100 % bio et local.
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Le cours élevé de lagneau défavorise les producteurs bio
Alice PEUCELLE, AuteurStéphane Ermann, producteur ovin en Moselle, a converti sa ferme en AB en 2015 et, aujourdhui, il est à la tête dun troupeau de 900 brebis sur 180 ha de pâtures. A sa conversion, il avait adapté son système et avait recours aux concentrés pour engraisser 20 % de ses agneaux. Or, avec les sécheresses à répétition, ce sont 70 % des agneaux qui sont aujourdhui complémentés et cela impacte le coût de production. De plus, la crise Covid-19, du fait de la diminution des importations, a boosté le prix de lagneau conventionnel, ce qui fait que cet éleveur a vendu, cet été, ses agneaux moins chers quen conventionnel : « cela ne valorise même pas la qualité de nos agneaux ». Cest un phénomène conjoncturel, précise Unébio, qui commercialise 18 000 agneaux par an et dont la politique est de pratiquer des prix stables, rémunérateurs et déconnectés des cours en conventionnel. De plus, ces prix sont fixés par semestre pour sécuriser les éleveurs, mais aussi pour inciter à produire des agneaux en début dannée, ce qui est plus difficile en AB. Parallèlement, Unébio essaie de sensibiliser les consommateurs à la saisonnalité de lagneau bio et cherche à promouvoir lachat dagneaux dautomne. Malgré la conjoncture actuelle, Unébio nenvisage pas de modifier ses prix et espère que les producteurs vont continuer à jouer le jeu et à planifier leur production pour permettre de consolider la filière bio, sans entrer dans un jeu doffre et de demande. Stéphane Ermann souhaite, lui, que son travail soit rémunérateur.
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Dossier : Tour d'horizon de limpact de la crise sur les filières : Lanalyse du terrain
BIO EN GRAND EST, AuteurBio en Grand Est effectue un tour dhorizon des filières bio présentes sur son territoire afin de mesurer les impacts de la crise sanitaire (épidémie de Covid-19) sur celles-ci. Pour chaque filière, un ou des référents professionnels réalisent un état des lieux. Concernant la filière laitière, la filière longue a été inégalement touchée par la crise mais tous les acteurs ont demandé aux producteurs de lisser leur pic de production printanier. La filière courte a été touchée différemment suivant les circuits de commercialisation préexistants. Pour la viande bovine, des difficultés ont été observées sur laval de la filière (diminution de lactivité dans les abattoirs et dans les ateliers de découpe) et la consommation a changé (fermeture de certains rayons traditionnels, de la RHD ). Pour les légumes, les maraîchers qui vendaient principalement sur les marchés ont été fortement impactés. Des adaptations rapides ont été mises en place mais ont généré de la fatigue. Pour les vins, les principaux circuits de commercialisation (restaurateurs, vente directe, export ) nont pas pu être assurés, ce qui a engendré des tensions de trésorerie. Pour les ovins, caprins et porcins, un boom de la vente directe a été constaté et les ventes se sont à peu près maintenues (hormis pour les chevreaux). Concernant les volailles de chair, les filières longues ont souffert de la fermeture de la RHD. En revanche, pour la filière ufs, la demande a explosé. Enfin, les grandes cultures ont très peu été impactées par cette crise.
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Dynamiques de production et de marché, expertises et leviers en filières ovine et bovine
Ce diaporama a été présenté par Jean-François Deglorie (Commission bio Interbev), à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation illustre les dynamiques de production et de marché des filières ovine et bovine biologiques. Concernant la filière ovine, le nombre de brebis allaitantes bio a connu une augmentation de 10 % en 2019. Cependant, parallèlement, le nombre annuel de fermes ovines en conversion diminue depuis 2017. Quatre régions situées dans la partie sud de la France (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et PACA) représentent 75% des ventes ovines biologiques en filières organisées. Les tonnages équivalent carcasse poursuivent une évolution régulière : + 10 % par an. Toutefois, la viande ovine bio représente de petits volumes et une faible part du marché de la viande bio (72 M ). Elle est majoritairement commercialisée par des boucheries artisanales (22 M ), des GMS (21 M ), des magasins spécialisés (16 M ) et par la vente directe (14 M ). Concernant la filière bovine, les troupeaux bovins laitiers et allaitants biologiques sont en croissance ; une dizaine de régions comptabilisent un cheptel de plus de 30 000 vaches en AB. De nombreux broutards ne sont toujours pas valorisés en bio et partent en filières conventionnelles. Les viandes bovines représentent plus de 51 % du chiffre daffaires des viandes bio (401 M ). Elles sont très majoritairement commercialisées par des GMS (261 M , soit plus de 65 % du CA), mais les artisans-bouchers permettent de valoriser les carcasses bien conformées (52 M ). Ces bouchers sont donc très importants pour léquilibre matière.
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Elevage en bref : ReVABio : des agneaux toute lannée ; Brebis : les aléas climatiques détériorent les résultats ; Bovins : Santé et bien-être des génisses sous nourrices ; 10 projets Casdar lauréats en 2020
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCette double page, intitulée « Elevage en bref », est composée de quatre brèves portant chacune sur des projets de recherche-développement en élevage biologique. La première brève est consacrée au Casdar ReVABio Régularité des ventes, clé de développement de lagneau bio , piloté par lIdele et lItab (2020-2023). Ce projet a prévu danalyser : 1- létalement de la production dagneaux bio et son acceptabilité ; 2 - les complémentarités et concurrences des bassins de production ; 3 - les impacts des techniques de finition et détalement sur la qualité de la viande. La seconde brève apporte des informations sur une étude analysant limpact du changement climatique sur les fermes spécialisées en ovins viande bio. Cette étude met en évidence le fait que les sécheresses diminuent les performances des fermes ovines en influençant négativement les ressources fourragères et le parasitisme (elle a été réalisée par le collectif BioRéférences et pilotée par le Pôle Bio Massif Central). La troisième brève est consacrée au programme Sebea Savoirs déleveurs, bien-être animal et santé qui est porté par lInrae de Mirecourt. Ce programme a pour objectif dapprofondir la question du parasitisme, ainsi que de la santé et du bien-être des jeunes génisses en élevage laitier. Il va, pour cela, croiser des expériences déleveurs et des apports scientifiques. Enfin, la dernière brève présente les dix programmes Casdar lauréats de lappel à projets 2020 : Tropicow, Valorage, ErgoTraite, Proverbial, Cocorico, Métha-BioSol, PhosphoBio, Leveab, Simpa et Moca.
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Des élevages de petits ruminants durables
Bérenger MOREL, AuteurAprès quatre ans de travaux, le programme européen Isage sest clôturé (pour la partie française) en février 2020, à Paris. Ce programme avait pour objectif danalyser la durabilité des systèmes délevage de petits ruminants (ovins et caprins) de sept pays européens, dont la France. Bien que les élevages de petits ruminants ne représentent quune faible part de la production de viande et de lait en Europe, ils sont nombreux (850 000) et représentent 14 % des élevages européens. Par ailleurs, ils sont souvent localisés dans des zones rurales difficiles (montagne, garrigue ) et sont vecteurs de dynamiques territoriales. Ce programme a ainsi étudié plusieurs volets : les systèmes délevage, les tendances de consommation des produits ovins et caprins, limpact du changement climatique, la génétique et les innovations. Afin de définir la durabilité de leurs systèmes de production et de pointer leurs forces et leurs faiblesses, 263 élevages ont fait lobjet dune enquête. Pour les élevages laitiers français, il en est ressorti que leur résilience économique est meilleure que celle des autres pays et quils bénéficient dune filière mieux structurée. En revanche, leur diversité animale est assez faible. Par ailleurs, une étude auprès des consommateurs français a révélé quils sont prêts à payer plus cher si la viande vient de France et quils consentiraient également à payer plus si elle était bio.