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Ardèche : OGM, le feuilleton de Lussas
Didactique, cet article l'est pour montrer comment une mobilisation pacifique, relayée par des élus, n'arrive pas à trouver d'issue démocratique. Trois parcelles de maïs GM ont en effet été semées dans un canton ardéchois. Vite identifiées par le collectif OGM, elles feront l'objet de tractations pendant plus d'un mois. Mais le temps presse, la culture va fleurir. C'est alors que les manifestants ont l'idée de "l'arroseur arrosé" : ils pollinisent l'une des parcelles avec du pollen de maïs bio. Au moins, elle ne pourra servir à multiplier les semences pour la saison 2008. Les élus proposent d'arracher en indemnisant Las, rien ne se passe. Et un beau jour, début septembre, les parcelles sont "neutralisées". Démonstration d'un dialogue stérile.
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Avec le bio vers une agriculture moderne et durable : Une contribution à la discussion sur l'agriculture biologique 3.0
Urs NIGGLI, Auteur ; J. PLAGGE, Auteur ; Steffen REESE, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2015Le concept d'agriculture biologique 3.0, ou "Organic 3.0", a été proposé par l'IFOAM à l'occasion de l'édition 2014 du salon BioFach, salon international autour des produits issus de l'agriculture biologique. C'est un scénario de développement visant à imaginer comment l'AB peut relever les défis qui se présentent à elle (croissance de la production agricole, sécurité alimentaire durable, concurrence d'autres initiatives de développement durable, transparence et sécurité des filières, amélioration de la communication). Pour sortir de sa niche, les auteurs estiment que l'agriculture biologique nécessite davantage d'innovations, plus d'alliances avec d'autres initiatives ayant des orientations socio-économiques similaires et de nouvelles stratégies de communication. Ce rapport est une contribution de cinq organisations Bio Austria, Bioland, Bio Suisse, Naturland, en collaboration avec le FiBL à la discussion sur le futur développement du mouvement bio. Il présente une synthèse des discussions ayant suivi le lancement du concept d'agriculture biologique 3.0 : - phases du développement de l'AB ; - futurs défis de l'AB ; - pistes de développement possibles pour l'AB du futur ; - considérations finales ; - et perspectives.
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Le combat du 21ème siècle ?
"Président de la commission OGM de Bioconvergence, André Debert explique les enjeux de ce qu'il nomme le ""combat du 21ème siècle"". Alors que l'acte de condamnation des cultures transgéniques est ""facile"" à mettre en oeuvre, il n'en est pas de même concernant les solutions pour se préserver de ce fléau. Point de vue et réflexions d'un transformateur."
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Dossier : L'OGM est incompatible avec la citoyenneté
Dominique PARIZEL, Auteur ; Marc FICHERS, Auteur ; Benjamin SOURICE, AuteurL'étude menée par l'équipe du Professeur Séralini sur l'impact du maïs NK603 sur des rats a provoqué de nombreuses réactions amenant les autorités à interroger diverses instances comme l'Agence Nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail. Ce dossier présente une analyse de ce qui s'est passé, de ce que cela démontre, des protocoles mis en place pour expertiser l'impact des OGM ou encore des vides juridiques ou méthodologiques autour de l'expertise en général face à des questions complexes souvent multi-pluridisciplinaires. Une des questions soulevées (parmi d'autres) est de savoir si un scientifique, très spécialisé, est apte à expertiser les effets multiples d'un produit, comme un OGM ? Comment peut-il donner un avis sur les impacts possibles en termes environnemental ou sociétal, s'il est spécialisé en toxicologie ou en génétique ? La place du citoyen est aussi soulevée, ainsi que l'importance de la transparence.
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La méthanisation et les GAEC : Des incompatibilités à lever
Blandine SAGET, AuteurLe secteur agricole est moteur pour le développement de la méthanisation, encouragé par le Grenelle de l'environnement. Toutefois, les GAEC, forme sociétaire la plus courante en agriculture, font face à des blocages réglementaires pour la mise en place de telles unités de production de biogaz. En effet, l'entrée d'un GAEC dans une structure indépendante chargée de l'unité de méthanisation lui fait perdre la transparence qui fait la particularité de ce type de société. Par ailleurs, la construction d'une structure de méthanisation peut être bloquée sur les surfaces classées en espace agricole dans les documents d'urbanisme.
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Des OGM "cachés" dans les pays et territoires d'outre-mer ?
Claire CHAUVET, Auteur ; Frédéric GUERIN, AuteurLes Pays et Territoires d'Outre-Mer (PTOM) sont des dépendances du Danemark, de la France, des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Toutefois, ils n'en dépendent pas forcément d'un point de vue réglementaire, certains n'étant soumis ni à la réglementation nationale de lÉtat concerné, ni à la réglementation européenne. Cela concerne aussi la législation sur les OGM. Afin de combler une carence en termes d'informations sur le sujet, l'association STOP OGM Pacifique réalise un inventaire sur les dispositifs en place dans les 24 PTOM européens.
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OGM : Pour le droit de ne pas avoir d'OGM dans nos champs !
Plus de 1000 personnes se sont rassemblées le 15 septembre à Angers pour manifester contre la politique double de la Coopérative Terrena : car d'un côté, elle favorise les filières non OGM (au Brésil par exemple), d'un autre côté, et en toute opacité, elle sème des parcelles de semences GM, pour préparer la saison 2008 ! Et en plus, près d'un apiculteur (à 40 m) sans le prévenir ! Les coopérateurs se sentent bernés, les responsables du Conseil Régional menacent : "On pourrait couper les aides de Terrena si la coopérative ne change pas de politique" ! Doit-on vraiment tabler sur le Grenelle pour débloquer la situation ?
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Organic 3.0 for truly sustainable farming and consumption: 2nd updated edition, 2016
Markus ARBENZ, Auteur ; David GOULD, Auteur ; C. STOPES, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2016Après une phase d'émergence de l'agriculture biologique, avec les pionniers de ce mode de production qui ont observé les problèmes auxquels devait faire face l'agriculture à la fin du XIXème siècle et au début du XXème (Bio 1.0), l'agriculture biologique a connu une phase d'institutionnalisation, avec la mise en place de réglementations, de standards, de systèmes de certification... (Bio 2.0). En 2015, les acteurs de l'AB, regroupés au sein d'IFOAM Organics International (IFOAM Monde), ont imaginé une nouvelle phase de développement, la Bio 3.0 (ou Organic 3.0). Celle-ci vise à faire sortir l'agriculture biologique de la niche à laquelle elle est cantonnée à ce jour, à la positionner comme alternative au modèle agricole dominant actuellement et à l'intégrer dans un projet de société, comprenant un ensemble de solutions nécessaires pour faire face aux challenges mondiaux à relever. Cette brochure présente cette nouvelle vision collective du secteur de l'agriculture biologique, qui propose de s'engager activement dans les grandes questions mondiales. Six fonctionnalités clés sont abordées : - la culture de l'innovation ; - l'amélioration globale via de meilleures pratiques ; - l'assurance de l'intégrité et de la transparence ; - la prise en compte plus large d'intérêts relatifs à la durabilité ; - l'autonomisation de la ferme au consommateur final ; - des prix à leur juste valeur pour les producteurs et les consommateurs.
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Organic 3.0 for truly sustainable farming & consumption : A Landmark Document of the Organic Movement (2017)
Le mouvement biologique mondial, au travers d'IFOAM Organics International, a développé le concept dagriculture biologique 3.0 (Organic 3.0) et partagé sa vision de lavenir de lagriculture, lensemble de ses réflexions étant synthétisées dans ce document. Lagriculture biologique, basée sur les principes de santé, décologie et déquité, a un potentiel important pour répondre aux défis de lagriculture et du système alimentaire mondial, directement ou indirectement (changement climatique, sécurité alimentaire, biodiversité ). Il lui faut, pour cela, maintenir sa croissance et continuer à améliorer ses performances, en collaboration avec toutes les initiatives allant dans le même sens. La stratégie dOrganic 3.0 repose sur 6 principaux points : 1) une culture de linnovation associant les meilleures pratiques traditionnelles avec les techniques modernes ; 2) une amélioration continue conduisant à de meilleures pratiques tout au long de la chaîne de valeurs ; 3) une diversité des voies (et des modes de certification) pour améliorer la transparence et lintégrité au sein des marchés ; 4) une collaboration avec les mouvements et les organisations qui défendent lagriculture et lalimentation durables tout en évitant les initiatives qui relèvent du « greenwashing » ; 5) une reconnaissance du lien existant de la ferme au consommateur final, pour reconnaître les réels partenariats tout au long de la chaîne de valeurs y compris au sein dun territoire, en mettant en avant lagriculture familiale et les petits paysans, légalité des genres et le commerce équitable ; 6) un calcul des coûts réels, pour prendre en compte les externalités positives et négatives, pour encourager la transparence auprès des consommateurs et des responsables politiques et pour reconnaître les agriculteurs comme des partenaires avec des droits.
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Organic Cotton's Threshold Moment Revitalizing a global partnership to address the organic cotton sector's four challenges
Hilde VAN DUIJN, Auteur ; Matthijs MAAS, Auteur ; NEWFORESIGHT (Utrecht, PAYS-BAS), Auteur | Utrecht (Arthur van Schendelstraat 750-760, 3511 MK, PAYS-BAS) : ORGANIC COTTON ACCELERATOR | 2017Le secteur du coton biologique est aujourd'hui à un tournant majeur dans son développement. Face à une demande croissante pour des vêtements plus durables, ayant des impacts plus bénéfiques pour les producteurs et l'environnement, il peut devenir un modèle fort pour les filières agricole et textile concernées. Cependant, la vigilance est de mise face à un certain nombre de défis que le secteur se doit de relever (rentabilité pour les agriculteurs, risques dans l'approvisionnement, réputation des marques textiles...), au risque de ternir fortement son image. Dans cette brochure, quatre défis sont abordés : - assurer une meilleure rémunération des producteurs afin de ne pas les détourner de la filière coton bio ; - assurer plus de transparence dans la chaîne de valeurs ; - optimiser l'organisation globale de la filière ; - agir rapidement pour ne pas ternir l'image de la filière.
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Le point avec Bureau Veritas : La certification électronique : mode d'emploi
Gilles BILLON, AuteurAfin de limiter les risques de fraude et d'assurer plus de transparence vis-à-vis de la certification en agriculture biologique, les opérateurs relatifs à ce mode de production ont désormais l'obligation de mettre à disposition du public, via internet, les documents réglementaires justifiant de cette certification (règlements (CE) n°426/2011 et (UE) n°392/2013). Ainsi, toute personne intéressée peut avoir accès à ces documents justificatifs sous forme numérique via les sites internet des organismes certificateurs.
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Le point avec Certipaq : Le système de contrôle renforcé dans l'UE
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLa Commission Européenne a récemment adopté certaines mesures visant à renforcer et à homogénéiser le contrôle de la production biologique. Pour cela, les échanges d'informations entre organismes de certification (OC), entre eux et avec les autorités compétentes de chaque État membre (l'INAO en France), vont devoir être renforcés. Les contrôles et analyses sont également concernés. Sur ce point, l'autorité compétente de chaque pays vérifiera que les OC respectent un certain nombre de règles : analyses de risque, nombre de contrôles inopinés, nombre d'analyses annuelles, nombre de contrôles par sondage Enfin, les certificats bio des opérateurs devront être à disposition du public sur internet. Un certain nombre de ces mesures étaient déjà appliquées en France. Pour les autres, ce règlement s'appliquera à partir du 1er janvier 2014.
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Le principe de précaution
P. KOURILSKY ; G. VINEY 1999Le principe de précaution est apparu au cours des années 1980, à l'occasion de débats relatifs aux problèmes internationaux d'environnement, avant de recevoir une consécration publique en 1992, à la Conférence de Rio. Avec les problèmes liés à l'alimentation et à la santé, le principe de précaution a étendu son domaine d'application. Son succès d'opinion est si notable que son usage en est devenu incantatoire par ses partisans et par ses détracteurs. De cette constatation découle l'intérêt de ce rapport qui permet de préciser les contours du principe de précaution. Il traite du contenu pratique et de la mise en oeuvre de ce principe, puis, des aspects normatifs et judiciaires, et enfin, aboutit sur des recommandations.
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Du producteur au consommateur : La ruche qui dit oui, ça butine, ça papillonne et ça essaime
Charlotte BERLIVET, AuteurCréée à l'automne 2010, La ruche qui dit oui est une plateforme Internet dont l'objectif est de réunir des producteurs et des réseaux de consommateurs, le plus localement possible. Rencontre avec Elisabeth Burki, responsable de la ruche de Concarneau, et Loïc Bernard, maraîcher bio, à Elliant (Finistère), qui livre La ruche : le rôle et les motivations d'une responsable de ruche, les atouts et contraintes de ce système, les pistes d'amélioration, ainsi que, côté producteur, les avantages et point faibles de la ruche. Elisabeth Burki a adhéré au projet, il y a un an, avec l'envie d'être un relai sur Concarneau A Rennes, Gilles Boulard a créée, au printemps 2012, la première Ruche de la ville dans le quartier de Bréquigny. Elle fonctionne avec 40 à 60 commandes régulières par semaine La Ruche de Caulnes, dans les Côtes d'Armor, dont Patricia Leblanc est responsable, compte déjà une quarantaine d'inscrits... Le système a le mérite de la transparence et, dans ce lien entre producteur et consommateur, joue un rôle de garantie réciproque. Un encart présente les plus et les moins de La ruche qui dit oui, et le développement de ce débouché en France.